La Chine et l'Eglise catholique
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La Chine et l'Eglise catholique
Lire la suite de l'article ici (Le Figaro)Pékin répugne à desserrer son emprise sur les catholiques
Par Julie Desné Mis à jour le 25/12/2012 à 22:51 | publié le 25/12/2012 à 19:19
Les tensions persistent entre le Saint-Siège et la République populaire, qui surveille toujours de près les mouvements religieux.
Les tensions entre Pékin et le Vatican ne sont pas nouvelles. Les relations diplomatiques entre les deux États ont été rompues en 1951 et la voie de la normalisation, espérée depuis le début des années 2000, paraît longue. Si Benoît XVI avait fait du dossier chinois une de ses priorités, les tensions demeurent et sont même montées d'un cran cette année à propos de deux prélats chinois, dont les démêlés mettent en lumière le vaste fossé qui existe toujours entre la République populaire et le Saint-Siège.
Début décembre, l'évêque auxiliaire de Shanghaï, Ma Daqin, a été révoqué par l'Association patriotique des catholiques de Chine. L'ensemble du clergé chinois doit officiellement répondre à cette institution, qui dépend du Bureau des affaires religieuses. Cette hiérarchie n'est pas à prendre à la légère puisque c'est justement en prenant ses distances avec l'association, en juillet dernier, que le dignitaire shanghaïen s'est attiré les foudres du gouvernement central, qui entend garder la mainmise sur l'Église chinoise. Pékin l'a alors placé sous résidence surveillée avant de signifier formellement sa révocation, cinq mois plus tard.
Au même moment, cet été, Rome excommuniait de son côté un évêque nommé par les autorités chinoises dans la province du Heilongjiang, aux confins de l'ancienne Mandchourie. Le cas de Yue Fusheng illustre une nouvelle fois la volonté du Saint-Siège d'exercer son rôle d'ordinateur des responsables du clergé catholique partout dans le monde. Une prérogative que Pékin lui conteste, y voyant une ingérence inacceptable dans ses affaires intérieures.
Sur le terrain, malgré cette incompatibilité de vue, beaucoup de prélats cumulent la tutelle de Rome et de Pékin. Mais le développement de la communauté catholique a également fait naître une Église clandestine. Les statistiques officielles font état de 5,7 millions de fidèles. Or ils pourraient en réalité être plus de 12 millions. La situation de ces «clandestins» varie beaucoup d'une province à l'autre, voire d'une ville à l'autre.
Lire la suite de l'article ici (Le Figaro)Le Pape appelle Pékin à respecter toutes les religions
Par Jean-Marie Guénois Mis à jour le 25/12/2012 à 23:28 | publié le 25/12/2012 à 12:49
Surprise, dans son message urbi et orbi de Noël, Benoît XVI a tendu la main aux «nouveaux dirigeants» chinois en demandant plus de liberté religieuse en Chine.
Comment Pékin va-t-il réagir à la prière pour les «nouveaux dirigeants» chinois publiquement adressée au monde entier par Benoît XVI, le jour de Noël dans son message urbi et orbi retransmis en direct sur toute la planète? Comment ce régime va-t-il entendre cet audacieux et rare appel à la liberté religieuse pour la Chine, lancé à la face des peuples depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, par un pape de 85 ans, fatigué, pour qui le dossier chinois reste une priorité encore non résolue de son pontificat? «Que le Roi de la Paix porte son regard sur les nouveaux dirigeants de la République populaire de Chine pour la haute charge qui les attend. Je souhaite que celle-ci mette en valeur l'apport des religions, dans le respect de chacune, de sorte qu'elles puissent contribuer à la construction d'une société solidaire, au bénéfice de ce noble peuple et du monde entier.»
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