Villiers-le-Bel : nouvelle furie barbare

Le maire de Villiers-le-Bel appelle au calme après les échauffourées d’hier soir. Une enquête a été ouverte pour «faits d’homicide involontaire et de non assistance à personnes en danger».

Le calme est revenu après les violences de la soirée de dimanche à Villiers-le-Bel. Pendant près de six heures, dimanche soir, jeunes et force de police se sont affrontés dans cette commune du Val d’Oise et dans des communes alentours. Bilan : vingt-cinq policiers et un pompiers blessés, dont deux policiers gravement.

Il y a des dégâts «importants», selon le maire de Villiers-le-Bel, Didier Vaillant. Le poste de police de la commune de Villiers-le-Bel a été brûlé, celui d’Arnouville saccagé. Du mobilier urbain, deux garages de Villiers-le-Bel, un Mc Donald, une station service de Gonesse, ainsi que deux magasins ont été brûlés et plusieurs vitrines de commerce brisées. 28 voitures ont été brûlés de même que 18 poubelles. Huit personnes ont été interpellés.

Lire la suite de l'article ici.

Cela se passe de commentaires... Comme à chaque fois que les barbares de l'intérieur sont mécontents d'un quelconque incident, ils se croient autorisés à tout casser, d'autant que les familles des deux morts comprennent les violences et ne les condamnent pas d'après ce qui a été dit aux infos (évidemment, quand on n'éduque pas ses enfants et qu'à 15 ans ils sont en train de rouler comme des malades sans casques, qu'on ne s'étonne pas de la mentalité des parents !).

Jean-Marie Le Pen s'est déjà exprimé brièvement sur ces incidents ici :

«Les populations se mobilisent quelle que soit la raison et créent des problèmes de sécurité publique, et pèseront d'un poids de plus en plus lourd au fur et à mesure que, comme je le déplore, le poids des immigrés dans notre pays sera de plus en plus grand», a déclaré M. Le Pen à l'issue d'un entretien sur la réforme des institutions à Matignon.

«Il y a une surpopulation étrangère dans nos banlieues, il y a un sous-emploi, ce qui fait que beaucoup de gens ont la faculté de se promener, de jouer de la moto ou de toutes sortes d'instruments, souvent avec des voitures volées d'ailleurs», a-t-il poursuivi. «Cela crée des problèmes et en créera de plus en plus malheureusement, tant qu'on n'aura pas touché au fondamental, qui est l'immigration en France».

Petit bilan notamment dans cet article du Monde qui narre de véritables scènes de guérilla urbaine d'une façon très vivante ou encore un petit coup de gueule sur mon blogue.

En résumé, environ 82 policiers blessés pour la nuit dernière, dont plusieurs gravement à cause de l'utilisation de fusils à pompe et de chevrotines (!), et donc, selon le témoignage des policiers, une intensité dans la violence encore aggravée par rapport aux révoltes anti-françaises de 2005. Une école maternelle et une bibliothèque ont été brûlées, plusieurs vitrines de magasins brisées, sans compter une certaine contagion à six communes voisines dont Sarcelles et bon nombre de voitures incendiées, comme de coutume (et pendant ce temps, on ne parle presque plus de cette pauvre jeune femme assassinée par un Turc récidiviste dans le RER : on voit d'ailleurs quelles portions de la population républicaine savent faire preuve de dignité dans le deuil ou non).

Le plus délirant reste sans doute la façon de discourir du premier ministre et du ministre de l'Intérieur, le premier évoquant de simples "criminels" (c'est déjà mieux que les excuses de gauche mais en situation de guerre civile on parle bien d'ennemis, ou ici de barbares en ce qui me concerne), les deux se retranchant derrière le travail de la Justice. Je crois qu'un tir à balles réelles de la police aurait le mérite de remettre les choses en ordre rapidement, suivi de l'expulsion du territoire français de tous les émeutiers d'origine étrangère.

Décidément, voilà de "beaux" événements pour le jour de mon anniversaire qui est aussi celui de la mort de Clovis en 511...

La réaction du n°2 (voire n°1 du MPF... ), Mr Peltier, est surprenante :

"Ces nouvelles émeutes posent la question de l’extrême fragilité du pacte républicain dans certaines banlieues."

"Il faut ensuite tout faire pour consolider définitivement le pacte républicain dans les zones sensibles. Cela passe par une politique de l’emploi, mais aussi par une politique d’intégration ambitieuse."

"la priorité est double : justice sociale pour celles et ceux qui, par le travail, le mérite et l'effort, souhaitent s'en sortir ; et fermeté républicaine implacable pour la minorité qui rejette tous les repères et toutes les valeurs de notre société. La réponse de l'Etat face à ces émeutes doit être rapide, claire et efficace : tant que cette minorité délinquante ne sera pas sanctionnée avec la plus grande sévérité, c'est l'ensemble des banlieues françaises qui seront tirées vers le bas. Courage aux forces de l'ordre et que vive la République !"

Je crois que le MPF a définitivement touché le fond...

Peltier, numéro un ou numéro deux du MPF, c'est vrai qu'on ne sait plus bien ! Ce pauvre Villiers a décidément raccroché les gants, il ferait mieux de rejoindre l'Alliance Royale pour pouvoir affirmer ses vraies convictions qui sont, j'en suis certain, contre-révolutionnaires au fond de lui et pour se désolidariser de la verve toute républicaine du jeune ambitieux qui, il faut bien le dire, n'en rate vraiment pas une... C'est comme pendant la campagne présidentielle, de la république à toutes les sauces, et pas une fois le mot France - même si dans un sens le bougre a raison, notre régime n'est pas bien français, et il faut éviter de faire trop le français quand on espère comme lui s'y agréger... Ce qu'il préconise est de plus utopique, notamment parce que le marché de l'emploi a un gros problème et parce que les populations musulmanes ne peuvent pas - et ne veulent pas ! - s'intégrer chez nous. Mais cela, Peltier le sait bien, lui qui veut être républicain et a bien compris que dès l'origine de ce régime en 1789, selon l'article premier de la déclaration des droits de l'homme, un individu ne peut être discriminé selon son origine et sa religion. Ce genre d'écueil aurait pu être évité sous une monarchie catholique : il faudrait faire comme sous Louis XIV, réprimer les révoltes avec force et justice à la fois, et bannir du royaume les religions incompatibles avec notre identité, aujourd'hui l'islam ! On ne peut pas être français et républicain à la fois, il faut choisir.

Les émeutes 2007 sont plus destructrices qu'en 2005
Dans Le Monde, Luc Bronner estime que les nouvelles émeutes diffèrent de celles de 2005 :

"La première différence, fondamentale, tient à la chronologie. En 2005, les événements survenus à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avaient été le point de départ, clairement identifié, d'un mouvement national. [...] En 2007, [...] Villiers-le-Bel ne constitue pas un point de départ, mais une étape dans une longue dégradation. Car l'erreur, à trop s'interroger sur les risques de reproduction des émeutes de 2005, serait d'oublier l'accumulation d'événements graves intervenus depuis un an dans les quartiers sensibles [...] : agressions de policiers aux Tarterêts (Essonne) et aux Mureaux [...] incendies de bus [...] violences urbaines de Cergy [...] agressions de pompiers et de policiers, incendies de bâtiments publics [...] violences dans un quartier d'Aulnay-sous-Bois [...] l'émeute de la gare du Nord, en mars, même si elle a eu lieu dans Paris.

Ces incidents témoignent - deuxième différence majeure avec 2005 - d'un changement de cibles. Comme en 2005, les émeutiers visent toujours des locaux publics et privés [...] et continuent de brûler des voitures [...]. Mais ils s'en prennent, plus fréquemment, aux forces de l'ordre, comme le montre le nombre très élevé de policiers blessés en deux nuits à Villiers-le-Bel (plus d'une centaine). En 2005 [...] le ministère de l'intérieur avait recensé 5 143 actes de violences collectives à l'encontre des services de sécurité, de secours et de santé. En 2006 [...] il a comptabilisé un peu plus de 5 600 faits, soit près de 10% de hausse. [...]

La troisième différence essentielle est l'intention affichée [...] de blesser grièvement, voire de tuer des policiers ou des pompiers. De ce point de vue, l'événement le plus grave de ces derniers mois est probablement la découverte, à Aulnay-sous-Bois, le 3 novembre, d'une bouteille de gaz sur laquelle avaient été scotchées des boîtes de clous. [...] L'usage d'armes, à Villiers-le-Bel, s'inscrit dans cette logique [...].

Villiers-le-Bel n'est donc pas un tournant, mais un révélateur d'une tendance plus ancienne. [...] Le plus grave est que tous les acteurs politiques assistent à cette dérive sans savoir quoi faire. [...] 2007 n'est pas 2005, sauf sur un point : les pouvoirs publics ne savent toujours pas comment réagir."

Michel Janva

source :

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il faudrait faire comme sous Louis XIV, réprimer les révoltes avec force et justice à la fois, et bannir du royaume les religions incompatibles avec notre identité, aujourd'hui l'islam ! On ne peut pas être français et républicain à la fois, il faut choisir

Excellente idée !!!
Je crains malheureusement que Nicolas n'ait pas grand chose en commun avec notre grand Louis...

Effectivement, non seulement "Nicolas" n'a absolument rien à voir avec Louis le Grand, mais quand bien même il aurait quelque affinité avec notre francité et notre gloire d'antan, il n'en pourrait rien exprimer dans un cadre républicain (voir les fameux appels au Conseil constitutionnel). C'est bien pour cela qu'il faut clairement considérer qu'une république réactionnaire est une utopie. Le problème est en France institutionnel avant même d'être humain, et le thème de l'homme providentiel est un leurre terrible.