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Attentats du 13 novembre : il faut ressusciter la France

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Message par Mickaelus Ven 20 Nov 2015, 19:48

Je vous propose un petit texte que j'ai publié sur mon site, en réaction aux tristes événements d'il y a une semaine :

« L'Hiver vient », telle est l'expression utilisée par George R. R. Martin dans sa célèbre saga médiévale-fantastique Le Trône de Fer, afin d'annoncer non seulement une longue période hivernale, mais aussi voire surtout une période de troubles et de difficultés incalculables. En France, ou plutôt dans ce pays qui fut la France et qui s'appelle désormais la République, l'hiver est déjà venu, c'est-à-dire cet hiver des idées et de la spiritualité qui paralyse les consciences, les esprits, et empêche tout espoir de renouveau, ou pour employer un terme chrétien plus judicieux, de résurrection. Car si la France éternelle n'est pas morte dans le cœur de ses derniers fidèles, elle se trouve dans un état de non-existence politique – la République étant là comme une régence illégale qui n'en finit pas. Et l'on se prend à prier pour son retour, comme jadis on espérait outre-Manche le retour du roi Arthur, défait dans la guerre contre son fils Mordred mais pas tout à fait mort, coincé quelque part entre les deux mondes sur l'île d'Avalon. Certes, l'attente peut s'avérer longue quand son objet se fait de plus en plus mythique ! Ou bien elle peut être brisée, comme quand Henri II Plantagenêt découvre opportunément le tombeau du roi Arthur pour dire à ses sujets : n'attendez-plus, n'espérez plus, c'est terminé.

Depuis les attentats commis à Paris en ce sinistre vendredi 13 du mois de novembre, des hommes politiques se complaisent à déclamer que les choses ont changé, que plus rien ne sera jamais comme avant – comme pour faire montre de leur détermination à leurs électorats, ou à leurs clients qui veulent encore essayer de croire que la grande entreprise démocratique est encore capable d'assurer leur sécurité. La grande entreprise bourgeoise – à la communication démocrate et aux pratiques totalitaires, délocalisée depuis quelques décennies à Bruxelles, a pris acte de l'état de guerre : on veut toucher au grand marché libéral et libertaire par la Terreur verte. Pourtant, l'attaque du 11 janvier menée contre Charlie Hebdo était déjà sans ambiguïté à cet égard : on avait mené une mission militaire en plein Paris, certes à une échelle bien moindre qu'en ce 13 novembre, pour signifier que le territoire de la République était déjà une terre d'Islam et que critiquer le prophète Mahomet constituait un délit de blasphème. On avait ensuite connu une grande manifestation dite républicaine, qu'on avoua plus tard avoir rassemblé une majorité de gens de gauche... Et puis on a attendu : on a laissé les imams prêcher contre les « porcs chrétiens », sans comprendre qu'on mettait aussi bien les Français anciens – réactionnaires au sens large ou nationalistes – que les nouveaux – comprendre, les républicains athées de tout poil – dans l'équation. On a laissé les frontières grandes ouvertes pour accueillir toute la misère du monde, celle-là même créée de toute pièce par les États-Unis dans la région irakienne et syrienne, et par tous ses alliés, dont la France, vendant des armes à des groupes rebelles islamistes pour le moins troubles, fermant les yeux sur le double-jeu de la Turquie dont la vocation serait toujours d'intégrer l'Europe à terme, ou sur les prétendus alliés sunnites comme l'Arabie Saoudite ou encore le Qatar, qui rachètent la France par morceaux dans les grandes villes. François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls ont été incapables de prendre la mesure de la situation, mais le pouvaient-ils seulement du fait que tous ces gens utilisent le même logiciel idéologique périmé, pour ne pas voir une réalité méprisée ?
Lire la suite de l'article ici : le trône et l'autel.
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Message par Calliope Dim 22 Nov 2015, 20:31

Je doute de plus en plus en la possibilité d'un choc des civilisations. Le territoire administré par la république française n'est qu'un désert culturel d'où n'émerge aucune civilisation, aucune âme. Bien sûr, quelques musulmans vocifèrent et obtiennent des mosquées. Mais c'est la même chose pour les fils de descendants républicains espagnols qui proclament une "Toulouse espagnole" et qui obtiennent plein de subventions! C'est la même chose pour les bretons qui se mettent à revendiquer le paganisme celte etc... Dans un néant civilisationnel, il suffit d'oser pour s'installer, et, tout le monde en profite autant de sa religion que de ses fantasmes.
Ce que je trouve le plus terrifiant dans les attentats du 13 Novembre est qu'ils semblent renforcer la république à un niveau inimaginable. J'ai vu les enseignants anciennement communistes de "riposte laïque" aspirer clairement en une tyrannie républicaine ultra-autoritaire. Nous voyons des couvre-feux être proclamés par des petits maires de 22 Heures à 07 Heures. Bref, les libertés déjà bien minces en république sont en train d'être effacées. Par là, je trouve que les musulmans ont un rôle trop bienvenu pour être crédible. Je crois profondément que la république utilise ces "islamistes" qu'elle a elle-même fabriqués pour permettre une tyrannie comme jamais l'humanité n'en a vu. Car, il ne faut pas être dupe:
- L'Europe a ouvert ses frontières. Alors pourquoi ne pas faire venir tous ces "migrants" par avion sécurisé et non depuis des passeurs? Cela n'a aucun sens si ce n'est celui du grand spectacle!
- J'ai vu il y a 20 ans des musulmans fuir la France dans la mesure où ils avaient peur de l'Islam de France. Qu'a fait la république? Rien.
Quand un attentat à Paris ou Bruxelles fera 2000 à 3000 victimes au gaz sarin, par exemple, l'occasion sera venue pour la république de devenir ultra-totalitaire. Dynamique qui est inscrite dans ses gênes. Et, la république agira avec les musulmans comme elle l'a déjà fait avec les catholiques, avec son Roi, avec sa défunte aristocratie, avec ses Universités, avec ses bibliothèques: Elle les détruira et en fera des petites choses dociles comme ces prêtres que j'ai connus qui gratouillent de la guitare en chantant des paroles niaiseuses sur le vivre-ensemble. La république a déjà accusé les musulmans d'être amoureux de la mort et du néant depuis ses auto-proclamés philosophes qui ne sont que des larbins de l'air du temps. Je pense que les musulmans sont la prochaine cible. On les laisse s'installer pour renforcer son pouvoir omni-potent avant de les massacrer. Je crains que çà ne soit le plan infect que la république leur réserve.

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Message par Mickaelus Lun 23 Nov 2015, 18:47

Je ne suis pas en désaccord sur l'aspect le plus important de cette analyse, c'est-à-dire celui qui concerne la définition à la fois autoritaire et nihiliste de la république, même si on a tendance, dans le camp réactionnaire en général, à la considérer comme amoindrie, par l'Europe, par les États-Unis, etc. Même s'il faut comprendre que le fait qu'elle se soit plus ou moins fondue dans une "république" en plus grand, ne lui ôte pas ses instincts propres, les sous-gouverneurs recevant, de plus, leurs ordres de personnages sinistres du même acabit qu'eux. De manière plus circonstancielle, il est à la fois inquiétant et risible de voir comment François Hollande et ses sbires profitent des événements tragiques de cette espèce, pour redorer un peu leur blason, si je puis dire, en reprenant les envies sécuritaires droitières. Nous savions déjà que nous étions espionnés de toute façon, il suffit de songer aux affaires d'écoutes qui surgissent régulièrement via les États-Unis et l'Allemagne pour se dire que si les "Grands" en usent entre eux, les "petits" n'y échappent nécessairement pas. Cela étant dit, le fait d'avoir une police et des services de renseignement n'est pas le problème en soi, le problème c'est la cause et le régime qu'ils servent.

Sur la question du nihilisme, c'est on ne peut plus vrai que le vide spirituel abyssal encouragé depuis la Révolution, au détriment de la religion catholique principalement, a poussé des Français, d'origine lointaine ou non il faut le reconnaître, à embrasser des spiritualités, et d'ailleurs ceux qui ne rejettent pas la laïcité privilégient des courants non codifiés, hors "églises." Le bouddhisme, qui tient autant d'une philosophie de l'existence que du spirituel à mon sens ; le paganisme effectivement, qui est devenu un folklore informel depuis longtemps, car on ne risque pas de retrouver de vrais druides s'agissant des Celtes ; tous les avatars de la magie et de l'ésotérisme qui sont liés à cela, ou à une façon d'expliquer le monde qui ne passe pas par la rationalité scientiste, mais pas par la religion non plus. J'ai même croisé sur internet des gens baptisés catholique tombés dans le paganisme nordique, c'est dire jusqu'où cela va. Et on pourrait encore citer la pseudo-religion jedi issue des films Star Wars, qui fait parler d'elle en Grande-Bretagne, et son concept de Force qui me rappelle surtout le panthéisme, ou la divinisation de la Nature. Et puis à côté de cela, il y a l'islam, dépourvu d'un clergé aussi formel que le catholique, mais qui véhicule encore des valeurs bien viriles.

A priori, une alliance sincère entre la république et l'islam n'a aucune raison d'être, je suis encore d'accord là-dessus. Les valeurs musulmanes, quelle que soit l'interprétation du Coran que l'on fasse, sont bien plus proche de l'intégrisme chrétien, comme diraient nos ennemis, que du progressisme républicain, sur toutes les questions morales (homosexualité, avortement, place de la femme dans la société, etc.) ; pire encore, il n'existe aucun concept de laïcité dans ce code juridique religieux qu'est l'islam, alors que le catholicisme, nous le savons avec la royauté, distingue les pouvoirs temporel et spirituel (certes, il y a eu des tendances à la confusion parfois comme sous Charlemagne, ce qu'on appelle le césaro-papisme, mais c'étaient des exceptions). Pour autant, il y a tout de même des données qu'il ne faut pas négliger non plus : la laïcité républicaine est dominatrice, et elle a effectivement dompté le clergé français depuis longtemps (à part quelques exceptions) à mon grand regret, mais la religion des droits de l'homme prône aussi l'égalité et la liberté des cultes. Il n'y aura donc pas de remise en question de la pratique de l'islam en France, mais on cherche à faire naître ce qu'on appelle un "islam de France", soit une interprétation républicaine du Coran, qui ne pourrait voir le jour qu'en coupant les ponts avec la domination spirituelle du Maghreb et des puissances sunnites.

A propos du massacre à venir par la république, soit faire des musulmans les futurs Vendéens de 1793 si j'ai bien suivi l'idée, je suis beaucoup plus mitigé. A mes yeux, le but ultime est la fragmentation individualiste de la société pour la plonger dans le mondialisme, et cela a nécessité le métissage intensif et donc la disparition de ce qu'on qualifie de "France moisie", les racines chrétiennes en premier lieu bien évidemment. J'emploie le passé composé parce que c'est en cours. De plus, que la république soit un régime plein de duplicité, c'est un fait ; mais l'islam est une religion politique et juridique qui possède la même qualité, si je puis dire. Là où on peut évoquer le terrorisme rouge sournois de la république, il existe en face le terrorisme vert musulman. Les deux modèles de société ont la violence et la conquête inscrits à la base de leur existence. A vrai dire, j'ignore pour ma part s'il existe un complot pour le renforcement de la république, car je ne vois pas bien en quoi elle en a besoin, elle possède tous les pouvoirs depuis des lustres. L'URSS est passée chez nous. Mais d'après ce que je lis dans le dernier livre de Villiers, il y aurait déjà 15 % de musulmans dans l'armée de la république française ; il y a des pans entiers des grandes villes de notre territoire qui sont devenus musulmans. J'ignore si quelques musulmans sont partis il y a vingt ans, mais ce qui est certain, c'est qu'il en rentre énormément plus qu'il n'en part, notamment via le regroupement familial depuis quelques décennies, et via ces migrations qui renforcent le métissage culturel. Spectacle ou pas, ils viennent et ils vont rester, alors qu'on sait bien que les chrétiens d'Orient sont minoritaires. J'attends aussi de voir combien de temps les frontières vont être fermées.

Pour ma part, je vois un jeu de dupes entre deux prédateurs qui s'arrachent la dépouille de la France. Je ne vois aucune raison d'en excuser un plus que l'autre. La guerre de civilisation a toujours existé avec l'islam. Je ne parle pas forcément d'une guerre par les armes, mais des principes civilisationnels qui s'entrechoquent. Les contre-valeurs de la république ne sont pas nôtres, mais l'installation de millions et de millions de musulmans en Europe (et même ailleurs, le premier ministre canadien a déjà "commandé" ses 25000 migrants, au grand dam d'une partie de sa population) constituera un problème d'une manière ou d'une autre. Je n'oublierai jamais l'Espagne wisigothique ni l'empire byzantin, ni les assauts turcs jusqu'à Vienne (navré, François Ier). Nous verrons bien qui mangera l'autre, mais la démographie ne pardonnera pas plus que les idées à mon avis, et le camp vert risque d'avoir les deux dans quelques décennies.
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Message par Calliope Lun 23 Nov 2015, 21:09

Dans les années 2000, j'ai adhéré aux idées de l'islamo-vigilance ( notamment depuis Greslin et "Occidentalis"). Mais, à l'époque je déplorai déjà les provocations depuis les "apéros-saucissons-pinards". Actuellement, ces bouffonneries sont l'apanage de la racaille néo-communiste. Ces "dynamiques" qui cherchent le nationalisme ne sont que des avatars des pires républicanismes: Occultons l'Etre au nom de l'auto-affirmation de la gueuse dans toutes ses perversions! Et balançons à la benne toute dynamique ontologique quelle que soit son essence. Nous en sommes là!
En tant que personne humaine, je dois dire face au complot républicain qui réalise son chemin de haine:
- Je dois ma vie à un tunisien musulman qui n'en a rien eu à faire que je sois un gars du MPF.
- J'ai vu mon ami Mokhtar pleurer parce qu'il a épousé une femme juive et qu'il pensait que depuis la France pouvait re-naître une fraternité universelle... La "France" administrative l'a poussé au retour au "pays"... Mais des très méchants sont venus le remplacer qui n'avaient ni fortune, ni métier, ni diplômes; quelle étrange logique que celle de la république!...
Tout cela est trop énorme: Il n'y a pas de "camp vert". Pour que celui-ci existe, il faudrait qu'il y en ait un en face. Hors ce n'est pas le cas. Ce "camp vert" est artificiel et est crée par la république de toute pièce.
La république est ruinée: Depuis le 25 Août, le compte en banque des français peut être réduit à 0. C'est fini. Si la république vide les comptes bancaires des français, c'est la guerre civile. Donc... Il faut un ennemi pour justifier la mise en ruine des fortunes particulières: L'Islam. Une entité montée de toute pièce depuis la république française et son petit "toutou": Les USA. Ainsi, si tu as vendu ta maison de famille, la PMI de ton grand-père, t'as pas le choix: La France a un ennemi qui tue tes "compatriotes". Donc, si tu es ruiné, c'est au nom de la "solidarité nationale". Donc, tu acceptes. C'est aussi simple que çà. La république est en faillite totale et sait très bien que si elle ne veut pas disparaître, elle a besoin du "Peuple": Hors, le Peuple ne peut faire "Un" qu'en haïssant. Les français ne se retrouvent que dans la haine. Et la haine est destinée à être incarnée dans le "bougnoul". Les français vont accepter leur ruine économique dans la mesure où la république est sur le point d'évoquer la nécessité de détruire l'Islam au nom de la solidarité nationale. Quelle aubaine pour le statu quo!!!

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Message par Mickaelus Jeu 26 Nov 2015, 22:57

Je comprends très bien ce que tu veux dire - ou du moins je le crois, en évoquant ces partis ou mouvements critiques ou méfiants envers l'islam, qui embrassent pour ce faire un nationalisme laïcard, mais c'est plus compliqué que cela. Au sein même de ces groupes, il existe des profils divers, même au sein du Front National pour prendre le cas le plus connu. Marine Le Pen n'évoque quasiment jamais la religion pour se concentrer sur la problématique de la masse migratoire, tandis que sa nièce Marion, on le constate dans divers articles, a une sensibilité qui la rend parfois plus proche de ce qu'on trouvait dans la bourgeoisie catholique. C'est-à-dire qu'il existe chez ces personnes qui militent dans des groupes républicains, le sentiment diffus de l'importance du catholicisme et de la religion en général, sans parvenir à l'accorder vraiment avec la vision républicaine de la laïcité. De la même façon qu'à l'époque où j'ai brièvement adhéré au MPF il y a bientôt dix ans, je ne me reconnaissais pas dans cette "charte républicaine pour la construction des mosquées" qu'on nous proposait comme la solution miracle : la France a-t-elle jamais eu besoin de se positionner de cette étrange façon quand elle était elle-même, royale et catholique ? Être sur la défensive ne m'a jamais paru vraiment français.

Ensuite, ta vision implique plusieurs arguments, même si tu ne les formules de manière très implicite qu'à partir de quelques exemples. Je vais essayer de donner la mienne.

Il n'est pas question ici de prétendre que tous les musulmans sont des barbares n'attendant qu'une occasion propice pour égorger le premier chrétien ou athée venu, ou bien des monstres dignes des envahisseurs reptiliens à la peau synthétique humaine de la série de science-fiction "V." Ce n'est pas la problématique : oui, être musulman et disposer de qualités humaines n'est pas incompatible, bien évidemment, tout comme jadis on vantait l'esprit de chevalerie de Saladin, ou le raffinement des civilisations mahométanes, Thomas d'Aquin lui-même ne dédaignant pas de converser avec des théologiens musulmans dans son œuvre. Mais je crois que ce serait faire gravement erreur, que d'analyser une telle situation en partant des individus uniquement, ce qui confinerait au relativisme.

J'ai rencontré, quand j'étais à l'université, une musulmane voilée venant d'Algérie avec qui j'avais des cours en commun. En Master, les gens sont moins nombreux et on lie plus facilement connaissance ; j'ai donc discuté avec cette demoiselle, bien que j'avais déjà les mêmes idées qu'aujourd'hui. Elle me disait qu'elle ne comprenait pas le comportement des musulmans de France, ceux qui sont violents j'entends, prétendait apprécier Benoît XVI, alors toujours Saint Père effectif, et que l'islam acceptait tout le monde, en référence à Jésus. Eh bien l'échange cordial ne m'a pas empêché de dire pourquoi il existait un problème théologique avec l'islam, inscrit dans la violence du Coran, dans le comportement guerrier de Mahomet qui présente un modèle impossible à effacer pour quiconque veut le suivre, tandis que non, le Jésus de l'islam n'est définitivement pas le même que celui des Chrétiens. Le dialogue religieux sur une base égalitaire, est voué à l'échec.

Voilà où se situe précisément le problème pour moi : aujourd'hui, on veut nous faire accepter l'islam, que ce soit intéressé d'une manière ou d'une autre ou pas, en nous faisant croire qu'on peut être un bon musulman en niant le Coran par pans entiers et le modèle de Mahomet. C'est de l'escroquerie intellectuelle pure et simple. Je suis désolé, mais d'après une vision française, et je ne parle pas de république, on ne peut pas faire comme si la foi musulmane était un simple élan spirituel comme un autre. Oui, l'élan spirituel et la foi en tant que tels sont toujours respectables, mais si on fait de la politique ou de la théologie, on ne peut pas faire comme si le contenu de cette foi était sans incidence sur le discours de vérité ou sur la société civile.

J'irai plus loin, puisqu'ici est défendu le modèle de la monarchie française traditionnelle. Il ne faut pas oublier que le roi de France, roi Très-Chrétien, Fils aîné de l’Église, ne peut régner qu'en tant qu'il est catholique, et prononce lors de son sacre un serment inviolable qui implique notamment de veiller à ce que l'hérésie ne prenne pas pied dans le royaume. Là où l'on peut s'entendre un peu, sous certaines conditions, avec des juifs et des protestants très minoritaires (je ne parle des orthodoxes dont ce n'est pas la sphère d'influence), l'islam pose un problème évident. Aujourd'hui, les musulmans dits modérés qui s'expriment dans les médias, je pense à Malek Chebel notamment, réclament un islam de France dépendant de la république, qui gérerait une sorte de clergé dont cette religion est dépourvue, un imam ne possédant pas de qualité sacerdotale contrairement à un prêtre. On a donc ce double problème : l'islam en tant que religion, est une négation pure et simple du catholicisme qui est la religion d’État naturelle de la monarchie française, et les musulmans dits modérés d'aujourd'hui appellent à une vassalisation républicaine, quand les autres ont une suzeraineté étrangère (Daech, Arabie Saoudite, Maghreb, etc.). La vérité est celle-ci : aucune de ces formes d'islam n'est compatible avec la définition légitismiste de la France.

Imagine-t-on, dans le cas d'une restauration du roi de France - je veux parler d'une monarchie qui disposerait au moins de l'assise de la Charte de 1814 et non pas d'une acception purement parlementaire, imagine-t-on que les représentants de l'islam accepteraient de se soumettre à un régime dont la hiérarchisation en faveur du catholicisme consubstantiel à l'idée de France serait proclamée et évidente ? J'en doute fortement. La coexistence pacifique entre musulmans et chrétiens, avec une forte présence numérique des premiers, s'est toujours faite au détriment des seconds. A mon sens, l'"islam de France" est un contresens, l"islam républicain" un mensonge. Il y a simplement un point de vue que l'on n'ose pas donner dans ce pays et qui est pourtant le plus évident : si l'on a tant de mal à acclimater l'islam soit à la modernité, soit à la francité, c'est peut-être tout simplement parce que ce n'est théologiquement pas possible. Et à ce moment-là, il existe bien une solution, celle de la conversion au christianisme. Malheureusement, la papauté comme le clergé français, ne parlent que de dialogue religieux, ou d'un élan dans la foi déconnecté de toute recherche de Vérité. On se souviendra du pauvre Benoît XVI qui, il y a dix ans, avait subi les foudres médiatiques pour avoir posé la simple question du rapport entre l'islam et la raison.

Pour ma part, je ne dis que ceci : unir les peuples de France sous l'égide du roi de France, demandera de rendre les individus qui ne souscrivent pas à la violence de l'islam, à une foi qui n'est pas ennemie de la France, mais qui fait partie de son histoire et de son identité. Sinon, ce n'est que de l'hypocrisie et de la malhonnêteté : prétendre rejeter les sourates violentes, le modèle du prophète, tout en demeurant fidèle à l'islam, c'est l'incohérence même. Si, d'un point de vue individuel, on nie cette nécessité de réflexion historique, politique, théologique sur les religions, c'est possible, mais ce n'est plus du légitimisme, c'est de l'humanisme et cela relève d'une logique proprement post-révolutionnaire.


Pour la république, je pense qu'elle n'a plus tellement besoin du peuple étant donné qu'elle devient de plus en plus un écran qui cache le mondialisme et ses intérêts : il ne faut pas trop oublier que le peuple n'a plus tant son mot à dire depuis que le pouvoir est parti pour Bruxelles et que la fortune est accumulée par des grands patrons hors-sol. Le peuple est là, parqué dans ses petites cases administratives, sans histoire, sans racines, interchangeable via des vagues de malheureux, dont on ruine les patries d'origine au lieu de les relever et de les christianiser. Oui, c'est bien triste effectivement. Il n'en reste pas moins vrai que le pouvoir républicain se sert des événements récents pour tenter de retrouver une légitimité idéologique, pour grimer Hollande en "bon chef de guerre" comme on le lit dans la presse. Mais on voit bien qu'il n'est pas du tout question de s'en prendre à l'islam ou aux arabes en tant que tels : la distinction entre islam et islamisme opère toujours à plein.

Après, on peut considérer que l'espèce de constitution civile pour les imams que réclament les "musulmans modérés" médiatiques, est une façon de s'en prendre à l'islam réel. Mais il n'y a guère de complot ici, la république a toujours agi ainsi avec les religions, elles doivent se vider de leur substance pour être compatibles. C'est triste d'un point de vue formel, mais n'ayant aucune affinité avec cette religion de manière historique ou théologique, ce n'est pas mon combat. En plus, je ne crois pas trop au courant de "haine unificatrice" sur le long terme, ça va probablement se fissurer rapidement, la démocratie c'est comme ça : les carrières, toutes fausses soient-elles, nécessitent d'adopter des postures médiatiques antagonistes pour se rendre intéressant pour l'électeur, lui donner l'illusion qu'on peut faire quelque chose de concret.

Sur la question du "camp vert" : pour moi cela signifie l'islam en tant que texte sacré et en tant que dogme, qui fournit à jamais l'impératif de la lutte contre ce qui n'est pas lui, de la conquête des territoires infidèles. C'est un camp religieux, sans clergé qui plus est, mais pas un camp politique bien sûr. Aujourd'hui nous avons notamment les sunnites et les chiites, mais il a très tôt existé des divisions. Les États croisés ont dû leur survie, bien éphémère pourtant, aux conflits qui existaient entre tous ces émirs et califes : quand Saladin a unifié tout le monde sous sa bannière, ce fut autre chose. On voit bien aussi que si la Tunisie est autant visée, ce n'est pas pour rien. Mais, ne jamais oublier les textes, parce que quand les musulmans sont en nombre, et pas quelques individus potentiellement aussi sympathiques que d'autres, c'est ça qui domine la société, pas les bons sentiments. Et la France n'a jamais eu vocation à devenir une terre d'islam, pas plus qu'une terre républicaine. Dans les deux cas, c'est la civilisation chrétienne qui est en jeu : quand Clovis a fait le choix du catholicisme et pas de l'arianisme comme les Goths, il a adopté le principe de la distinction des pouvoirs spirituel et temporel. L'islam, c'est la fusion des deux, la république, la disparition du spirituel. Dans les deux cas, ce n'est pas la France.
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Message par Mickaelus Dim 06 Déc 2015, 14:12

A (re)lire, le message de Mgr. le duc d'Anjou, Louis de Bourbon, en réaction aux attentats - ce qui est plus intéressant que les élections se déroulant en ce jour et nous permet de communier autour de quelques fondamentaux en la personne royale :

Louis XX a écrit:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Secrétariat de Monseigneur le Duc d'Anjou


Discours prononcé lors de la réception
du lundi 23 novembre
organisée pour commémorer le tricentenaire de la mort
du Roi Louis XIV (1715 - 2015)


Chers Amis,


Alors qu’il y a quelques mois, nous apprenions qu’allait se tenir à Versailles la passionnante exposition Louis XIV et que nous organisions une soirée en hommage au grand roi, autour de la conférence qui nous a tant intéressés, personne n’imaginait que la France serait frappée par un acte d’une barbarie infinie.

La France frappée, et en particulier Paris, sa capitale. Paris, que le Comte de Chambord en 1870 alors que les ennemis étaient en son cœur qualifiait, de « la ville de Clovis, de Clotilde et de Geneviève, (...) la ville de Charlemagne et de Saint Louis, de Philippe Auguste et d’Henri IV, (...) la ville des sciences, des arts et de la civilisation ». L’ennemi, une nouvelle fois, est là !

Frappée au plus profond d’elle-même car, répétant un geste que les révolutionnaires connaissent bien, les assassins ont pris les jeunes pour cibles. Faire mourir des enfants, c’est aussi pour une part, tuer les parents. Alors, ne supportons plus le déni, donnons leurs sens aux événements et aux mots, parlons en vérité : ceux qui ont commis ces massacres sauvages sont des assassins et des barbares sans foi ni loi.

Ma compassion et mes prières vont à toutes les victimes et à leurs familles meurtries et j’adresse mes encouragements et félicitations aux forces de l’ordre et aux autorités judiciaires dont l’action dangereuse s’est révélée efficace ainsi qu’aux médecins et infirmières qui ont secouru et soigné, confrontés à des blessures de guerre bien inhabituelles pour eux.

Mais comme héritier des rois, comme héritier d’une tradition, ayant élevé au rang des principes intangibles de la politique, l’état de droit garanti par les lois fondamentales, je ne peux, comme vous tous, que ressentir au plus profond de moi la tragédie que représentent de tels actes perpétrés sur notre sol, perpétrés contre la France et les Français.

Évoquer cette tragédie en cette journée, où nous tenions à honorer le roi Louis XIV à l’occasion du tricentenaire de sa mort, apparaît alors comme un vrai symbole, tant elle en est l’antithèse. En effet, qu’a voulu le roi, si ce n’est tendre vers le meilleur régime ? Le moins mauvais, en tout cas, sachant ce que sont les individus. Gouvernement d’équilibre entre Dieu et les hommes. Entre les égoïsmes de chacun et le bien commun pour tous. Entre tradition et progrès.

S’il fut un grand souverain, celui dont le professeur Jean Christian Petitfils nous a si bien parlé ce soir, c’est qu’il a découvert tôt dans sa vie, lorsqu’il a décidé de gouverner personnellement, ces principes qu’il s’est appliqué ensuite à mettre en œuvre. Pouvoir d’équilibre et de maîtrise du monde naturel comme des hommes ; du monde spirituel comme des institutions. Pouvoir pour ordonner la société comme un jardin à la française, c’est-à-dire lui donner du sens, mais aussi pour permettre aux Lettres et aux Arts d’acquérir leur plein épanouissement. Sa mort fut à l’image de sa vie comme Madame Saule l’a si bien évoqué dans la remarquable exposition qu’elle a montée à Versailles et qu’elle m’a fait visiter cet après-midi. Sa mort résume sa vie et la magnifie. L’astre a alors rejoint les cieux !

Mais celui que les hommes avaient peut-être jugé un peu vite, trop occupé de sa propre grandeur, ne la poursuivait pas pour lui-même mais pour la France dont il a fait un exemple donné au monde et un modèle de civilisation.

Or, n’est-ce pas le message que l’on attend actuellement ? Notre société a besoin de sens et de modèles auxquels se référer. Ne faut-il pas, une nouvelle fois, rappeler la phrase si prophétique de saint Jean-Paul II, « France qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » La France tient-elle toujours sa place ? Au fond d’elle-même peut-elle toujours dire qu’elle est un modèle à donner aux autres nations quand elle renie la vie, quand elle ne sait plus éduquer ses enfants, quand elle abandonne ses vieillards, quand elle baisse la garde alors que depuis près de 15 ans la menace était visible, quand elle oublie l’essentiel de son histoire et méprise la réalité au profit de l’idéologie ? Pour pouvoir être un modèle auquel le monde peut et veut adhérer, encore faut-il être exemplaire.

La France vient de montrer qu’elle était capable de l’être dans le malheur et lorsqu’elle est attaquée, en retrouvant une certaine union ainsi que réalisme et lucidité. Elle doit continuer à le montrer à l’avenir. Reprendre sa place de veilleur et de sentinelle dont la vocation est de protéger et de promouvoir ses idéaux puisés aux sources chrétiennes et ses valeurs nées de l’héritage gréco-romain et polies par quinze siècles d’histoire. « Ne l’oubliez pas, c’est du retour à ses traditions de Foi et d’honneur, que la grande nation, un moment affaiblie, recouvrera sa puissance et sa gloire », écrivait le Comte de Chambord toujours si pertinent dans ses jugements. C’est cette France que le monde attend et espère surtout quand les barbares sont à ses portes, prêts à répandre la mort, le désespoir, la ruine et la désolation.

Chacun à leur manière, Madame Saule et Monsieur Petitfils, à qui je tiens à redire tous mes remerciements, l’ont grandement montré. La première par l’exposition qu’elle offre à Versailles et qui j’en suis persuadé recevra de très nombreux visiteurs ; le second par ses talents d’historien et tous ses travaux dont la conférence de ce soir nous a donné un aperçu trop bref mais si convaincant.

La dynastie capétienne depuis les premiers temps, a toujours accompagné la France dans ses moments de gloires comme dans ceux d’épreuves : à Bouvines et à Rocroi, comme à Crécy et Malplaquet. Chaque fois, elle a apporté son message d’espoir. Incarnée dans une famille, elle sait, plus que tout autre, qu’il y a toujours une génération pour prendre la relève. Louis XIV laissant la France aux mains d’un enfant de 5 ans le savait. Son héritier incarnait la jeunesse du monde. La jeunesse de la France sans cesse renouvelée, celle qui porte notre avenir.

Par l’intercession de Saint Louis, protégeons notre pays et transmettons notre héritage à nos enfants.

Merci de m’avoir écouté.


Louis de Bourbon, duc d’Anjou


Source : Institut de la Maison de Bourbon
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Message par Calliope Ven 26 Fév 2016, 16:32

Le texte de Louis de Bourbon est tout à fait digne... " Notre société a besoin de modèles auxquels se référer", écrit-il.
Mais... Il y a une nouvelle réalité en le territoire qui fut jadis celui de la France. De nouveaux modèles, des schémas dé-constructivistes et ultra-violents.
Les assassinats de masse perpétrés à Paris le 13 Novembre sont inscrits dans la logique de la nouvelle France. En effet, il y a 90 ans exactement, André Breton écrivait dans son "Manisfeste du surréalisme" que "l'acte surréaliste le plus simple consiste, revolvers au poing, à descendre dans la rue et à tirer au hasard, tant qu'on peut, dans la foule". N'est-ce pas ce qui est intervenu à Paris?
Il ne faut pas perdre de vue que la république française a fait le choix du combat contre la raison et l'imagination. L'écriture automatique n'était-elle pas un renoncement à toute structuration de la pensée et donc l'aveux d'une volonté d'être hors-raison. La haine du mouvement surréaliste pour le roman n'était-il pas occasionné par une haine de la faculté imaginative?
Quand depuis presqu'un siècle des intellectuels combattent la pensée depuis des automatismes qui doivent être acceptés dans toute leur brutalité et leur absence absolue de tout enracinement depuis la réflexion, il est évident qu'un terreau de haine a été déposé pour un plus de haine et de désolation sur notre territoire.
Que dire de cette pensée française qui affirme qu'une soi-disant poétique brutaliste doit s'inscrire dans le politique et donc le dominer? Le génie allemand a montré que le politique, au contraire, devait s'effondrer dans une poétique de la contrée et laisser advenir un être-ensemble merveilleux... La barbarie française produit exactement l'inverse: Tout le "Beau et le Sublime" doivent laisser place à une politique de l'hyper-efficacité administrative, de l'ultra-violence et de la barbarie totalitaire.
Le geste des assassins du 13 Novembre ne sont que le produit de la pensée d'intellectuels français qui sont référentiels pour la "république". Tout ce qui s'est produit ce jour là n'est que le résultat, non de l'Islam, mais d'un certain intellectualisme typiquement français qui milite avec enragement pour l'établissement de la barbarie; d'un non-monde où l'immédiat qui offre la mort doit avoir le mot sur la temporalité de la construction de l'être-avec-les autres. C'est la France qui a tué des français, comme elle le fait depuis 227 ans en devenant le cancer généralisé de la civilisation européenne.

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Message par Mickaelus Sam 27 Fév 2016, 17:10

Je trouve qu'il y a des éléments intéressants dans ton raisonnement, sur certains aspects du moins, mais malheureusement, comme à chaque fois que tu évoques ce sujet depuis quelques mois voire peu d'années, les conclusions m'ont l'air partiales, biaisées et relever d'un déni de réalité inquiétant pour excuser l'inexcusable - oui, je parle de l'islam vis-à-vis des terres des "mécréants."

J'ai lu ce Manifeste du surréalisme il y a un peu plus de dix ans maintenant je crois, et je me souviens également y avoir repéré ce passage, alors perçu comme provocant avant tout, mais qui revêt sans doute un caractère choquant à la lumière des événements récents. Même s'il faut bien convenir que relier un texte aussi ancien à ces attentats précisément, est un peu artificiel, bien qu'intéressant intellectuellement (encore que le surréalisme, consistait notamment à relier des choses inopinément...!) ; s'il est vrai qu'une bonne partie de la classe intellectuelle française a sombré dans la déconstruction, ce n'est pas le cas de tout le monde au même degré et il a existé des résistances sous des formes diverses. Il ne faudrait pas trop idéaliser le génie allemand contre la pensée française non plus, la Révolution n'ayant pas balayé tout notre héritage culturel ; l'après-Révolution et le XIXe siècle ont été riches en pensée (y compris légitimiste) et en littérature, notamment en réaction aux Lumières purement desséchantes (Lumières qui n'étaient pas unifiées du reste, voir le préromantisme d'un Rousseau). Si l'on s'aventure du côté politique, on ne voit guère non plus en quoi l'Allemagne d'aujourd'hui est mieux lotie, exceptée sa domination cynique via l'institution européenne. Non, à ce moment-là, il faut désigner les concepts avec la même honnêteté de part et d'autre : les génies nationaux sont enfouis dans diverses régions, et l'esprit révolutionnaire, si l'on peut parler d'esprit, n'est pas plus français qu'il ne serait allemand : il est né en France, certes, mais c'est différent de si l'on dit qu'il est français (car sinon, allons jusqu'au bout avec l'héritage et la responsabilité du modèle parlementaire anglais, auquel Voltaire faisait clairement référence dans sa jeunesse, via les Lettres Philosophiques des années 1720). La construction française du pouvoir reposait sur le caractère sacré de la monarchie héréditaire, avec donc cet impératif moral transcendant que tu évoques, peut-être même plus que dans les contrées germaniques morcelées.

Il me paraît donc important de préciser quand même cela, que si effondrement de la civilisation il y a eu en France, il ne s'agit pas pour autant d'une pensée française, mais républicaine, et que tout le spectre intellectuel ne s'en réclame pas nécessairement, parce qu'il reste un quelque chose de la France (comment serions-nous là sinon ?). Alors que quand bien même, on peut trouver aussi bien des républicains tendance chaos et anarchie très à gauche, en effet, que des républicains tendance ordre et patrie très rationnels et pragmatiques. C'est pour cela qu'il me semble gênant de tirer en ce sens la citation de Louis de Bourbon, quand il évoque effectivement les attentats qui ont été commis, d'après lui, par des "barbares sans foi ni loi." Je dois bien avouer que je me trouve en parfait désaccord avec ceci. Non pas que je nie au geste de l'attentat son caractère ignoble et haïssable et en ce sens barbare, mais le mot est alors employé dans un sens imagé (le mot à usage grec ou romain était déjà impropre dans l'antiquité, quand il s'agissait de déprécier des peuples étrangers dont on ne comprenait pas les usages culturels, politiques, etc.), dans sa proximité avec le mot sauvage et tout ce que cela implique de bestialité irrationnelle. Les personnes qui ont perpétré les attentats du 13 novembre n'étaient pas des barbares de ce point de vue, ils n'étaient pas sans foi ni loi au sens propre. Ils avaient une foi, l'islam, et une loi, la loi coranique et l'exemple du prophète ; et une allégeance, l’État islamique. Ce qui s'est passé, c'est tout sauf du hasard ou des jeux de collage "surréalistes" avec des mots écrits sur des morceaux de papier : la France n'a pas été ciblée au hasard et tirée au sort, mais choisie délibérément à cause de ce qu'elle représente et de sa participation aux bombardements en Syrie contre Daesh, de l'aveu même des terroristes d'après les témoignages ; le concert de metal n'a pas été choisi au hasard non plus, mais parce qu'il s'agissait du lieu de réunion d'abord peuplé, ensuite d'une jeunesse jugée décadente aux yeux de l'islam.

Poursuivons un peu sur ce problème de la barbarie : la république française génère un phénomène administratif tyrannique, tel qui tu le décris, source d'appauvrissement de la pensée, j'en suis bien d'accord, mais le lien de causalité entre cet état de fait et les attentats n'existe pas directement, ou pas sous cette forme. Il y a bien des républicains de droite qui déplorent l'abandon du modèle de l'assimilation des immigrés au profit de celui de l'intégration, pour expliquer qu'un certain nombre de musulmans citoyens français ne se sentent pas enfants de la république. C'est un fait que la république n'est pas moralement aimable, et je pense que c'est un sentiment que nous autres royalistes partageons largement. Pour autant, nous ne posons pas de bombes, pas plus que les agriculteurs en colère en ce moment, pas plus que nombre de Français d'origine qui se trouvent en détresse. La république a créé une misère politique en France, mais c'est d'après une pensée autre que républicaine ou nihiliste que ces attentats ont eu lieu. Je m'explique : quand l'Empire romain a chuté, il avait effectivement des problèmes structurels, économiques et culturels, mais ce sont les peuples germaniques et nordiques qui lui ont porté le coup de grâce. Si quelqu'un tombe malade du fait d'un système immunitaire insuffisant, c'est bien parce qu'il y a un virus qui le franchit. Dans notre cas, c'est la même chose : la république a une part de responsabilité dans ces attentats, parce qu'elle promeut une politique de relativisme religieux et pratique une politique d'immigration folle (certains terroristes ont eux-mêmes dit à qui voulait l'entendre qu'ils avaient passé les frontières tranquillement grâce aux vagues de réfugiés), mais c'est au nom de l’État islamique que ces citoyens français ont été tués, d'après la mission sacrée du Djihad. S'il n'existait pas d'islam, la vérité est que si la république française ne serait guère en meilleur état culturel, ces gens ne seraient cependant pas morts. Il faut donc arrêter de faire comme si nous n'étions pas en guerre : l'islam l'a toujours été avec la chrétienté, et malgré nos révolutions, ils nous considèrent toujours comme l'ennemi en tant qu'Occident décadent à purifier et conquérir. Que ce soit avec la violence de Daesh ou la sournoiserie des Turcs ou de l'Arabie Saoudite par exemple, et l'immigration de peuplement comme le terrorisme n'étant que les deux faces d'un même élan.

La conclusion est simple ; on ne gagne pas une guerre quand on ne comprend pas qu'elle est déclarée et qu'on n'est pas capable d'en percevoir l'origine ni les enjeux. La république n'en a qu'une vision très partielle et sécuritaire actuellement ; si la monarchie revenait, elle devrait en avoir une vision morale et religieuse, parce que c'est une des bases de notre civilisation promue par le légitimisme. Et il est indubitable qu'une monarchie parlementaire serait aussi démunie et faible que la Ve république face à ce danger.
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Message par Calliope Dim 28 Fév 2016, 14:14

Nos points de vues ne sont pas du tout en altérité: L'Islam comporte une dynamique de conquête, c'est sûr et même évident.
Mais au quotidien, "la conquête" comme dynamique, je l'ai connue en France, aussi. Je pense que c'est la nature de l'humain. Au MPF, il fallait entre dans une logique de "conquête", la première chose qu'on apprend dans les ESC est que les valeurs et la morale sont à être évacuées de la gestion d'entreprise. On voit le résultat: Le MPF est un fantôme et le pays où tout le monde fait des ESC ( la France) est une ruine économique...
Mais... Soyons sérieux depuis un regard globalisant qui peut être celui de l'Autre ayant soif de conquêtes. Que peut-il voir?
Et bien... Ce que moi-même je vois en territoire de France et qui m'a fait la quitter. Un Peuple se respecte depuis la tendresse et le respect qu'il a intégrés jusque dans son cœur pour sa civilisation, ses anciens, ses arts, sa théologie, son ontologie, sa mémoire etc...
Et... Simplement, à Paris en Mars 2011, j'ai vu:
- Une baston énorme à l'entrée de l'Hôtel Meurice ( un 5 étoiles quand même) dans une rue de Rivoli transformée en rue marchande de bidules en plastic.
- Une rue du Faubourg saint honoré qui ressemble à n'importe quelle rue d'une banlieue pauvre.
- Des universités, incapables de me fournir les travaux que je recherche.
- Un square Louis XVI transformé en bidonville.
- Un élu qui veut raser le "Sacré cœur".
- Des véhicules incendiés sur l'île de la cîté où règne de plus en plus d'immeubles lépreux.
- Des lieux historiques transformés en foire à touristes.
- Des lignes de métro où je suis le seul à m'exprimer en langue française...

En étant honnête, face à un Peuple qui ne croit plus en rien et ne respecte plus rien du tout depuis ce qui le prononce, je pense qu'il est inévitable que toute personne aspirant à autre chose que de l'évènementiel brutal se rapproche d'une dimension offrant une "essence" ou une "provenance" pour simplement être.
Alors, la culture issue du nihilisme républicain constitue le terreau de l'islamisme. Simplement ( et c'est là notre seule différence), je préfère être contre l'essence de l'islamisation ( le nihilisme républicain décadent et moralement obscène) que contre l'Islam lui-même qui ne fait que s'implanter depuis un néant civilisationnel. Le Mal doit être combattu depuis sa provenance et non depuis son expression. Car, ne soyons pas dupe; l'islamisation de la France n'est que le produit du nihilisme de la république.
Là, je suis en désaccord total avec les "cocos" de Riposte laïque: Nous ne devons pas être en guerre avec l'Islam mais avec le grand néant qui a fait une place en or à l'Islam en détruisant tout ce qui nous a fondé dans notre essence commune d'être français.
C'est la notre seule différence!



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Message par Mickaelus Lun 29 Fév 2016, 22:36

Calliope a écrit:Alors, la culture issue du nihilisme républicain constitue le terreau de l'islamisme. Simplement ( et c'est là notre seule différence), je préfère être contre l'essence de l'islamisation ( le nihilisme républicain décadent et moralement obscène) que contre l'Islam lui-même qui ne fait que s'implanter depuis un néant civilisationnel. Le Mal doit être combattu depuis sa provenance et non depuis son expression. Car, ne soyons pas dupe; l'islamisation de la France n'est que le produit du nihilisme de la république.
Nous pouvons effectivement parfaitement discuter à partir de tels constats, qui impliquent plutôt des divergences d'ordre tactique ou stratégique a priori, quant aux priorités d'un combat légitimiste français pour sauver les meubles. Car quand j'écris ici et là que nous sommes fichus si le pays devient trop islamisé, ce n'est pour dédouaner la république on s'en doutera, mais j'y reviendrai. Ce qui m'a gêné dans certains de tes messages, c'est en fait  l'impression que j'ai eue à certains moments, à savoir qu'il s'agissait d'une relativisation du caractère nocif de l'islam en lui-même. Je ne prétends du reste pas que cette religion ne comporte aucune richesse spirituelle ou théologique (je l'ai déjà expliqué ci-dessus), le problème c'est que l'islam n'est, d'une part, "sympathique" qu'entre musulmans (et encore, si l'on adhère à la culture patriarcale pure et dure, avec les bonus exotiques comme la polygamie...), comporte une confusion du temporel et du spirituel et est donc un instrument politique également - et cela dès son origine, d'où l'impossibilité d'une réforme religieuse telle que beaucoup la voudraient. Pour résumer ce dernier propos : l'islam et la loi morale dont tu aimes souvent parler, cela ne va pas ensemble à mon avis.

Je ne reviens pas trop longuement sur la première partie de ton message, parce que là-dessus surtout, nous ne sommes pas du tout en désaccord c'est juste. Je le sous-entends d'ailleurs dans le message auquel tu répondais : nous sommes nous-mêmes retournés vers la royauté de nos pères, parce qu'il ne nous était moralement pas possible de soutenir la république. Dès lors, oui, à partir du moment où la république est l'anti-civilisation, le nihilisme, soit la promotion du rien et du chaos, les gens retrouvent leurs origines ou bien s'anéantissent moralement en devenant les jouets de cette société avilie. Moi qui me suis réjoui de retrouver les richesses de mes racines vendéennes, et des racines françaises royales plus largement, je peux concevoir que des personnes d'origines étrangères effectuent un voyage comparable en ne trouvant chez nous rien dans quoi s'intégrer. L'assimilation réclamée par les politiques droitiers, serait légitime en soi si l'on parlait d'une monarchie catholique ; mais comment s'assimiler à l'égalitarisme et à la laïcité qui consiste seulement à mettre sa culture entre parenthèses ? C'est un non-sens quand il n'existe plus de culture dominante dans le pays, la république n'étant pas une culture. C'est ce que ne veulent pas voir les réactionnaires s’accommodant de la république : il n'y a pas de combat français possible dans celle-ci. Les laïcards que tu cites à la fin de ton message, ne sont jamais que les champions du matérialisme, mais ceux-là ne prétextent jamais l'attachement à la moindre parcelle de la France (ou alors, c'est la version post-1789 uniquement).


Maintenant, une fois que ceci est écrit, nous pouvons examiner plus précisément la problématique de l'articulation entre république et islam, sans oublier tout à fait l'affaire du 13 novembre qui nous intéresse.

Historiquement, la république est dans une large mesure responsable de l'installation de l'islam en France, ayant géré la colonisation comme la décolonisation (de l'Algérie, notamment) de manière calamiteuse, permettant du fait de sa neutralité religieuse, l'arrivée de populations incompatibles avec notre culture, puisque l'immigration s'opère sans aucun filtre religieux ni même culturel. On peut supposer que si le trône de Charles X n'avait pas été renversé en 1830, la prise d'Alger aurait pu engendrer quelque chose de très différent de ce que nous avons connu, avec une monarchie conservant une religion catholique d’État. Bien entendu, nous ne le saurons jamais et nous pourrons toujours avoir un doute à cause du caractère un peu bâtard de la Restauration et du poids des libéraux, les atermoiements de Napoléon III pendant son règne étant aussi une source d'enseignement assez intéressante.

Mais il est alors très intéressant, justement, de faire remarquer en contrepartie de la responsabilité naturelle de la république (au sens de responsabilité découlant de sa nature relativiste et égalitariste au plan religieux), le caractère autonome de l'action de l'islam. C'est peut-être là que se situe notre divergence principale : je pense que l'islam a cet élan propre (dont tu conviens au début de ton message) mais indépendant de la république. Ainsi, si Charles X a dû prendre Alger, c'est bien parce que des pirates barbaresques sillonnaient les voies méditerranéennes et s'approvisionnaient à l'occasion en esclaves chrétiens dans le sud du pays ; quand les Turcs ont pris Constantinople puis ont tenté de s'emparer de Vienne bien longtemps après, ils étaient loin d'avoir affaire à des républiques. C'est simplement cela qu'il me semble important de constater : l'élan de conquête musulman est propre à l'islam, quand bien même la république lui a facilité le travail chez nous, je viens de l'expliquer au début du paragraphe précédent.

Ensuite, il convient de s'expliquer également sur la question de la guerre avec l'islam. Dans le cas des attentats du 13 novembre, je me devais de rectifier la perspective "surréaliste" non pas pour minimiser le caractère nihiliste de la république, mais parce que les djihadistes concernés ont bien choisi la république française à cause de son implication militaire dans la situation catastrophique qui règne en Syrie et en Irak. Pour ma part, je ne suis pas d'emblée favorable à une guerre avec l'islam, ni à quelque guerre que ce soit d'ailleurs, mais pour l'heure je constate l'augmentation de la population et des lieux de culte musulmans en France, et l'émergence de l’État islamique. On pourrait très bien ne pas s'occuper de ce dernier, ni de l'Irak, ni de la Syrie, ce qui serait tout aussi bien au vu de notre incapacité de plus en plus voyante à gérer financièrement l'effort de guerre : mais, et c'est un mais capital, les premières victimes du bouleversement de cette région sont les Chrétiens d'Orient. Dès lors, même s'il est évident que la responsabilité des États-Unis est criante, du fait de la destruction de l'Irak et du soutien aux printemps arabes (la reconnaissance des rebelles syriens étant l'aboutissement de ce processus), et que c'est l’œuvre désolante du camp républicain ou démocrate au sens large (la politique étrangère de l'OTAN consistant à imposer la démocratie nihiliste par la force et le complot), il me paraît difficile de rester sourd et aveugle face au sort de ces Chrétiens. On en revient finalement au même problème qu'au temps des Croisades, à peu de choses près, et plus encore une fois que l'ère d'influence byzantine eût disparu - ce qui fait que le retour d'une force orthodoxe, russe cette fois, dans la région, pourrait être un début d'amélioration de la situation.

Au final, on peut gloser longtemps sur la primeur des responsabilités à attribuer, entre la république et l'islam, mais reconnaissons au moins que l'islam a détruit de nombreuses ères de vie chrétiennes dès son origine, bien avant l'émergence de toute notion de république, et qu'il n'a donc pas besoin de cette dernière nécessairement. Aujourd'hui que le monde musulman souffre d'un retard militaire et technologique inimaginable à l'époque, il est certain qu'il profite de la faiblesse de l'Occident au sens large, c'est parfaitement vrai, ou bien use de ces attentats ignobles et lâches dont l'un a motivé ce sujet. L'ennui, c'est simplement qu'on se situe à la croisée des chemins de deux idéologies anti-françaises : la république dans le négatif et le nihilisme, l'islam dans le positif et la conquête politico-théologique. Voilà ce que je déclare : la république a favorisé l'installation de l'islam en France, mais celui-ci avait des velléités anti-françaises et anti-chrétiennes bien avant l'existence de la république. Donc notre différence d'analyse elle est là à mon sens : on ne peut pas excuser l'islam par la république, même si on peut expliquer son installation, et les deux sont à combattre sur notre territoire, selon la manière légitime pour chaque cas qui est différent. La vocation principale du légitimisme est bien la restauration de la royauté en France, bien évidemment, mais à partir du moment où l'islam est devenue une force non négligeable sur le territoire qui fut celui de notre royaume (5 à 10 millions de personnes selon les estimations plus ou moins généreuses), on est bien obligé de prendre en compte le problème y compris pour la restauration. S'il n'y avait qu'une très faible minorité musulmane en France, ma seule préoccupation concernerait les Chrétiens d'Orient, tant que nous ne serions pas directement menacés. Bien malheureusement, l'islam n'est plus seulement un problème extérieur, mais aussi intérieur. Et plus malheureusement encore, il n'existe pas l'esquisse d'un plan pour régler les problèmes républicain et musulman dans le pays qui fut la France.
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Message par Henry Mar 24 Mai 2016, 22:54

Le "plan" est assez simple il il faut les convertir
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