Adieu, Michel Galabru
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Adieu, Michel Galabru
Voilà encore un Michel qui nous quitte, et celui-ci est peut-être le dernier acteur français populaire et 'authentique' qui aura marqué mon enfance. Paix à son âme.
(Lire la suite de l'article ici - Le Figaro)Michel Galabru sur scène, un géant au cœur doux
Par Armelle Heliot Mis à jour le 04/01/2016 à 18:35 Publié le 04/01/2016 à 17:57
Il y a quelques semaines, le comédien était sur la scène du théâtre Montmartre-Galabru et se souvenait avoir été «Le Cancre». Il se moquait souvent de lui-même, mais il était pourtant l'une des figures les plus importantes du monde du spectacle.
Ses yeux se plissaient, il souriait comme un enfant qui prépare une bonne blague. Il avait l'air d'un enfant. Mais il avait près de soixante-dix ans de carrière, des films par dizaines et des pièces de théâtre aussi. On compte près d'une centaine de pièces depuis 1950...
Michel Galabru, qui s'est endormi dans son sommeil, lundi 4 janvier, dans un hôpital de la région parisienne, à l'âge de 93 ans, aura eu, au cinéma, à la télévision comme au théâtre, l'une des plus belles et foisonnantes carrières des comédiens de sa génération.
Il n'aura pas joué que des chefs-d'œuvre. Mais il aura servi les films de deuxième rayon et les comédies sans grande consistance, avec le même sérieux, le même respect des auteurs et du public, qu'il l'a fait pour les grands films et des pièces plus intéressantes. Le Juge et l'assasin de Bertrand Tavernier (rôle qui lui valut un César en 1977) ou pour Jules et Marcel, correspondance de Jules Raimu et Marcel Pagnol, qu'il joua plusieurs saisons avec le cher Philippe Caubère dans une mise en scène de Jean-Pierre Bernard créée à Grignan, ou encore Les Chaussettes opus 124 de Daniel Colas qu'il défendit avec le grand Gérard Desarthe en 2007-2008.
Re: Adieu, Michel Galabru
Puisque j'ai évoqué le décès de Michel Galabru, il me semble bienvenu de joindre le discours de Philippe Caubère qui parle notamment de la problématique du théâtre subventionné. L'évocation du rapport avec Dieu, sous cette forme, est beaucoup plus délicat dans un lieu de culte, mais évoque bien cette difficulté de la foi pour certaines personnes, sans qu'elles n'aient vraiment coupé les ponts car comme "en attente" de quelque chose.
(Lire la suite de l'article ici : Le Figaro.)Obsèques de Michel Galabru : la sainte colère de Philippe Caubère
Par Armelle Heliot Mis à jour le 14/01/2016 à 13:25 Publié le 14/01/2016 à 07:00
Lors des obsèques du comédien en l'église Saint-Roch, son ami et confrère qui avait joué avec lui Jules et Marcel, lui a rendu un filial hommage. Mais il a aussi accusé le théâtre subventionné d'avoir négligé le talent immense de l'acteur du Juge et l'assassin. Le Figaro s'est procuré l'intégralité de son texte.
On se pressait hier, à la sortie de la cérémonie religieuse d'adieu à Michel Galabru, pour parler avec Philippe Caubère, applaudi pour la chaleur de son hommage au grand interprète, mais aussi pour la «sainte» colère qu'il avait manifestée. Michel Galabru, qui était passé par le Conservatoire (et en était sorti avec un premier prix), qui avait passé sept ans à la Comédie-Française, et avait joué dans la troupe de Jean Vilar à Avignon, fut en effet complètement ignoré des théâtres subventionnés, toute sa vie durant. Il aurait rêvé retrouver la Cour d'Honneur du palais des Papes d'Avignon, mais Philippe Caubère, qui en avait suggéré l'idée aux directeurs, n'eut même pas de réponse.
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