Les municipales vues par Zemmour
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Les municipales vues par Zemmour
Une analyse historique et "géostratégique" (voir la sociologie des grandes villes) d'une défaite prévisible pour la droite qui ne manque pas de pertinence à mon avis :
Lire la suite de l'article ici.Municipales : sa défaite de 1977 hante la droite en 2008
28/02/2008 | Mise à jour : 10:44 | Commentaires 17
L'analyse d'Éric Zemmour, grand reporter au service Politique du Figaro.
Je vous parle d'un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître. La gauche, en ce temps-là, faisait razzia sur les municipales après les cantonales. Le président venait à la télévision commenter les résultats, vêtu de grand deuil. Depuis son élection, il avait pourtant tout changé. Il était jeune. Il était moderne. Il était européen. Libéral mais pas dogmatique. Il était fasciné par le mythe Kennedy. Il n'hésitait pas à médiatiser sa famille. À l'américaine. Il avait dépoussiéré, désacralisé la fonction. Il avait fait l'ouverture vers «des personnalités de gauche». Il maniait admirablement la télévision et semblait y coucher.
C'était en 1977. Les élections municipales furent un triomphe pour la gauche. On remarqua surtout l'improbable basculement à gauche de deux grandes régions, la Bretagne et l'Alsace, qui donnaient leurs voix à la droite depuis des décennies. La tradition du catholicisme social passait à gauche. Et c'est paradoxe le protestant Michel Rocard qui en devint la figure de proue. Cette «deuxième gauche» avait rejoint la première, alors dirigée par Mitterrand, quelques mois après la présidentielle de 1974. Les nouvelles couches moyennes salariées, grandes bénéficiaires des Trente Glorieuses, renforçaient la vieille gauche des profs et des ouvriers.
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