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Ce que mai 68 a coûté à la jeunesse

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Ce que mai 68 a coûté à la jeunesse Empty Ce que mai 68 a coûté à la jeunesse

Message par Petit Normand Ven 16 Nov 2007, 18:50

Comme vous le savez, les valeurs nihilistes de mai 68 n'ont pas fait que piétiner la Famille, qui avec le Roi et l'Eglise était le dernier des trois remparts qui protégeaient la dignité humaine en France, mais ont aussi radicalement transformé les méthodes éducatives.

L'idée s'est fait jour que l'enfant ne devait plus aller à l'école pour travailler, s'appliquer et respecter ses professeurs, mais pour s'amuser. Peu à peu, on en est venu inconsciemment à se représenter la subordination de l'élève au maître d'école ou au professeur comme une véritable agression contre l'enfant. On en est venu à penser qu'un maître raisonnablement sévère infligerait d'irrévesibles traumatismes à ses élèves. Et on est même allé jusqu'à se dire que les méthodes d'apprentissage employées jusque là, faisant tout naturellement passer verticalement le savoir du maître à l'élève, n'étaient plus acceptables car enfermaient l'élève dans la passivité, lui ôtaient sa confiance en lui et l'empêchait de "se construire".

Les grands idéologues de gauche ont donc décrété que ces traitements honteux devaient cesser, et petit à petit, on en est venu à ce qu'on appelle aujourd'hui le pédagogisme. Le pédagogisme, en gros, prône que ce n'est plus le professeur qui dirige son cours, mais l'élève. La vérité est en l'élève, le rôle du professeur est de l'en faire sortir -et peut-être même d'apprendre lui-même de ses élèves.

On a donc abandonné la méthode syllabique -ou alphabétique- d'apprentissage de la lecture, jugée trop abrutissante, trop frustrante, trop longue, trop tout ce que vous voulez, et on l'a remplacée par -roulement de tambours et sonnerie de trompettes- la méthode globale, dont le nom même de "globale" induit tout ce qu'elle a d'approximatif et d'incomplet -en un mot, de foireux.


On incrimine souvent le style SMS dans les lacunes des jeunes en orthographe. Rien n'est plus vrai. Cela et la déplorable habitude des enseignants à faire prendre des notes en abrégé. Mais pourquoi, précisément, les jeunes sont-ils si séduits par le langage abrégé? Parce que, à mon avis, comme on ne leur a jamais expliqué convenablement comment fonctionnait la langue, la construction des mots et des phrases, la grammaire, la conjugaison, l'orthographe, ces jeunes, à force d'échouer à maîtriser l'écrit, renoncent et optent pour la solution de facilité, à savoir le primitif langage SMS qui ne fait appel qu'aux sens les plus primaires. Une personne qui a appris à lire avec les bonnes méthodes, et qui de ce fait maîtrise couramment l'écrit dès l'âge de raison,n'éprouve pas d'attrait pour le langage abrégé, ou tout au moins, si elle y succombe, a nettement moins de chance de voir son orthographe en pâtir. C'est du moins mon avis personnel.

Mais revenons à la méthode globale. Cette méthode, pour conclure, est criminelle, car elle ampute les enfants, aussi sûrement que si on leur coupait une main. Oui, la méthode globale est bel et bien une mutilation, elle peut rendre dyslexiques des enfants qui n'ont aucune prédisposition à le devenir. Mais le principal est que l'élève soit flatté. Car oui, c'est cela, le pédagogisme : flatter l'élève, lui montrer qu'après tout il n'a pas besoin de ces professeurs tyranniques, puisque le savoir est déjà en lui avant même qu'il n'entre à l'école.
Autre précision sur la méthode globale : aujourd'hui, c'est la méthode dite semi-globale qui est enseignée, mais pour moi il n'y a aucune différence : les pédagogistes ont eu recours à ce subterfuge pour calmer les parents en colère et angoissés, et ont mêlé un peu de méthode alphabétique à leur brouet infâme pour faire bonne mesure. Il aurait été trop beau de croire qu'ils auraient pu assumer entièrement leurs erreurs et revenir purement et simplement à l'ancienne méthode. Les résultats parlent, puisque le nombre d'élèves illettrés est aujourd'hui de 33%. Aucune avancée, donc...Rien ne sera résolu tant qu'on ne sera pas entièrement retourné à la méthode syllabique.

Hélas! Le cercle vicieux n'est pas encore bouclé. Avec un tel système, il est inévitable que les élèves aient de graves lacunes, mais il ne faut surtout pas les faire redoubler. Car si la méthode alphabétique est traumatisante, que dire du redoublement, n'est ce pas? Quelle humiliation, quelle injustice! Le problème, c'est que la vraie humiliation, la vraie flétrissure, l'élève la ressentira de plein fouet lorsque, dans la classe supérieure, il sera perdu dès le premier cours, alors qu'un redoublement lui aurait laissé le temps d'assimiler ce qu'il n'avait pas compris la première fois...

Mais il faut pousser la logique jusqu'au bout. Puisque le redoublement est traumatisant pour l'enfant, que dire alors de l'examen sanctionnant la fin de la scolarité-je veux parler du Bac? Si le niveau de difficulté du Bac avait été maintenu tel quel, tous ces jeunes formatés à la méthode globale, et sachant à peine lire à l'entrée en sixième, auraient-ils eu la moindre chance de le réussir? Ils n'auraient même pas eu la moindre chance de décrocher le défunt certificat d'études que leurs parents ou grand-parents avaient réussi à quatorze ans! Alors, que faire? En revenir aux vieilles méthodes traumatisantes? Cela, hors de question de s'y résigner pour un cerveau soixante-huitard! Non, mai 68 est justement là pour prouver qu'on peut devenir un docte intellectuel sans pour autant avoir été traumatisé par un maître d'école intransigeant! Qu'à cela ne tienne, puisque les élèves ne sont pas au niveau, on descendra le Bac à leur niveau! Et tant pis s'il faut creuser le fond de l'abîme pour ça! Et c'est ainsi que les socialistes, sous Jospin, fixèrent le taux de réussite du Bac à 80% de la classe d'âge.
Vous avez vu? Quel beau pays que le nôtre! Nous sommes un peuple d'intellectuels! Ah, loué soit mai 68 qui nous a sortis de l'obscurantisme! Les consignes tombent : au Bac, interdiction est faite aux correcteurs de noter au-dessous de la moyenne (j'exagère à peine), afin de ne pas contredire le dogme soixante-huitard selon lequel les élèves n'ont pas besoin de professeurs, car ce sont tous des petits génies qu'il ne faut surtout pas perturber avec un enseignement trop rigide et rébarbatif. Flattez les élèves, flattez-les! Ne les sanctionnez surtout pas! Et ainsi, 80% de la classe d'âge des 17-18 ans a son Bac en poche, les élèves sont contents, les parents sont contents, le gouvernement socialo-démago est content, un vrai conte de fée!

Mais voilà la vie d'adulte qui commence (eh oui, déjà, puisque, toujours par démagogie, le gouvernement a baissé l'âge de la majorité), et le conte de fée se mue en cauchemar.

Car personne n'est dupe, et surtout pas les cyniques pédagogistes. Ces jeunes qui se lancent dans la vie adulte sont des ignares. Personne ne veut d'eux, ce sont des parias. La société individualiste s'abat impitoyablement sur eux. Avant que la scolarité dans le primaire et le secondaire ne devienne une farce grotesque, il était très fréquent de trouver un travail stable dès la sortie de l'école. C'était vrai il y a pas même vingt ans. La plupart des cadres quadragénaires aujourd'hui ont tout juste leur Bac -qui de leur temps valait quelque chose. Mais toute cette masse de jeunes ignorants presque illettrés à qui on donne le Bac dans une pochette surprise n'ont pas l'ombre d'une chance de vivre le même parcours. Comme l'idéologie soixante-huitarde et son application à l'école les ont persuadés qu'ils étaient des petits génies et que l'apprentissage de métiers manuels était une forme d'esclavage pour demeurés dans lequel "les bourges de droite" voudraient les maintenir, ils s'inscrivent en masse dans les universités, qui sont devenues ces espèces de bâtisses cradingues en béton, où les étudiants sont plus de 70% à se faire refouler en première année, et où, frustrés, ils s'acharnent à passer des examens qui, s'ils parviennent enfin à les réussir, ne les mèneront nulle part tant les places sont inférieures à la demande et tant les diplômes universitaires sont aujourd'hui dévalués dans les entreprises (toute exigence et toute idée d'excellence étant exclues et diabolisées dès le départ par la nouvelle pédagogie de l'enseignement). Tous ces jeunes, malheureux, vivotent de petis boulots minables, exploités à merci, et croient trouver la solution à leurs problèmes dans les partis d'extrême-gauche qui se posent en sauveurs alors qu'ils ont une énorme part de responsabilité dans ce désastre.
Les autres, qui ont le bon sens de ne pas se voir comme les grands lettrés de demain et souhaitent, par exemple, exercer assez vite un emploi, découvrent que le niveau du bac étant devenu ridicule, le passage par des écoles, des formations et de multiples stages est devenu indispensable ne serait-ce que pour devenir simple gratte-papier ou vendeur. Mais mêmes ces formations professionnelles sont d'une aide toute relative pour décrocher un travail lorsque ce sont, dès le départ, des jeunes à demi illettrés que l'on lâche dans la nature parmi les 80% de réussite au bac. Il n'y a jamais eu autant de formations professionnelles qu'en ce moment, et paradoxalement jamais autant de chômage. Il est devenu très difficile -voire presque impossible- d'être directement embauché et d'apprendre un métier sur le tas. Et la durée des études s'allonge, puis celle du chomâge, et ainsi s'éloigne l'entrée dans la vie active, avec un travail stable, une famille, une dignité... Au lieu de cela, le sort qui attend les jeunes est de rejoindre les légions toujours plus grandes de diplômés crève-la-faim, prêts à ravaler leur orgueil -ironie du sort quand on songe que le système éducatif responsable de tout cela visait au départ à flatter celui-ci-et à accepter n'importe quelle tâche ingrate, précaire et sous-payée.

Les conceptions soixante-huitardes à l'école sont un véritable gâchis, un crime contre la jeunesse.


Dernière édition par Pierre le Ven 10 Juil 2009, 12:11, édité 5 fois

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Message par Mickaelus Sam 17 Nov 2007, 12:24

Merci pour cette réflexion intéressante avec laquelle je m'accorde en tout point ; cela méritait d'être écrit ! Comme pour la Révolution au niveau politique, mai 68 au niveau moral aura mis quand même du temps à montrer toute l'étendue de ses méfaits - et j'ai malheureusement bien des raisons de croire que ce n'est que le début si rien n'est fait. J'y reviendrai.

Sur le pédagogisme mou et modernisme, je ne puis que faire le même constat que vous. Cette logique de l'enseignant et de l'enseigné, en lieu et place de celle du professeur et de l'élève, me répugne complètement, même si elle ne m'étonne malheureusement pas. S'il y a bien une certitude quant aux contre-valeurs ou aux anti-valeurs de mai 68, c'est la haine affirmée de la hiérarchie, de l'autorité, ou plus simplement de la vérité (je ne parle même pas forcément en termes religieux ici). La simple idée qu'un professeur puisse être dépositaire d'un savoir qu'il transmette à des élèves est insupportable aux soixante-huitards ; de là, on adopte une logique circulaire au lieu d'une logique verticale. Finalement, au-delà de mai 68, c'est simplement une logique démocratique jusqu'au-boutiste qui est appliquée : prétendre savoir mieux qu'un autre citoyen égal à soi devient suspect. Cela paraît absurde et pourtant nous en sommes presque là... Au-delà même d'errances terribles comme la méthode globale sur laquelle je ne reviens pas car vous en avez très bien parlé, on en vient à d'autres dangers. Dans un domaine que je connais bien, celui des lettres, ou plutôt de la littérature (trouvant le terme lettres trop formaliste ou structuraliste et n'appréciant pas du tout cette tendance critique matérialiste), on commence à se demander si le fait de transmettre le patrimoine culturel français est une bonne chose. Certains auteurs deviendraient désuets car incompréhensibles par les élèves. Eh quoi, s'ils savent déjà à peine lire, comment leur mettre un Balzac sous les yeux ! Bref, tout s'enchaîne dans le pire des systèmes.

J'ai pu constater moi-même également comme la décadence pouvait s'accélerer et comment ces anti-valeurs soixante-huitardes pouvaient pourrir la situation encore plus avec le temps même si on pouvait croire l'apogée déjà là. J'ai la chance d'avoir une petite soeur de quinze ans plus jeune que moi, et qui se trouve présentement en CM2 dans la même école publique vendéenne où je suis allé étant enfant. Eh bien je puis vous dire que la dégringolade du niveau est une catastrophe monumentale. A l'époque où j'y étais, les cours étaient de bon niveau, j'apprenais la lecture avec une bonne méthode, je faisais de la grammaire, de la conjugaison, de l'histoire, bref tout ce qu'il faut, et avec rigueur. Il régnait entre les élèves les meilleurs une saine émulation qui améliorait encore le niveau. Aujourd'hui, tout cela a disparu. Les instituteurs - je répugne à leur accorder ce titre mais passons, quoiqu'après tout on dit "professeur des écoles" désormais il me semble - font des cours sur fiche pour ne pas se fatiguer, font des exercices sans faire de cours ; il n'y a pas de programme suivi et tout est fait en vrac ; en CM1 on commence à peine à comprendre ce qu'est un COD, en CM2 beaucoup ne savent pas le présent et personne ne saurait faire une distinction claire entre imparfait et passé simple ; en "histoire" on reste bloqué à la sempiternelle préhistoire. Je vous épargne le reste. Outre la disparité criante entre les écoles de la région et le fait que les parents sérieux - beaucoup se contrefichent de ce que font leurs enfants, je peux en témoigner - doivent faire des cours du soir aux enfants en prévision du collège, il semble qu'on ne sache jamais quand le fond sera atteint.

Il y aurait pourtant des solutions, mais ce n'est pas dans un tel régime, qui nous bassine toujours avec un dialogue social ridicule, que cela se pourrait faire. Fermer les IUFM pour les remplacer par un institut d'excellence des maîtres, voilà une proposition du candidat Villiers que j'avais trouvée bonne à l'époque. En finir avec le collège unique, revaloriser l'apprentissage, mettre une sélection à l'entrée des universités, voilà qui permettrait de résoudre la perte de temps dans les facs, de les dépolitiser (car qu'on ne vienne pas me dire que les étudiants de l'UNEF et cie. viennent pour trouver un travail, alors qu'ils viennent pour chahuter et se la couler douce), et aussi, élément non négligeable, de fournir des secteurs d'activité qui manquent de main d'oeuvre, tout en ôtant aux européistes et autres mondialistes un prétexte odieux pour leur "immigration économique" ou de travail. Mais qu'on ne s'abuse pas, cela ne sera jamais fait dans une "démocratie sociale", pour ne pas dire socialiste.
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Message par Petit Normand Sam 24 Nov 2007, 16:35

Je me permets ici de retranscrire la réponse qu'avait faite un internaute (sous le pseudo AMY) à un billet écrit par Yves-Marie Adeline sur son blog, intitulé les Universités Poubelles. Je trouve que ce commentaire démontre bien l'emprise désastreuse de l'idéologie sur l'enseignement universitaire.

AMY a écrit :


L’objectif ultime de l’Université est il de former des docteurs, pour se perpétuer, éprise de sa propre étreinte, laissant sur le bas coté l’immense majorité des étudiants qui n’ont pas vocation à lui consacrer leur vie entière ?

Ou est-ce d’abord de former de jeunes diplomés de tout niveau, pour la plupart pas docteurs, mais sains de corps et d’esprit, aptes à s’épanouir dans leur vie future en dehors de l’Université ?

Doit-on donc infliger à des milliers de jeunes qui n’ont pas leur place à l’université, faute de fondations scolaires bien souvent, la lente anesthésie de ces premières années vides d’espoir, de passion, d’ambition, à trainer les amphis de Sociologie, puis de Psychologie, puis les bistrots bien souvent, détruisant là l’énergie qui eu pu être la leur dans un environnement leur convenant mieux, et tout cela, à vous en croire, dans quel but ? Pour en sortir un ou deux Docteurs rescapés dont la principale contribution à la société sera de perpétuer ce modèle désolant ? Non merci.

Si le modèle allemand pêche peut-être par une orientation trop précoce, un juste milieu doit bien exister.


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Message par Mickaelus Sam 24 Nov 2007, 16:51

C'est vrai que ce commentaire ne manque pas de bon sens.

Pour avoir fait une faculté de lettre modernes, cela me fait penser immanquablement à la matière technique et odieuse - à mon goût en tout cas - qui a nom linguistique. C'est le summum de l'inutile pédant qu'on doit supporter dès la première année. Les gens qui choisissent ensuite de s'échiner dans cette filière à partir de la licence (L3 maintenant) se spécialisent dans une terminologie grammaticale technique qui ne sort pas du tout d'une université qui ne fait que se nourrir elle-même sans que ce savoir serve à rien ailleurs, même pas en grammaire dans les écoles où personne ne comprendrait rien à cette terminologie, tellement barbare à force d'être trop technique. Encore que, malheureusement, on essaie de plus en plus d'introduire cela dans les cours justement ; elle est loin, la bonne grammaire traditionnelle de nos enfances révolues !

Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres - et que j'évoque parce que je l'ai vu d'assez près - mais je trouve cela assez symptomatique de la niaiserie que constitue la situation de l'université jonchée sur les hauteurs des monts venteux, comme un sanctuaire de l'Absurde. Alors, mille fois oui à la professionnalisation qui devrait être la fonction fondamentale des hautes études ; tous les jeunes n'ont pas vocation à être des docteurs. Que cela plaise ou non il faudra bien que cela soit dit un jour, et la sélection est pour moi une mesure indispensable à mettre en place pour forcer les gens à être un peu réalistes. Il y a tout à parier que la jeunesse en serait plus heureuse et dynamique à la fois, débarrassée qu'elle serait de ces chimères idéologiques de l'égalitarisme parasitaire !
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Message par Lorrain de Souche Ven 09 Oct 2009, 21:40

"Tous ces jeunes, malheureux, vivotent de petis boulots minables, exploités à merci, et croient trouver la solution à leurs problèmes dans les partis d'extrême-gauche qui se posent en sauveurs alors qu'ils ont une énorme part de responsabilité dans ce désastre. "
J'ai beaucoup aimé cette citation, qui résume vraiment tout votre développement en une heureuse synthèse très efficace à mon sens.

Je suis moi même étudiant en droit. Il ne faut pas se leurrer, si nos politiques refusent de faire une sélection dès le bac, ou même à l'entrée de l'Université, celle-ci se fait automatiquement lors des études universitaires qui à mon avis en cas d'échec atteignent profondément mes camarades qui reçoivent en quelques instants toutes les frustrations que l'on a voulu leur épargner tout au long de leur vie. C'est là une hypocrisie de notre système scolaire, voulant applanir le niveau des élèves pour servir un égalitarisme purement fictif.

Quant aux différents manuels, ceux d'histoire mériteraient d'être brûlés, mais ça tout le monde ici en est conscient.
Pour ce qui est des anciennes méthodes, de la "vieille école" que je n'ai pas connu, il y a une bonne astuce qui consiste à ressortir les manuels de classes de ses parents, grand-parents, voire arrière grand-parents, à condition que ceux-ci les aient gardés.
C'est le cas pour moi et je leur en suis bien reconnaissant.
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