Dissidence en Thaïlande
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Dissidence en Thaïlande
Lire la suite de l'article ici.26/11/2008 20:21
La crise politique dégénère en Thaïlande
Les opposants tiennent l’aéroport de Bangkok alors que des troubles ont éclaté à Chiang Mai, dans le nord, faisant au moins un mort
Du siège du gouvernement à l’aéroport international de Bangkok, la marée des manifestants de l’Alliance du peuple pour la démocratie (APD) est sortie du quartier des ministères dans lequel elle était cantonnée depuis la fin août, pour lancer la « bataille finale ».
Après avoir encerclé le Parlement lundi 24 novembre, des milliers de protestataires vêtus de jaune, en signe d’allégeance au roi, se sont déplacés vers l’aéroport de Suvarnabhumi, principal centre de transit pour les voyageurs en Asie du Sud-Est, fermé depuis deux jours et où des centaines de vols ont été annulés.
Lire la suite de l'article ici.Rumeurs de putsch à Bangkok, isolé du monde
Florence Compain, à Bangkok
27/11/2008 | Mise à jour : 22:20
Les militaires s'invitent à nouveau dans le jeu politique tandis que les «chemises rouges», nostalgiques de l'ancien premier ministre, sont prêtes à monter à l'assaut, quitte à provoquer un bain de sang.
Le général Anupong Paojinda sera-t-il l'auteur du dix-neuvième coup d'État du royaume thaïlandais ? À Bangkok, où les manifestants antigouvernementaux bloquaient toujours les deux aéroports, les rumeurs de putsch ont bruissé toute la journée de jeudi.
Re: Dissidence en Thaïlande
Lire la suite de l'article ici.À Bangkok, le gouvernement est contraint à la démission
Bangkok, Florence Compain
02/12/2008 | Mise à jour : 22:18 | Commentaires 3
La Cour constitutionnelle a ordonné mardi la dissolution du parti au pouvoir, reconnu coupable de fraude électorale.
Les magistrats sont entrés dans l'arène politique thaïlandaise. En ordonnant mardi la dissolution du parti au pouvoir, reconnu coupable de fraude électorale, la Cour constitutionnelle obtient ce qu'exigeaient sans succès des milliers de manifestants qui paralysent les institutions du pays depuis plus de trois mois et bloquent les deux aéroports à Bangkok : la démission du premier ministre Somchai Wongsawat. La Cour se penche depuis des mois sur des irrégularités, et notamment des achats de vote, lors des législatives de décembre 2007, remportées haut la main par le Parti du pouvoir du peuple (PPP). Mais la date du verdict prouve que le système judiciaire thaïlandais est plus politisé que jamais.
«C'est un coup d'État déguisé, préparé par les plus hautes autorités de l'État, le roi, l'armée, les élites et avec la complicité des manifestants antigouvernementaux», enrage Veera Musikapong, chef des «chemises rouges», le camp progouvernemental.
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