La catastrophe imminente du livre numérique

A titre informatif, voici l'article que Minervalis a commenté sur Le Figaro (c'est bien, vous avez été publié cette fois !) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La réaction d'Antoine Gallimard me laisse perplexe : comment croire que les gens vont s'amuser à pirater des livres, comme s'il pouvait être agréable de lire plusieurs centaines de pages sur un écran (et comme le rappelle Minervalis, on ne peut tout simplement pas tourner les pages !) ? J'espère vraiment de tout cœur comme Calliope que ce mode de diffusion restera très secondaire, mais je crois que de toute façon, normalement un livre aura plus de mal à passer dans le circuit dans la consommation superficielle et immédiate. J'espère aussi que les auteurs pourront conserver le choix de voir leur œuvre diffusée ou non par la voie électronique - si cette voie devait prendre le pas sur celle que nous connaissons et préférons par une décision arbitraire, pourquoi pas à cause du totalitarisme écologiste et de la fabrication du papier, il y aurait de quoi s'inquiéter dans le sens indiqué par Minervalis.

Nous avions déjà un peu évoqué cette question via la sortie d'appareils dédiés à la lecture de livres électroniques ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]), et la seule chose qui me paraisse intéressante c'est la possibilité de lire ce qui est disponible sur le site Gallica - et n'est plus édité - sur un écran qui n'abîme pas les yeux. L'idéal serait évidemment que ces vieux livres soient réédités ou réimprimés à la demande.