Anniversaires

Joyeux anniversaire & bon quart de siècle à FLF_BZH !

Souhaitons un joyeux anniversaire à notre ami Calliope en ce jour, en le remerciant pour sa fidélité (déjà neuf ans de présence sur le forum !) ainsi que pour ses contributions philosophiques toujours propres à enrichir le débat .

Merci à vous, voisin breton, c'est gentil d'y avoir pensé .

Cher monsieur,

Tout d'abord, je vous prie de m'excuser d'avoir laissé votre message sans réponse aussi longtemps ; le forum n'est plus guère utilisé (justement du fait de la disparition successive des principaux contributeurs, dont votre arrière-grand-père) et je ne m'y étais pas connecté au cours du second semestre de 2017.

Sachez que c'est avec tristesse et émotion que j'ai découvert et lu la nouvelle que vous avez pris la peine de nous communiquer, même si, bien entendu, je m'étais bien douté de ce que l'absence d'Ordre Naturel - dont vous m'apprenez le nom véritable - signifiait, du fait de son grand âge... Si vous consultez les messages précédents de ce sujet, vous pouvez voir que nous avions eu une pensée pour lui le jour où il aurait pu avoir cent ans, sans savoir, donc, qu'il nous avait définitivement quittés quelques mois auparavant...

Votre arrière-grand-père est quelqu'un qui m'est apparu comme détenteur d'une vaste érudition, ainsi qu'un fin connaisseur à la fois de notre langue et de notre tradition royale françaises. Il a beaucoup enrichi ce forum du fait de son attachement à un royalisme germanique et nobiliaire (que je croyais teinté d'un libéralisme conservateur au départ, alors que c'était plus complexe que cela) qui contrastait parfois avec un royalisme français plus absolutiste (donc avec un pouvoir royal un peu plus fort au détriment de la noblesse à l'ère Bourbon surtout), d'où l'intérêt des échanges avec quelqu'un qui avait une argumentation très exigeante. Et j'avoue volontiers avoir été poussé plus d'une fois dans mes retranchements, ce qui m'a permis d'apprendre diverses choses grâce à lui, tout en ayant l'honneur de lui en apprendre parfois à mon tour, bien que je fusse très loin de posséder un savoir comparable.

Soyez remercié d'avoir eu la courtoisie de nous écrire à ce sujet : nous n'oublierons pas M. De Rosen, et je ne doute pas que dans le sillage du Seigneur, il aura trouvé la joie de la source du savoir, parmi d'autres béatitudes.