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Homélie pour la messe de Louis XVI à Marseille

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Homélie pour la messe de Louis XVI à Marseille Empty Homélie pour la messe de Louis XVI à Marseille

Message par Partisan_Blanc Ven 23 Jan 2009, 10:18

Basilique Sacré-Cœur de Marseille - Messe de requiem pour le Roi Louis XVI



Une basilique pleine de fidèles en ce soir du 21 janvier, pour la messe de 19h célébrée à la mémoire du Roi Louis XVI et des défunts de sa famille. Avec la participation de nombreux élus de la ville de Marseille, M. André Malrait, représentant M. Jean-Claude Gaudin, les Chevaliers et Dames du St Sépulcre, les Chevaliers de l'Ordre de Malte, les organisateurs de la cérémonie, présidée par Mgr Jean-Pierre ELLUL, recteur de la basilique du Sacré-Coeur. A l'orgue Philippe Gueit et Laurent Friss à la trompette. Chant du Requiem et de la messe XVIII des défunts... En présence de Mgr Matthieu Aquilina et du Père Xavier Manzano qui donnait l'homélie que nous imprimons ci-dessous... Le testament du Roi Louis XVI fut lu avant la bénédiction...


Homélie de la messe de requiem pour le Roi Louis XVI


« J'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître, dans un temps où cette fonction était ambitionnée de tout le monde : je lui dois le même service lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse. » C’est en ces termes que M. de Malesherbes s’explique lorsque, contre toute attente, il rentre d’émigration et vient proposer ses services au Roi Louis XVI, mis en accusation devant la représentation nationale. Derrière ces quelques mots, nous pouvons voir une conscience en action. Et peut-être pouvons-nous conjecturer que le vieux ministre avait été touché par l’attitude de son Roi.



Car Louis XVI ne se faisait aucune illusion sur son sort. Il le dira très clairement à M. de Malesherbes : « Votre sacrifice est d'autant plus généreux que vous exposez votre vie et que vous ne sauverez pas la mienne. » Dès lors, la question n’est plus de savoir s’il peut sauver sa vie mais comment et pourquoi il doit mourir. C’est en ce sens qu’il veut faire de sa vie et de sa mort un sacrifice et, osons le mot, un martyre. Il est possible, certains commentateurs n’ont pas hésité à le faire, à se gausser de termes aussi peu dans le vent et d’y voir la résurgence d’un christianisme bien noir. D’autant plus que le mot « martyre », hélas, a récemment été confisqué ou employé pour qualifier de sombres terroristes qui sont pourtant au rebours de ce que ce terme signifie réellement. Le vrai martyre est toujours en fait une question de conscience. Il s’agit en effet de savoir si l’on préfère perdre son âme plutôt que sa vie. Il s’agit de se décider lorsque l’on met en balance la sauvegarde de sa vie et la fidélité à la mission reçue. Il s’agit en somme si la vie vaut la peine d’être continuée, à partir du moment où l’on devrait abandonner et piétiner ce que l’on a de plus cher et de plus précieux au monde, sa conscience, ce qui nous fait être homme, ce qui nous rend image et ressemblance de Dieu.



C’est bien cela qui est en jeu dans la vie entière de Louis XVI, mais plus singulièrement encore dans ses derniers jours terrestres. Il a reçu sa mission politique comme une vocation qui engage tout son être. Une vocation qu’il sait difficile et dangereuse puisqu’il n’hésitera pas à la qualifier de « malheur » dans son testament. Mais une vocation que, dans sa conscience de chrétien, il conçoit comme une donation de lui-même, une donation qui doit aller jusqu’au bout. Et c’est sans doute ainsi que nous pouvons comprendre qu’il a pu donner une dimension « politique », au sens noble du terme, à son procès et à sa mort. Déjà, dans la Déclaration que Louis XVI rédige le 20 juin 1791 à l’adresse de tous les Français, au moment de la fuite à Varennes, il fait un bilan très sombre mais très lucide de l’état du pays, nous peignant un système constitutionnel très élaboré, sans doute, mais impuissant à empêcher les pressions exercées sur les consciences par des groupes privés, on dirait aujourd’hui des lobbies, pratiquant avec un art consommé l’intimidation et la désinformation. Lorsque la cité et les consciences sont livrés en pâture à ce genre d’actions, lorsque la vie politique ne joue plus son rôle de défense et de promotion des consciences personnelles, lorsque la formalité juridique, fût-elle démocratique, n’est plus qu’un jeu et un masque, la question vient immédiatement, je la tire des Psaumes : « que peut faire l’homme juste ? »



Quand le Pape Jean-Paul II proclama Saint Thomas More, le chancelier du roi d’Angleterre Henri VIII, patron des hommes politiques, il n’avait, je pense, pas d’autre question en tête. Il entendait montrer que la conscience, entendue comme « le centre le plus secret de l’homme et le sanctuaire où il est seul avec Dieu dont la voix se fait entendre dans ce lieu le plus intime »[1], est la voie ultime par laquelle l’homme reste homme et témoigne « de la primauté de la vérité sur le pouvoir »[2]. Le grand Pape, qui avait affronté jeune la persécution du nazisme et qui avait vécu dans ces démocraties dites « populaires », de sinistre mémoire, savait que la conscience personnelle est ce qui unit les hommes entre eux et les empêchent de devenir des bêtes. Il savait que des institutions politiques peuvent considérer, dans leur délire tyrannique et idéologique, l’existence de cette instance comme une menace à leur propre domination. Il savait qu’il existe au fond de l’être humain une voix que l’on ne peut dompter et qui est celle du bien. Il savait surtout que la meilleure résistance à toute forme d’oppression et d’arbitraire vient de la fidélité inébranlable à cette conscience où Dieu réside et parle.



C’est peut-être ainsi que nous pouvons comprendre le « sacrifice » consenti par Louis XVI. Sa seule indignation, au cours d’un procès pourtant inique, fut lorsqu’on l’accusa d’avoir répandu le sang du peuple. C’est-à-dire lorsqu’on chercha à salir sa conscience. C’est par fidélité au lourd fardeau qu’il avait reçu et à l’idée qu’il en avait qu’il a souhaité aller jusqu’au bout et en assumer toutes les conséquences. Son testament d’homme, sa fidélité à sa famille et à la foi, tout cela n’est pas à séparer de sa mission politique : c’est plutôt le combat d’une conscience qui clame, « au nom de la primauté de la conscience, de la liberté de la personne par rapport au pouvoir politique »[3]. Il met sa conscience au-dessus même de la conservation de son pouvoir et cela a une intense signification « politique ». Oui, frères et sœurs, ce n’est pas parce qu’un système constitutionnel fonctionne formellement qu’il est légitime au regard de l’être humain qu’il prétend servir. Pour cela, il doit se faire le serviteur de la conscience personnelle et y chercher ce « supplément d’âme » qui lui permettra de vraiment chercher le bien commun qui est aussi le bien de chacun.



Chers amis, nous savons bien que la mission politique, si elle a besoin de principes forts, ne les invente pas et ne s’y résume pas. C’est un art de la sagesse et de la nuance qui exige, non pas les compromissions ou les manipulations, mais un engagement de conscience que Benoît XVI n’hésitait pas à qualifier de « charité politique ». Autrement dit, c’est une question d’amour, oui, et Louis XVI peut nous montrer, à la suite de beaucoup d’autres, que cet amour, qui sait ce que c’est qu’un être humain et le respecte jusqu’au bout, peut aller jusqu’à l’effusion du sang. C’est cela qu’on peut attendre d’un homme vraiment juste. C’est la route que le Christ nous a ouverte.



Lorsque Louis XVI retourna au Temple après sa mise en accusation devant la Convention Nationale, il eut faim. Il demande un morceau de pain au procureur-syndic de la Commune de Paris, Chaumette, peu connu pour sa modération. Celui-ci le lui donna. « Louis XVI mange lentement la croûte de son pain. Comme la mie l'embarrasse, le greffier du maire la prend et la jette sur la chaussée.

- Oh, c'est mal de jeter ainsi le pain, dit le roi, surtout dans un moment où il est rare.

- Comment savez-vous qu'il est rare? demande Chaumette.

- Parce que celui que je mange sent un peu la terre.

Chaumette observe gravement.

- Ma grand'mère me disait toujours: «Petit garçon, on ne doit pas perdre une mie de pain, vous ne pourriez en faire venir autant. »


- Monsieur Chaumette, murmure Louis XVI, votre grand'mère était, à ce qu'il paraît, une femme de grand sens. »



Derrière ce dialogue apparemment banal et pourtant d’un grande profondeur, on sent que Chaumette, en regardant Louis XVI et devant cet élément si symbolique du pain, est, pour un moment, arraché à l’idéologie et rendu à son humanité. C’est lorsque les regards se croisent et que les consciences se rencontrent que les hommes sont rendus à eux-mêmes. Etre fidèle à la mémoire de Louis XVI, c’est peut-être se souvenir de cela et en vivre pour Dieu puisse reconnaître en nous les fils qu’il s’est choisis.


Abbé Xavier MANZANO
Vicaire à la basilique du Sacré-Coeur
Directeur des Etudes à l'ISTR et à l'ICM
de Marseille

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Message par Mickaelus Ven 23 Jan 2009, 19:14

Je vous remercie de nous proposer ici cette homélie magnifique, à la fois dense, riche et juste, qu'on médite avec gravité et plaisir tout à la fois. Quelle différence entre la grandeur morale de Louis XVI et les mœurs politiques d'aujourd'hui : tout est dit !
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Message par Partisan_Blanc Ven 23 Jan 2009, 21:37

Je peux vous faire passer celle de l'an dernier.

Je précis ce fut une messe Paul VI, mais très traditionnelle

(monseigneur Ellule s'occupe de la communauté traditionaliste de Marseille et de la basilique du Sacré Coeur)

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Message par Mickaelus Mar 27 Jan 2009, 18:46

Vous pouvez publier l'homélie de l'année dernière sur ce sujet si vous le désirez. Tant qu'elle est belle et juste et compatible avec notre tradition elle aura tout à fait sa place ici, messe Paul VI ou pas.
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Message par Partisan_Blanc Mar 27 Jan 2009, 18:50

Oraison funèbre pour Louis XVI ...
… prononcée le 21 janvier 2008 en la basilique du Sacré Cœur de Marseille par le père Xavier Manzano, devant les Chevaliers de Malte et les Chevaliers et Dames du Saint-Sépulcre de Jérusalem lors de la messe de requiem pour le roi dite par Mgr Ellul, recteur de la basilique. La nef était bondée, l’assistance fervente.

Christ en majesté
(par courtoisie de Mgr Ellul qui a laissé un préambule à l'homélie sur son site)


Chers frères et soeurs,

21 janvier 1793. Froid matin d’hiver. Un homme monte sur l’estrade que couronne l’étrange machine à tuer qu’on appelle « guillotine ». Il est calme mais on veut lui lier les mains avant de le basculer sur la planche. Il se récrie : « Me lier ? Je n’y consentirai jamais ! ». Le prêtre qui l’accompagne l’apaise : « Sire, je vois dans ce nouvel outrage un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense ! ». L’homme se laisse alors faire car il aime son Dieu. Il veut s’adresser à la foule assemblée mais les tambours lui couvrent la voix. On le bascule sur la planche, le couperet tombe. Le Roi est mort !

père ManzanoLe Roi est mort ! La suite du cri traditionnel, « Vive le Roi ! », personne ne le prononce et pour cause, le meurtre que l’on vient de commettre a précisément ce but : « Nous ne voulons pas condamner le Roi, nous voulons le tuer ! », s’écriait Danton au procès de Louis XVI. Le tuer, c’est-à-dire l’anéantir, l’annihiler, le faire disparaître à jamais. Lorsque le couperet tombe, ce 21 janvier 1793, ce n’est pas un homme qui aurait commis quelque erreur que l’on veut châtier, c’est un pur symbole que l’on veut abattre et liquider à jamais. On a voulu anéantir un principe au nom d’un autre principe. Pourtant, vous connaissez mieux que moi, chers amis, les détails des derniers instants du Roi, son souci de sa famille, sa préoccupation pour son peuple, son désir de pardonner, bref, tout ce qui fait la grandeur d’une personne humaine concrète à laquelle on veut arracher la vie.
Vous avez peut-être pu aussi considérer une fois dans votre vie un couperet de guillotine : expérience qui fait froid dans le dos. Oui, frères et sœurs, au-delà de toutes les célébrations et relectures historiques, il nous faut d’abord nous confronter à la froide matérialité du meurtre d’un être humain, à la lame d’acier qui tranche un cou et nous demander si un quelconque principe pourra jamais le justifier. De notre réponse, dépend, je le crois, notre avenir personnel et celui de la société que nous voulons bâtir. C’est sans doute en ce sens que notre célébration, outre qu’elle nous permet de prier pour un frère aîné dans la foi, nous pose une interrogation étonnamment urgente.

Alexandre Vialatte, avec sa verve et son ironie coutumières, écrivait : « Je ne voudrais dégoûter personne du crime joyeux et légitime. Il faut seulement savoir d’avance, et l’accepter, que tous les cadavres sont les mêmes. Utiles ou non, innocents ou coupables. Telle est, du moins, l’opinion de la mouche bleue. » Car le Roi Louis XVI, au cours de son procès, est opposé non pas à un tribunal qui aurait à juger de ses erreurs, mais à l’Assemblée Nationale, incarnation d’une volonté générale, qu’un Louis de Saint-Just s’évertuera à présenter comme une instance suprême et infaillible que l’existence même du Roi vient contester et détruire.

C’est donc un principe que Saint-Just brandit devant Louis XVI : la volonté générale comprise comme l’expression infaillible de la raison et de la morale, dernier avatar d’un Dieu relégué dans le ciel froid des abstractions. Saint-Just attend tout de ce principe, il en est le dogmaticien et le célébrant, la volonté générale librement exercée doit conduire l’humanité à la vertu, à l’équilibre et au bonheur définitif. Voilà pourquoi, selon lui, « les principes doivent être modérés, mais les lois implacables, les peines sans retour ». L’existence même de Louis XVI est donc pour lui un « crime », puisque la monarchie est « le crime ». Pour un Saint-Just, Louis XVI n’est pas une personne. C’est un principe, que l’on doit supprimer au nom d’un autre principe, l’humanité et son bonheur.

Commentant ces propos, Albert Camus y voit une sorte d’intempérance d’idéalisme : « Les principes », écrit-il, « sont seuls, muets et froids », précisément quand ils sont détachés de l’être humain concret, de ce que la pensée chrétienne appelle la personne. Et c’est peut-être, frères et sœurs, en ce sens que la mort du Roi Louis XVI est effectivement symbolique mais pas au sens où Saint-Just l’entendait.
En effet, trop de gens sont morts au nom de l’humanité et de l’idée que certains s’en faisaient. Trop de personnes ont été sacrifiées pour des « lendemains qui chantent » mais qui n’existent que dans l’imagination de ceux qui s’en servent. Trop d’êtres humains ont été supprimés pour que d’autres puissent adorer tranquillement les idoles de leur conscience. Oui, un principe mis au-dessus de l’être humain concret de chair et de sang devient une idole et, selon le mot du Psalmiste, « il a une bouche et ne parle pas, des yeux et ne voit pas, des oreilles et n’entend pas, pas un son ne sort de son gosier ».
Voilà pourquoi l’être humain envisagé personnellement, ainsi que nous l’enseigne l’Eglise, doit devenir la norme et la mesure indépassable de toute action personnelle ou politique. L’Evangile, frères et sœurs, nous invitent à ce réalisme à la fois humain et spirituel : nous croyons en un Dieu qui a pris concrètement notre chair et notre sang pour sauver chaque être humain de chair et de sang. Le principe est une expression de la rationalité humaine, la personne est une créature de Dieu.

Louis XVI a cru jusqu’au bout en ce Dieu qui l’a créé. Et c’est peut-être pour cela qu’il aime son épouse de tout son cœur de mari, ses enfants de tout son cœur de père. C’est peut-être pour cela qu’il offre son pardon à ses bourreaux qu’il considère avant tout comme des personnes, dignes d’amour et capables de repentir. Sa mort offerte, oui, peut alors nous apparaître comme une puissante leçon. Son espérance en Dieu et dans les hommes, jusque dans les affres de la mort, peut raisonner, à la lueur obscure de l’histoire, comme un « Plus jamais ça ! ».

Le Roi est mort ! Mais, plus encore, un homme est mort. Mais il a voulu mourir en aimant, comme le Seigneur en qui il avait mis sa confiance. Et c’est peut-être en cela qu’il n’a jamais été autant Roi, pas au sens où les hommes l’entendent mais au sens où le Christ le dit. En mourrant, il pardonne et c’est ce cri qui rachète le sang versé, ce cri qui constitue le ferment de toute unité humaine parce qu’il rejoint le cri, divin celui-là, poussé par un autre condamné au moment suprême : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! » C’est pour cet homme, cet homme et ses bourreaux, tous êtres humains créés par Dieu, que nous prions.
Amen.

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