Le Corbusier

Faut-il inscrire l'oeuvre de Le Corbusier au patrimoine mondial de l'Unesco ?

La France, l'Allemagne, l'Argentine, le Japon et la Suisse ont proposé l'inscription de l'œuvre architecturale et urbaine de Le Corbusier à la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. L'organisme rendra sa décision en fin de semaine. Pour, contre ? Partagez votre avis.

Le Comité du Patrimoine mondial de l'Unesco se réunit cette semaine à Séville pour sa 33e session annuelle. Une session au cours de laquelle doivent être étudiés l'état de conservation des sites déjà inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, ainsi que des propositions d'inscription de nouveaux sites, naturels et culturels, sur cette liste très convoitée.

Parmi les prétendants à la consécration suprême cette année : l'œuvre architecturale et urbaine du Français d'origine suisse Le Corbusier. Une œuvre dispersée aux quatre coins de la planète, de Marseille à Buenos Aires en passant par Tokyo, et pour laquelle le dossier de candidature a logiquement été déposé conjointement par la France, l'Allemagne, l'Argentine, le Japon et la Suisse.

Lors de la signature du dossier de candidature, Christine Albanel, alors ministre de la Culture, décrivait Le Corbusier comme celui qui avait fait «du bien-être, du bonheur de l'homme l'une des clés de [l'architecture]», ajoutant qu'il avait été «l'un des pionniers de l'internationalisation de l'architecture qui a marqué la seconde moitié du XXe siècle».

Sans conteste, Le Corbusier a marqué l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme. Son œuvre a-t-elle une «valeur universelle exceptionnelle» ? Mérite-t-elle de figurer au patrimoine mondial de l'Unesco ? Pourquoi? Partagez votre avis. Une sélection de commentaires sera publiée sur le figaro.fr.