Plan banlieues : 500 millions d'euros dilapidés

par **Mickaelus** Sam 09 Fév 2008, 15:36

08/02/2008 15:22
Sarkozy promet 500 millions d'euros pour désenclaver les quartiers sensibles

Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi une série de mesures pour l'éducation et l'emploi dans les banlieues, mais sans préciser leur chiffrage, et a plaidé pour "l'égalité des chances", promettant une fois de plus de restaurer l'ordre dans les quartiers

Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi 8 février sa "nouvelle politique pour les banlieues" (lire son discours). Entouré de plusieurs ministres, dont celles en charge du dossier, Christine Boutin, ministre du logement et de la ville, et Fadela Amara, secrétaire d'Etat auprès de la ministre du logement, il a manifesté au passage un soutien appuyé à cette dernière devant un millier d'acteurs sociaux réunis à l'Elysée. Fadela Amara "a tout mon soutien", a déclaré Nicolas Sarkozy, qui a souligné "combien l'ouverture et la diversité (étaient) nécessaires pour que le sentiment d'appartenance à une même nation soit fort".

Le chef de l'Etat a relevé qu'il y avait "des quartiers dans notre pays où l'on a moins de droits et moins de chances que d'autres". "Nous avons tous appris (...) qu'il ne suffisait pas de créer un ministère de la ville, de débloquer des crédits (...) pour que dans certains quartiers, de plus en plus d'habitants ne se sentent pas laissés pour compte, abandonnés de tous, mis à l'écart de la République, de ses solidarités et de ses lois", a-t-il souligné.

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On nous l'avait promis, on nous avait fatigué de "discrimination positive" pendant toute la campagne présidentielle, mais cette annonce délirante n'en est pourtant pas plus aisée à digérer, non seulement parce que ce sont les impôts des Français qui travaillent qui sont jetés aux quatre vents, mais aussi parce que ce genre d'action est toujours menée avec le présupposé selon lequel les banlieues seraient les seuls territoires mal équipés ou desservis - toutes les campagnes auraient des transports en commun et des grands magasins et centres de loisirs à foison, c'est bien connu - et leurs jeunes les seuls à s'ennuyer et à connaître des problèmes d'emploi. J'aurais moi une bien meilleure idée : au lieu de délocaliser les entreprises françaises, on pourrait délocaliser les banlieues, ce qui aurait pour effet de faire baisser le chômage et les chiffres de la délinquance.

par Minervalis Sam 09 Fév 2008, 21:44

"L'égalité des chances" est donc en fait une prime aux casseurs, un bonus à la délinquance, une récompense au trafic... Nous le savions depuis longtemps: combien avons-nous déjà donné à ces pauvres banlieues ?

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