Le cas Nina Companez
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Le cas Nina Companez
Vous le savez, tant la réclame en est faite: Nina Companez inaugure cette semaine sa dernière grande fresque antiraciste, antifaciste, antinazie, anti-je-ne-sais-quoi-encore, bref son dernier grand machin plein de bons sentiments (ce qui suffirait à en écarter tout amateur d'art). J'ai entendu cette dame s'exprimer sur Radio Classique un soir pour présenter ce qui est censé être l'histoire de sa propre famille, et répondre très clairement au journaliste qui lui demandait ce qu'était à son avis l'identité française:
-"L'identité française, ça ne m'intéresse absolument pas" (Représentez-vous en prime une moue dédaigneuse, voire méprisante)
Le sel de l'histoire est que, précisément, trois minutes plus tôt, elle avait déclaré se sentir absolument française...
Alors quoi ? Comment cette dame arrive-t'elle à s'y retrouver, et se sentir quelque chose qui ne l'intéresse pas ? N'y a t'il pas là un brin de contradiction ? Ah, c'est dur, parfois, d'être dogmatique... Surtout quand l'intelligence ne peut venir à la rescousse...
-"L'identité française, ça ne m'intéresse absolument pas" (Représentez-vous en prime une moue dédaigneuse, voire méprisante)
Le sel de l'histoire est que, précisément, trois minutes plus tôt, elle avait déclaré se sentir absolument française...
Alors quoi ? Comment cette dame arrive-t'elle à s'y retrouver, et se sentir quelque chose qui ne l'intéresse pas ? N'y a t'il pas là un brin de contradiction ? Ah, c'est dur, parfois, d'être dogmatique... Surtout quand l'intelligence ne peut venir à la rescousse...
Minervalis- Vicomte
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Affinités politiques : Anti-républicain, Anti-démocrate, Anti-parlementaire, Réactionnaire, Contre-Révolutionnaire
Re: Le cas Nina Companez
Vous avez bien raison de moquer un peu cette pauvre dame, il y a beaucoup de gens qui ne se rendent pas bien compte des énormités qu'ils profèrent allègrement... Néanmoins, je crois que dans le cas qui nous intéresse le problème tient dans l'interprétation du mot français, qui depuis la Révolution - dite française justement - est mis à toutes les sauces, jusqu'à aujourd'hui où j'ai l'impression qu'être français selon le dogme officiel de la république c'est n'être rien du tout ! Peut-être faut-il voir là la conséquence du messianisme révolutionnaire, de la prétendue universalité de la raison et de ce que pour beaucoup la naissance de la France daterait de 1789 : l'homme nouveau des Lumières, il est ici est partout, il n'a pas d'histoire et n'est qu'une abstraction. Seulement comme c'est la France, comprendre la république, qui a concrétisé cela politiquement, on pourrait presque se sentir français tout en ne se sentant de nulle part... Je crois qu'il faut simplement se dire que quand quelqu'un de politiquement correct vous dit qu'il est fier d'être français, il faut traduire par républicain.
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