Les principes d'éducation de Louis XVI

Je vous propose ici de lire une lettre peu connue de Louis XVI, rapportée dans l'ouvrage Les Princes du Malheur de Philippe Delorme, une biographie des enfants de Louis XVI et de Marie-Antoinette.

Cette lettre du Roi s'adresse à l'abbé d'Avaux, précepteur de son fils le Dauphin Louis-Charles, futur Louis XVII. Ceux qui considèrent encore Louis XVI comme un despote et un imbécile, et qui doutent du principe monarchique, devraient lire cette lettre :

"Vous avez à former le coeur, l'esprit et le corps d'un enfant. L'exemple, de sages conseils, des louanges accordées avec art, et des réprimandes toujours faites avec douceur, feront naître dans le coeur de votre jeune élève la douce sensibilité, la honte de la faute, l'envie de bien faire, une louable émulation, et le désir de plaire à son instituteur.
Peu de livres, mais bien choisis; des livres élémentaires, clairs, précis et méthodiques; une aimable occupation qui ne fatigue point la mémoire, qui excite la curiosité, donne le goût de l'étude et l'amour du travail, doivent former bientôt l'esprit d'un enfant bien organisé, docile et studieux.
Des extraits souvent répétés, la promenade, des travaux champêtres dont l'instituteur doit partager les fatigues et les plaisirs, et qui peuvent se borner à la culture d'un petit jardin; quelque jeu avec des enfants du même âge, mais en présence du maître, voilà des moyens infaillibles pour conserver la santé de l'enfant, charmer ses ennuis, et fortifier son corps.
Que les principes des connaissances soient gravées dans la mémoire de mon fils; je méprise les hommes superficiels, ce sont des ignorants préseomptueux, plus sujets à l'erreur que les autres hommes.
Exaltez à ses yeux les vertus qui font les bons rois, et que vos leçons soient proportionnées à son intelligence. Hélas! Il ne sera que trop tenté d'imiter un jour ceux de ses ancêtres qui ne furent recommandables que par des exploits guerriers. La gloure militaire tourne la tête. Eh! quelle gloire, que celle qui fait répandre des flots de sang humain, et ravage l'univers!
Apprenez-lui avec Fénelon, que les principes pacifiques sont les seuls dont le speuples conservent un religieux souvenir. Le premier devoir d'un prince est de rendre son peuple heureux : s'il sait être roi, il saura toujours bien défendre le peuple et sa couronne.
Appenez-lui, de bonne heure, à savori pardonner l'injure, oublier l'injustice, à récompenser les actions louables, à respecter les moeurs, à être bon, à reconnaître les services qui lui ont été rendus.
Parlez-lui souvent de la gloire de ses aïeux, et offrez-lui pour modèle de conduite, Louis IX, prince religieux, avec des moeurs et de la vérité; Louis XII qui ne veut point punir les conjurés du duc d'Orléans, et qui reçoit des Français le titre de Père du peuple; du grand Henri, nourrissant la ville de Paris qui l'outrage et lui fait la guerre; de Louis XIV, non lorsqu'il donne des lois à l'Europe, mais lorsqu'il pacifie l'univers, et qu'il est le protecteur des talents, des sciences et des beaux-arts.
Ce n'est point des exploits d'Alexandre ni de Charles XII, dont il faut entretenir votre élève : ces princes sont des météores qui ont dévasté la terre. Parlez-lui, et de bonne heure, des princes qui ont protégé le commerce, agrandi la sphère des arts, enfin des rois tels qu'il les faut aux peuple, et non tels que l'Histoire se plaît à les louer.
En attendant que votre jeune élève apprenne l'art de régner, faites réfléchir sur lui le miroir de la vérité sut tout ce qui peut lui rappeler qu'il n'est au-dessus des autres hommes que pour les rendre heureux.
[...]Au milieu des chagrins qui déchirent mon âme, mon unique consolation est dans mon fils."

Mickaelus a écrit: Et j'ai bien peur que notre roi, si grand par ses principes, sa morale et sa vertu, n'ait commis la même erreur que bien des hommes dont l'intégrité morale est telle et la vue si haute qu'ils en voient moins bien, loin au-dessous d'eux, la tourbe des hommes du commun : l'erreur de juger du cœur des autres par la bonté du sien.

C'est probablement le seul défaut à la cuirasse du Roi, mais il est de taille... Personne n'a jamais appris à Louis XVI l’art de commander aux hommes. Au contraire, Fénelon enseigne que la couronne est un fardeau pour celui qui la ceint. De fait, tout sa vie, Louis XVI se plaignit du « malheur d’être roi ».

Mickaelus a écrit: Dès lors, peut-être faut-il se méfier d'une empreinte fénelonienne trop prononcée, lui qui d'ailleurs - Fénelon - n'aimait pas Louis XIV, ce roi qui fut mis face à la nature humaine dès son enfance pendant la Fronde et qui ne l'oublia jamais, et qui fit bien à mon avis.

D'ailleurs l’influence de Fénelon apparaît tout au long du règne, non seulement dans l’attitude du Roi Louis XVI, mais dans ses choix politiques : Son souci de l’opinion publique (dont nous savons à quel point elle était manipulée par les sociétés de pensée), le conduisit, en particulier en 1774, à rappeler les Parlements renvoyés par son grand-père. Ce même souci l’encouragea à se lancer dans la très dispendieuse guerre d’Indépendance américaine. Il le conduisit à convoquer les Etats Généraux en 1788. En un mot, elle lui dicta ses plus lourdes erreurs politiques.

Mavendorf, je vais sans doute me répéter:
Les révolutions aristocratiques qui s'opèrent sous LouisXVI, montrent que le pouvoir s'éloigne de Dieu. Calonne, Beau de loménie, Necker, Turgot, montre la cabale des princes qui ne veulent par payer un plus lourd impôt, mais qui seraient bien contents de le faire payer aux autres, et des gouvernements qui se font renverser, et de gens compétent comme Polignac démissionnent, parce qu'il n'y a plus d'anoblissement du peuple. Des gens sans scrupule comme Turgot et Necker (banquier genévois qui à fait fortune dans la spéculation), font payer à la nation des emprunts avec un taux d'intérêts trop lourd. Le ver est dans le fruit et le travail du gouvernement. Le roi est plus compétent dans ses décisions de politique étrangère, surtout européenne, et encore il n'était pas d'accord que Lafayette parte soulever une insurrection en Amérique.



Autre décision prise sous Maurepas et turgot: Ils détruisent le système judiciaire que louis XV avait créé, et ils rappellent les parlements, le 12 Nov 1774, malgré l'opposition du conseil. 1775 famine, guerre des farines(fomentées par les princes de sang; chariot et vaisseau coulé pour empêcher l'approvisionnement de paris(histoire des brioches de la Reine). En gros, les serviteurs du roi qui avaient accepté de sortir des parlements pour la nouvelle cour de justice se trouve désavoués. Ces personnes compétentes vont s'éloigner.

En 1786,le 31 nov, on annonce une assemblée de notables,qui doit faire la réforme de l'état. Cette assemblée consultative composée de gens de l'aristocratie se fait délibérative. Et de là les gens d'assemblée se montent contre Calonne, et à travers lui, contre le roi.

En 87, une fronde des notables, contre les édits de Burseaut.(sur les impôts).Et toujours la même logomachie révolutionnaire et insensée. Louis XVI exile les parlementaires a Troyes.

Quand le roi demande l'enregistrement des édits, le parlement sous l'influence du duc d'Orléans dit que c'est illégal. Le roi Louis XVI déclare à l'assemblée:
"Si, c'est légal, parce que je le veux." Il (le roi) exile le duc dans son château de Villard Cotteret.

Le duc d'orléans, va réapparaitre six mois après comme la grande victime, aux yeux de l'assemblée, de l'arbitraire royal. Le parlement accepte les 500 millions d'emprunts, et les états généraux seraient permis.

Le roi fait donner de la troupe contre Mosalenbert duval Dépré Mesnil. il est utile de préciser que ces parlementaires finiront sur la guillotine. Annulation de la révocation de l'édit de Nantes, réouverture du pays aux protestants, par un édit de tolérance.

Brienne fait un appel au Clergé, celui ci refuse pour les emprunts. Malgré le roi le clergé refuse toujours(Ou est mon phillippe le Bel? remarque personnelle).La banqueroute est là. Commence les estampes sur beau de Loménie, la reine et le roi. Le cycle de la révolution par le clan Orléans commence, jusqu'à que celui ci soit supprime par des révolutionnaires sans âme et durs.

Commence une période de chômage en France due à l'importation de produit anglais. Emeutes le dix mai à Rennes, à Dijon et à Pau en juin, ou parfois se mêlent les gouverneurs. C'est la journée des tuiles à Grenoble, Assemblée de vizille, le Dauphiné se réunit sans accord royal et représente souverainement le Dauphiné sous l'avocaillon Mounier. Cochin démontre que ce sont des gens concertés et amendés par des loges. Le comte d'Orléans fait la tournée des loges en France.

Turgot se cite: "je croix que je suis fait pour régénérer la France." En réalité il est économiste, matérialiste et philanthrope.

J'espère que ce n'est pas trop le brouillon
A Dieu soit