Membre disparu...

Beaujeu a écrit:Allons bon ! En lisant d'anciens commentaires je m'aperçois de l'effacement de Calliope et de tous ses messages. Ayant le souvenir de leur valeur, j'en suis consterné.

En tant qu'administrateur, et donc seule personne susceptible de pouvoir commettre ce genre d'action sur le forum (hormis en cas de piratage ou de censure de la plate-forme, ce qui n'est jamais arrivé au temps de la pleine activité du forum), je puis vous assurer que je n'ai jamais supprimé aucun message (sinon quelques rares passages lors des échanges les plus houleux de jadis), pas même ceux des comptes bannis. Ma gestion des oubliettes a pu être un peu rude à l'occasion, mais je ne suis pas adepte de ce genre de vindicte.

Néanmoins, je suis toutefois un peu responsable de cette méprise, car j'ai laissé aux utilisateurs la possibilité de changer leur pseudonyme par eux-mêmes. Dans le top 20 des meilleurs contributeurs du forum, il y a deux autres membres qui ont fait de même, mais je laisserai ces souvenirs aux grands anciens du forum.

J'en profite pour vous remercier pour les confidences que vous nous faites sur vos découvertes généalogiques ; c'est toujours étonnant d'exhumer de telles parentés ou de tels événements, mais ce en quoi j'envie le plus ceux qui ont des ascendants nobles, c'est de pouvoir jouir de plus d'informations sur leurs ancêtres.
Heureuse concordance que celle entre ce titre d'écuyer et vos trouvailles familiales en tous les cas !

Heureux de vous retrouver ici également, Beaujeu.
Et dire que votre inscription date d'il y a presque une décennie déjà ! Comme quoi les retours peuvent engendrer de nouvelles fidélités, puisqu'il en était question ailleurs.

Alors, à propos de l'histoire d'Alain redevenu Calliope, vous avez raison, c'était une des possibilités en effet ; il m'est arrivé une fois de recevoir la demande d'un inscrit éphémère qui voulait que j'efface toute trace de son passage en ces lieux. La plupart du temps, les gens se contentent de ne plus venir, sachant que l'écriture sous pseudonyme n'est guère susceptible de retombées privées...

C'est vrai que les projections mathématiques généalogiques font de nous les descendants potentiels de nombreux personnages d'importance, voire de souverains bien moins soucieux de morale chrétienne que certains comme Louis IX, Philippe IV ou Louis XVI plus récemment. Encore faudrait-il pouvoir s'assurer que certaines de ces branches bâtardes n'aient pas été coupées au fil du temps.
Mais ce que je voulais dire, c'est que comme on ne peut guère remonter un arbre généalogique roturier au-delà du XVIIe voire du XVIe siècle dans le meilleur des cas, si on n'a pas croisé l'une de ces branches nobles féminines, eh bien on ne peut pas aller plus loin dans le temps. Évidemment, surtout au moment du passage de l'ère carolingienne à l'ère capétienne, la noblesse était plus instable et de nombreux petits chevaliers et propriétaires terriens ruraux sont retournés à la roture par la force des choses. On peut donc aisément descendre de ce type de famille sans le savoir.
Et j'imagine bien votre étonnement amusé à propos de cette coïncidence avec votre vie privée ! De mon côté, j'ai trouvé amusant de constater que mes parents habitaient presque au même endroit que des ancêtres en ligne directe autour de l'an 1600. Je n'ai pas fini mes recherches pour toutes les branches, donc nous verrons s'il reste quelques surprises !

Pour finir, je comprends très bien votre intérêt pour ce Foulques le Noir. C'est effectivement le type même du personnage démesuré qui a pu retenir l'attention des romantiques du XIXe siècle, parmi d'autres personnages légendaires des chansons de geste - par exemple, un certain Raoul de Cambrai brûle un couvent et ses nonnes dans l'un de ces récits... Même si l'Anjou n'est pas très éloigné, la figure la plus étonnante et pleine de contradictions qui me vienne à l'esprit et qui ait possédé un château pas très loin de chez moi (le château de Tiffauges qui évoque sa mémoire), est celle de Gilles de Rai, avec lequel je ne risque pas d'avoir de lien de parenté néanmoins.