Fiefs départements ou province
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Vous voulez une France divisé en
Fiefs départements ou province
J'ais voté fief bien sure
Ordre naturel- Vicomte
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Re: Fiefs départements ou province
Les provinces sont nos véritables entités culturelles.
Je me sens plus Poitevin que Français. D'ailleurs, je ne me sentirai vraiment Français que le jour où le Royaume de France & de Navarre sera restitué à son héritier légitime, Monseigneur Louis XX.
Je me sens plus Poitevin que Français. D'ailleurs, je ne me sentirai vraiment Français que le jour où le Royaume de France & de Navarre sera restitué à son héritier légitime, Monseigneur Louis XX.
Re: Fiefs départements ou province
J'ai un attachement affectif pour la Vendée mais force est de constater que ce sont les Vendéens qui ont véritablement existé quelques années et que le reste n'est qu'un effet de la Révolution. J'ai donc tout naturellement choisi les provinces, car comme Mifpo je pense qu'elles font partie intégrante de notre civilisation française depuis de longs siècles.
Le cas de la ville où j'habite et de quelques voisines est particulier : elles formaient sous l'Ancien Régime des Marches de Bretagne et de Poitou (et d'Anjou aussi, c'était situé au carrefour des trois provinces) qui jouissaient de certains privilèges (depuis la Guerre de Cent ans il me semble). Mais le fait de faire partie du diocèse de Nantes rapprochait un peu plus de la Bretagne. Ces paroisses ont été séparées arbitrairement lors de la Révolution, malgré les volontés des habitants (souveraineté populaire oblige ^^').
Quant aux fiefs, cela n'a plus aucun sens aujourd'hui. Il n'y a guère de chance qu'une restauration puisse œuvrer dans ce genre de perspective. La seule hypothèse qui rendrait cela peut-être possible serait une situation chaotique ou même apocalyptique qui verrait les souverainetés européennes se décomposer sur fonds de guerre civile (immigration, masses de réfugiés climatiques), avec des seigneuries autonomes qui se créeraient comme foyers de résistance.
Le cas de la ville où j'habite et de quelques voisines est particulier : elles formaient sous l'Ancien Régime des Marches de Bretagne et de Poitou (et d'Anjou aussi, c'était situé au carrefour des trois provinces) qui jouissaient de certains privilèges (depuis la Guerre de Cent ans il me semble). Mais le fait de faire partie du diocèse de Nantes rapprochait un peu plus de la Bretagne. Ces paroisses ont été séparées arbitrairement lors de la Révolution, malgré les volontés des habitants (souveraineté populaire oblige ^^').
Quant aux fiefs, cela n'a plus aucun sens aujourd'hui. Il n'y a guère de chance qu'une restauration puisse œuvrer dans ce genre de perspective. La seule hypothèse qui rendrait cela peut-être possible serait une situation chaotique ou même apocalyptique qui verrait les souverainetés européennes se décomposer sur fonds de guerre civile (immigration, masses de réfugiés climatiques), avec des seigneuries autonomes qui se créeraient comme foyers de résistance.
Re: Fiefs départements ou province
J'ai voté selon le bon sens pour la "Province". Pour ma part je m'éprouve comme français et non comme occitan de "racine" ou "breton d'origine immigrée"! La France est l'Un qui conjugue une pluralité: J'ai un besoin vital de l'Unité française avant de pouvoir en aimer les parties que sont ses provinces. Ainsi, je considère que la France doit être aimée en premier pour que nous concevions le simple attraît pour ses provinces qui, certes, peut se transformer en enracinement mais certainement pas dans le système qui a autorité aujourd'hui.
Calliope- Vicomte
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Re: Fiefs départements ou province
J'avais voté Provinces également car je pense que les provinces incarnent les véritables racines de la France.
Mon cas est un peu particulier aussi. Même si actuellement j'habite en région parisienne, je me considère comme 100% Nantais. Cela en découle une dualité. Mes racines sont toutes vendéennes et pourtant Nantes fait parti historiquement de la province de Bretagne donc je me sens un peu Breton aussi. Pour un Nantais, la notion de département n'a aucun sens car la Loire Atlantique est une division administrative absurde.
Pour les fiefs, je rejoins Mickaelus ; cela n'a plus aucun sens aujourd'hui. Ou alors oui, il faudrait un retour à une sorte d'ère moyenâgeuse post-apocalyptique comme on peut en voir dans certains films de science-fiction où, après de terribles guerres, les humains encore vivants se regrouperaient en sortes de communautés dirigées par des "seigneurs" locaux, ou quelque chose dans ce style.
Mon cas est un peu particulier aussi. Même si actuellement j'habite en région parisienne, je me considère comme 100% Nantais. Cela en découle une dualité. Mes racines sont toutes vendéennes et pourtant Nantes fait parti historiquement de la province de Bretagne donc je me sens un peu Breton aussi. Pour un Nantais, la notion de département n'a aucun sens car la Loire Atlantique est une division administrative absurde.
Pour les fiefs, je rejoins Mickaelus ; cela n'a plus aucun sens aujourd'hui. Ou alors oui, il faudrait un retour à une sorte d'ère moyenâgeuse post-apocalyptique comme on peut en voir dans certains films de science-fiction où, après de terribles guerres, les humains encore vivants se regrouperaient en sortes de communautés dirigées par des "seigneurs" locaux, ou quelque chose dans ce style.
V.F.H.78- Vicomte
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Re: Fiefs départements ou province
Le département est impensable; je vous rappelle d'ailleurs que les projets initiaux des révolutionnaires étaient de découper la France comme un échiquier avec des cases carrées bien nettes qui auraient constitué chacune un département... Bien dans la ligne des aberrations révolutionnaires, je ne sais pas comment celle-ci a pu être amendée...
J'ai voté pour la Province, bien sûr, fruit d'un long processus historique.
Personnellement, je ne vois pas l'intérêt des fiefs; surtout que ceux-ci nécessitent en pratique toute une nouvelle organisation sociale qui devrait être recréée ex nihilo alors que l'initiale résultait là encore d'un processus historique
J'ai voté pour la Province, bien sûr, fruit d'un long processus historique.
Personnellement, je ne vois pas l'intérêt des fiefs; surtout que ceux-ci nécessitent en pratique toute une nouvelle organisation sociale qui devrait être recréée ex nihilo alors que l'initiale résultait là encore d'un processus historique
Minervalis- Vicomte
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Re: Fiefs départements ou province
Mickaelus a écrit:
Quant aux fiefs, cela n'a plus aucun sens aujourd'hui. Il n'y a guère de chance qu'une restauration puisse œuvrer dans ce genre de perspective. La seule hypothèse qui rendrait cela peut-être possible serait une situation chaotique ou même apocalyptique qui verrait les souverainetés européennes se décomposer sur fonds de guerre civile (immigration, masses de réfugiés climatiques), avec des seigneuries autonomes qui se créeraient comme foyers de résistance.
Ce qui est drole c'est que les shophisme révolutionaires soit si présent chez certains royalistes. Ont attache féodalisme à misère guerre ou je ne sais quelles maux, mais ce n'est pas la féodalité qui est lié à la certaines rudesse de la vie mais l'époque et les moyens, que l'ont soit en république ou bien en monarchie centralisé ou féodale, même si l'époque féodale est loin d'être le chaos que veut présenter Michelet, parce que, n'en déplaise aux acharnés contre la tradition, mais tous les endrois ou ce systéme perdure, comme l'Arabie Saoudite, les Emirat Arabes Unie, Sercq, Monaco ou le Lichtenstein sont plus riche que les républiques et les petit états sont mieux gérés que les gros, ce qui inclut les autonomies, le gouvernement de proximités eménent à ce bien comun qui est si chères à certains, une subdivition ne se fait pas forcement par la violance, bien peut d'états du St Empire Romain Germanique n'ont pas connue de découpage interne.
Ordre naturel- Vicomte
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Re: Fiefs départements ou province
Et moi ce qui m'amuse c'est que comme d'habitude vous montrez que vous ne lisez que ce que vous voulez lire, ou que vous faites semblant de ne pas comprendre pour repartir dans vos hors-sujets habituels.Ordre naturel a écrit:Ce qui est drole c'est que les shophisme révolutionaires soit si présent chez certains royalistes.
Comment ne pas avoir compris que je parlais dans le message que vous citez d'un futur hypothétique, et non de caractéristiques prétendument et nécessairement irréductibles à la féodalité ? Il est évident aujourd'hui que seule une situation de violence, de décomposition de notre territoire pourrait conduire à des pratiques néo-féodales. C'est tout.
Après, les légitimistes français sont parfaitement fondés à préférer les provinces qui sont liés à notre tradition, que cela vous plaise ou pas. Si vous voulez défendre mordicus vos fiefs et votre Saint-Empire, personne ne vous empêche d'aller le faire sur un forum royaliste allemand.
Re: Fiefs départements ou province
Naturellement, on ne peut que vouloir les provinces: elles seules ont une permanence historique, sans toutefois en faire un absolu: le nationalisme breton, savoyard ou d'ailleurs est une absurdité.
Quant aux fiefs, Ordre Naturel oublie comme toujours que c'est une notion liée à la féodalité, c'est-à-dire à UN état social parmi d'autres, historiquement délimité, et qui est définitivement révolu.
Mickaelus a raison.
Quant aux fiefs, Ordre Naturel oublie comme toujours que c'est une notion liée à la féodalité, c'est-à-dire à UN état social parmi d'autres, historiquement délimité, et qui est définitivement révolu.
Mickaelus a raison.
lulo- Vicomte
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Re: Fiefs départements ou province
Permettez-moi de doutez que seul un chaos puisse mener à la féodalité, voyez-vous au Liechtenstein notre illustre prince mène notre pays dans la voie de la souveraineté locale, je ne pense pas que ce sera le chaos chez nous. Pour la France il suffit qu’il y est une succession de sécession provoqué par des gens qui en ont assez se faire opprimer par une fiscalité fasciste et du modernisme.
Ordre naturel- Vicomte
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Re: Fiefs départements ou province
Vous semblez oublier que la république est une et indivisible. Il n'y a que les libéraux pour croire au droit de faire sécession, le tout en douceur bien entendu. Croire, en notre époque de déficits chroniques, que la république se défera d'un nombre non négligeable de foyers fiscaux est d'une naïveté confondante.Ordre naturel a écrit:Pour la France il suffit qu’il y est une succession de sécession provoqué par des gens qui en ont assez se faire opprimer par une fiscalité fasciste et du modernisme.
Koltchak- Ecuyer
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Re: Fiefs départements ou province
Oui.
A Ordre Naturel,
Que vous le vouliez ou non, c'est l'affaiblissement du pouvoir royal qui a permis l'éclosion de la féodalité: c'est un FAIT. Et je ne suis pas certain que comparer la situation du Liechtenstein en 2010 à celle de l'Empire carolingien soit particulièrement pertinent...
A Ordre Naturel,
Que vous le vouliez ou non, c'est l'affaiblissement du pouvoir royal qui a permis l'éclosion de la féodalité: c'est un FAIT. Et je ne suis pas certain que comparer la situation du Liechtenstein en 2010 à celle de l'Empire carolingien soit particulièrement pertinent...
lulo- Vicomte
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Re: Fiefs départements ou province
J’ai voté : la province.
JulieCathelineau- Chevalier
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Re: Fiefs départements ou province
Le Liechtenstein est exempt de toute féodalité que je sache. Il est lui-même un fief indépendant, un alleu, mais le Prince n'est encombré d'aucun vassal. Le Liechtenstein est un contre-exemple de féodalité. Idem pour Monaco.
Lorenz- Chevalier
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Re: Fiefs départements ou province
une et indivisible,
cela me rappelle des lois coutumières d'ancien régime, ainsi que la facilité de rattraper actuellement une succéssion pour une entreprise dont l'un des membres est mineur.
je sors...
cela me rappelle des lois coutumières d'ancien régime, ainsi que la facilité de rattraper actuellement une succéssion pour une entreprise dont l'un des membres est mineur.
je sors...
Henry- Baron
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Affinités politiques : Légitimiste
Re: Fiefs départements ou province
Lorenz a écrit:Le Liechtenstein est exempt de toute féodalité que je sache. Il est lui-même un fief indépendant, un alleu, mais le Prince n'est encombré d'aucun vassal. Le Liechtenstein est un contre-exemple de féodalité. Idem pour Monaco.
Que vous sachiez c'est faux, il y a trés peu de noblesse Lichtenstinoises, mais elle existe, en particulier dans le nord du pays, ce que l'ont appelle Unterland. Le pays c'est même crée par une alliance féodale entre le comté de Schellenberg et celui de Vaduz, les deux régions étant encore distingé de nos jours avec les même frontiéres.
Ordre naturel- Vicomte
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Affinités politiques : Legitimiste/ Conservateur/ Traditionaliste
Re: Fiefs départements ou province
L'actualité nous place au cœur de cette question, avec le projet de réforme, ou plutôt de bricolage territorial, qui devrait occasionner, car ce n'est pas encore acquis, la disparition des conseils généraux d'ici 2020, la subsistance des départements pour quelques compétences administratives ou de manière symbolique, mais surtout le transfert des compétences les plus importantes à des régions dont les contours sont choisis d'une manière souvent bien étrange, à nos yeux soucieux d'histoire. A l'évidence, on repousse des élections régionales dont les résultats sont annoncés tout aussi calamiteux pour le PS que les deux dernières élections, et on joue à faire n'importe quoi sur le territoire français, quand on n'est plus capable d'en comprendre le principe de souveraineté, pour donner l'illusion de l'activité et du pouvoir - longue tradition révolutionnaire que celle-ci, ou bien perspective européenne implicite également. Même des redécoupages plus historiques, qui étaient attendus par une partie de la population concernée, comme celui de la Bretagne, ne sont pas envisagés, et on se retrouve encore, par exemple, avec une Aquitaine bien éloignée du duché de jadis. Je ne parle même pas des noms génériques atroces et dépourvus d'âme qu'on va infliger à certains de ces ensembles artificiels. Voici quelques éléments ainsi qu'une carte, sur Le Figaro :
(Source - Le Figaro)
(Source - Le Figaro)Ce qu'il faut savoir sur la réforme territoriale
Home ACTUALITE Politique
Par Caroline Piquet, Service infographie du Figaro
Mis à jour le 03/06/2014 à 18:12
Publié le 03/06/2014 à 17:58
Quels seront les nouveaux pouvoirs des régions? Ce redécoupage sera-t-il vraiment une source d'économie? Que vont devenir les conseils généraux? Le Figaro vous propose les grands points à retenir... et à éclaircir.
Le président François Hollande a lancé mardi sa grande réforme territoriale de la France. Principal changement: les régions passeraient de 22 actuellement à 14 et gagneraient de nouveaux pouvoirs. Parallèlement, les intercommunalités verraient leurs compétences s'étendre, au détriment des conseils généraux qui devraient disparaître d'ici 2020. Retour sur les annonces du gouvernement et les incertitudes liées à ces mesures.
• Ce découpage en 14 régions est-il définitif?
Manuel Valls a expliqué qu'il pouvait «y avoir des évolutions» au nouveau découpage présenté hier soir, «le débat s'ouvre», a insisté le premier ministre, interrogé ce matin par Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV. Deux textes - l'un présenté par le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve, l'autre par la ministre de la réforme de l'Etat Marylise Lebranchu - seront présentés en conseil des ministres le 18 juin. Le premier, consacré au découpage des régions, sera examiné dès le mois de juillet par les sénateurs. Le second, concernant les compétences des échelons territoriales, arrivera quant à lui «plus tard au Parlement», explique-t-on au cabinet de Marylise Lebranchu, joint par Le Figaro.
• Une réforme pour quand?
Le gouvernement veut aller vite. Manuel Valls a indiqué ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale qu'il souhaitait que la loi soit promulguée «avant la fin de l'année». En attendant, un groupe de travail commun entre députés et sénateurs socialistes va plancher sur la réforme, selon Bruno Leroux, président du groupe PS à l'Assemblée.
• Pourquoi le gouvernement lance-t-il une telle réforme?
«Notre organisation territoriale a vieilli et les strates se sont accumulées (...) Le temps est donc venu de simplifier et clarifier», a justifié François Hollande dans une tribune publiée mardi dans des journaux régionaux. Le but est également de faire des économies et de doper la croissance des territoires, en faisant disparaître les conseils généraux au profit des régions et des intercommunalités.
• Quels seront les nouveaux pouvoirs de la région?
«Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilité», a déclaré François Hollande dans sa tribune, en précisant qu'elles auraient des compétences exclusives. Elles seront la seule collectivité à pouvoir soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d'emploi, à pouvoir intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l'aménagement et les grandes infrastructures. «La volonté du gouvernement, c'est d'avoir des régions économiquement fortes et cohérentes», a déclaré ce mardi Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur sur iTélé.
• Combien d'élus y siègeront?
Les régions «seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d'élus», a répondu le président de la République sans apporter plus de précisions.
• Quels noms seront donnés aux nouvelles régions fusionnées?
Dans un premier temps, «le nom des régions fusionnées sera l'assemblage des régions actuelles, a expliqué un proche conseiller de Manuel Valls au Figaro . On parlera donc de la région Poitou-Charentes-Centre-Limousin». Une fois que les régions seront constituées et les nouveaux conseils régionaux élus, les noms pourront être modifiés.
• Qui fixera les nouvelles capitales de ces super-régions?
Ce sera le rôle de l'Etat de les fixer par décret, explique-t-on à Matignon.
• Que vont devenir les départements?
«Le département en tant que cadre d'action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'Etat, autour des préfets et de l'administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui: garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d'avoir accès aux services publics où qu'ils se trouvent», a encore écrit François Hollande. En clair, les 101 départements subsisteront.
• Quel avenir pour les conseils généraux?
En revanche, les conseils généraux vont progressivement disparaître d'ici 2020. «Il faudra au moins trois ans pour transférer les compétences et les agents des conseils généraux», a déclaré Manuel Valls, toujours sur RMC-BFM TV ce mardi matin. Pendant cette période de transition, les conseils généraux conserveront un certain nombre de compétences, «ce qu'on appelle le bloc social (le RSA par exemple, NDLR) et la cohésion territoriale, notamment dans les territoires ruraux», a ajouté le locataire de Matignon, sans apporter de précision sur la révision constitutionnelle qu'implique un tel redécoupage administratif de la France.
• Que vont devenir les fonctionnaires des conseils généraux?
Les 270.000 agents travaillant dans les conseils généraux seront réaffectés. «De part leur statut, les fonctionnaires ne peuvent pas être licenciés, rappelle-t-on au cabinet de Marylise Lebranchu. Ce sera aux régions et aux conseils généraux de travailler ensemble pour organiser le transfert des agents», ajoute-t-on.
• Qui du pouvoir des intercommunalités?
Le président de la République estime qu'elles «sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter les projets». Par conséquent, le processus d'intégration des 36.700 communes «doit se poursuivre et s'amplifier». Alors qu'elles doivent actuellement regrouper 5000 habitants, les intercommunalités devront compter quelque 20.000 habitants à partir du 1er janvier 2017. A terme, l'intercommunalité sera «la structure de proximité et d'efficacité de l'action locale», a précisé François Hollande. Quels seront alors ses nouveaux pouvoirs issus des conseils généraux? Le cabinet de Marylise Lebranchu, interrogé à ce sujet, n'était pas en mesure de répondre à cette question.
• Ce redécoupage administratif permettra-t-il de faire des économies?
Le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale André Vallini a avancé que 10 milliards d'euros d'économies seront générés d'ici cinq à dix ans «en faisant des économies d'échelle, en supprimant les chevauchements de compétences, les doublons, on peut arriver à une dizaine de milliards d'euros d'économies». Néanmoins, les experts s'accordent à dire que la réduction du nombre de régions n'apportera pas d'importantes économies. Les marges de manoeuvre seront davantage possibles au niveau des intercommunalités.
• Pourquoi cette réforme va-t-elle être difficile à mettre en œuvre?
D'une part, le découpage des régions proposé par le gouvernement fait grincer des dents, y compris au sein de la gauche. Par ailleurs, le parti Radical de gauche a dénoncé «un coup de force» avec une réforme «où l'on fusionne des régions qui n'ont aucune histoire ni tradition en commun, et où l'on signe l'arrêt de mort du département». «On parle d'une réforme territoriale qui va changer le paysage français pour des décennies, ça ne se fait pas sur un coin de table à l'Elysée», a déploré pour sa part le député de droite (UMP) Xavier Bertrand.
D'autre part, la réussite de cette réforme dépendra des parlementaires. Pour réviser la Constitution, il faut une majorité des 3/5e au parlement, ce dont la gauche ne dispose pas. «Je veux croire qu'une majorité politique nette se dessinera» en ce sens, a toutefois déclaré le président de la République. Dans cette hypothèse, les élections régionales prévues au printemps 2015 seront repoussées de six mois.
(Lire la suite de l'article ici : Le Figaro)Régions : «Une réforme bricolée en dépit de notre Histoire»
Home ACTUALITE Politique
Par Marion Joseph
Mis à jour le 03/06/2014 à 18:05
Publié le 03/06/2014 à 16:52
INTERVIEW - Pour l'historien Dimitri Casali, la réforme territoriale de François Hollande fait resurgir le «danger du régionalisme».
LE FIGARO - D'où vient le découpage en 22 régions qui composent actuellement la France?
Dimitri CASALI* - Nos 22 régions sont nées en 1956, sous la IVe République, sous l'impulsion de Serge Antoine, un jeune énarque. Elles ont été, à l'époque, inspirées des anciennes provinces royales. Comme le disait Mirabeau, la France est un agrégat de peuples désunis. C'est le résultat des rois de France, mais aussi de la Révolution française et de l'Empire, qui ont réussi à réunir différentes populations. C'est une œuvre remarquable. Il faut la protéger et éviter le danger du régionalisme comme lorsqu'au XVe siècle le duché de Bourgogne avait menacé l'existence du royaume de France en allant jusqu'en Hollande. Notre pays est fort quand il est uni.
Dimitri Casali.
Ce n'est pas le cas avec la réforme territoriale présentée par François Hollande?
Face à un État français de plus en plus faible et au bricolage que propose cette réforme, le danger de voir resurgir le régionalisme nous guette bel et bien. Par exemple, si la future région Auvergne-Rhône-Alpes est une bonne idée, elle va aussi devenir un pôle hyper performant économiquement, et Lyon pourrait vouloir concurrencer Paris, comme c'est arrivé dans le passé. Autre exemple: la Picardie et la Champagne-Ardenne, qui doivent fusionner, sont deux régions antinomiques. Elles se sont toujours tourné le dos, avec une Picardie déchirée entre le domaine royal des Capétiens et les Flamands, avec le comte de Flandre. Cela aurait d'ailleurs été plus logique de rapprocher la Picardie du Nord-Pas-de-Calais et la Champagne-Ardenne de l'Alsace et de la Lorraine. Avec sa réforme, le gouvernement fait comme si l'histoire de France n'existait pas.
Aucune fusion de la nouvelle carte ne va dans le sens de notre histoire?
Si, une seule, celle du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, car, sous l'Ancien Régime, le Languedoc était une province très puissante qui rayonnait de Nîmes à Toulouse. Il y a en revanche plusieurs aberrations historiques. La Bretagne aurait ainsi dû fusionner avec les Pays de la Loire. Rappelons que la Bretagne s'étalait au XVIe siècle jusqu'à Nantes, où se trouve d'ailleurs le château de la duchesse Anne. Pareil avec la région Aquitaine qui débordait entre le Xe et le XIIe siècle jusqu'à Poitiers, Limoges et Saintes. Mais François Hollande a préféré ne pas toucher à l'Aquitaine et relier le Poitou-Charentes au Limousin et au Centre. On risque gros avec ce genre de bricolage, fait en dépit du bon sens et de notre histoire.
Re: Fiefs départements ou province
Oui, du pur bricolage, encore et toujours...
La Bretagne n'est pas encore prête d'être unie sur le plan administratif, avec le sire Auxiette et tous les autres qui ne veulent pas faire sauter le conglomérat appelé "pays-de-la-loire" (parce que quand même: une partie de la Bretagne, une partie du Poitou, l'Anjou, le Maine et un petit morceau du Perche, c'est à peu près ceci), pour des raisons de pouvoir personnel, "économiques" et idéologiques.
Ce qui est absurde aussi, c'est l'obsession de faire des gros machins à taille "européenne" (et pourquoi pas mondiale voire galactique tant qu'ils y sont!), pour "peser" dans la mondialisation. Bref, une histoire de pognon et de pouvoir pour ceux qui en seront à la tête...
Comme l'idée d'un super-État européen, des grosses régions, et aussi des grosses communes. Ces entités sont censées être la base des divisions administratives, et certains veulent encore les agrandir, pour faire comme les voisins, sous prétexte d'"économies", mais éloignant le pouvoir des gens, menaçant le maintien de services, surtout dans les zones rurales, alors que c'est le seul lieu où l'idée de démocratie est pertinent. Déjà qu'actuellement, les grandes villes sont des communes à part entière, et à côté de cela, la moitié des communes, ce sont des communes de moins de 400 habitants! Si bien que les grosses communes se voient être obligées d'être divisées en arrondissements, en quartiers, et parfois en quartiers encore plus petits... Non, il ne faudrait pas réduire le nombre des communes, il faudrait en créer ou recréer, c'est-à-dire notamment morceler vraiment les zones urbaines, si l'on veut faire des territoires de base, au plus proche de la population, et qu'ils aient un minimum de pouvoir pour leur échelle (parce que les quartiers des grandes villes, c'est purement consultatifs, il faut s'en remettre à un gros conseil municipal...).
Et les départements qui vont rester symboliquement, ces purs fruits de la Révolution, véritables absurdités, ne correspondant que rarement aux territoires historiques (et presque jamais au niveau des appellations). Dire que l'on peut m'appeler "morbihannais"... alors que le Morbihan n'est pas autre chose en vérité que le golfe au sud de Vannes, à plus de 80 km de chez moi...!
Mais pour revenir à l'échelon régional, et même supra-local, la logique de ceux qui nous gouvernent c'est l'économie, la compétitivité, le mondialisme, ou encore de pures considérations démographiques sans autre chose. En résumé, que des questions purement matérielles, où seuls les intérêts de quelques uns comptent vraiment, oubliant que ce sont des gens, des hommes que l'on gouverne, et qu'il existe des racines, une histoire, des identités, un sentiment d'appartenance, etc. En résumé, il existe une dimension immatérielle aussi, à ne pas négliger. Et cette dimension est plus forte, plus solide et plus durable que la dimension matérielle. Ils oublient (où font exprès) que ce n'est pas l'homme qui doit être au service de l'économie mais l'inverse. L'économie peut s'adapter à une division territoriale, si l'on se donne les moyens. Les gens, du moins ceux qui ont encore conscience de leurs racines, ne sont pas respectés par cette maudite République.
Vivent nos provinces et autres pays locaux, en nous, à défaut d'être légalement existants...
La Bretagne n'est pas encore prête d'être unie sur le plan administratif, avec le sire Auxiette et tous les autres qui ne veulent pas faire sauter le conglomérat appelé "pays-de-la-loire" (parce que quand même: une partie de la Bretagne, une partie du Poitou, l'Anjou, le Maine et un petit morceau du Perche, c'est à peu près ceci), pour des raisons de pouvoir personnel, "économiques" et idéologiques.
Ce qui est absurde aussi, c'est l'obsession de faire des gros machins à taille "européenne" (et pourquoi pas mondiale voire galactique tant qu'ils y sont!), pour "peser" dans la mondialisation. Bref, une histoire de pognon et de pouvoir pour ceux qui en seront à la tête...
Comme l'idée d'un super-État européen, des grosses régions, et aussi des grosses communes. Ces entités sont censées être la base des divisions administratives, et certains veulent encore les agrandir, pour faire comme les voisins, sous prétexte d'"économies", mais éloignant le pouvoir des gens, menaçant le maintien de services, surtout dans les zones rurales, alors que c'est le seul lieu où l'idée de démocratie est pertinent. Déjà qu'actuellement, les grandes villes sont des communes à part entière, et à côté de cela, la moitié des communes, ce sont des communes de moins de 400 habitants! Si bien que les grosses communes se voient être obligées d'être divisées en arrondissements, en quartiers, et parfois en quartiers encore plus petits... Non, il ne faudrait pas réduire le nombre des communes, il faudrait en créer ou recréer, c'est-à-dire notamment morceler vraiment les zones urbaines, si l'on veut faire des territoires de base, au plus proche de la population, et qu'ils aient un minimum de pouvoir pour leur échelle (parce que les quartiers des grandes villes, c'est purement consultatifs, il faut s'en remettre à un gros conseil municipal...).
Et les départements qui vont rester symboliquement, ces purs fruits de la Révolution, véritables absurdités, ne correspondant que rarement aux territoires historiques (et presque jamais au niveau des appellations). Dire que l'on peut m'appeler "morbihannais"... alors que le Morbihan n'est pas autre chose en vérité que le golfe au sud de Vannes, à plus de 80 km de chez moi...!
Mais pour revenir à l'échelon régional, et même supra-local, la logique de ceux qui nous gouvernent c'est l'économie, la compétitivité, le mondialisme, ou encore de pures considérations démographiques sans autre chose. En résumé, que des questions purement matérielles, où seuls les intérêts de quelques uns comptent vraiment, oubliant que ce sont des gens, des hommes que l'on gouverne, et qu'il existe des racines, une histoire, des identités, un sentiment d'appartenance, etc. En résumé, il existe une dimension immatérielle aussi, à ne pas négliger. Et cette dimension est plus forte, plus solide et plus durable que la dimension matérielle. Ils oublient (où font exprès) que ce n'est pas l'homme qui doit être au service de l'économie mais l'inverse. L'économie peut s'adapter à une division territoriale, si l'on se donne les moyens. Les gens, du moins ceux qui ont encore conscience de leurs racines, ne sont pas respectés par cette maudite République.
Vivent nos provinces et autres pays locaux, en nous, à défaut d'être légalement existants...
⸺⸺- Ecuyer
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Re: Fiefs départements ou province
FLF_BZH: Ce qui est dans nos cœurs existe parce que c'est justement ce qui EST!
Après ce découpage stupide me fait peur... C'est la France qui est décomposée pour ne plus être qu'un conglomérat de régions d'Europe supra-étatique.
Après, j'en suis arrivé- surtout pour ne pas faire de peine à Lastic, FLF_BZH et tous nos vaillants jeunes hommes du forum, à me dire qu'ils auront beau faire n'importe quoi, nos contrées, elles sont inscrites dans nos cœurs pour toujours. Alors, laissons- les s'ammuser ces porcs de républicains. Ils ne peuvent plus nous toucher: Les dimensions qu'ils essaient d'habiter sont autres que ce que nous sommes. Alors, qu'ils jouent... Notre dimension est tellement supérieurement Autre!
Après ce découpage stupide me fait peur... C'est la France qui est décomposée pour ne plus être qu'un conglomérat de régions d'Europe supra-étatique.
Après, j'en suis arrivé- surtout pour ne pas faire de peine à Lastic, FLF_BZH et tous nos vaillants jeunes hommes du forum, à me dire qu'ils auront beau faire n'importe quoi, nos contrées, elles sont inscrites dans nos cœurs pour toujours. Alors, laissons- les s'ammuser ces porcs de républicains. Ils ne peuvent plus nous toucher: Les dimensions qu'ils essaient d'habiter sont autres que ce que nous sommes. Alors, qu'ils jouent... Notre dimension est tellement supérieurement Autre!
Calliope- Vicomte
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