The wall.
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The wall.
Je suis désolé... Mais je n'ai pas su récupérer le "fil" où il était question d'une personne qui ne comprenait pas "The wall" des Pink Floyd. Bon... Pour moi ce film est "culte": Déjà, il permet ( le film) l'éveil à une pluralité ( la dénonciation de l'autorité enseignante). Et, surtout, ce film incarne -pour moi- le talent en une vérité révélée: Celle qui fait que la subjectivité précède le politique; celle qui fait que le caractère est condition de l'essence.... Un grand film, je dis! Un beau voyage, en "mon" sens. Je n'ai jamais été "trop" accro à la musique, mais le "message" je suis 100% OK: L'émergence d'une subjectivité chez l'adolescent se doit de primer sur n'importe quel système. Bref, je crois que c'est là le "message" de "The wall"... Ce film est "fabuleux" parcequ'il a la force de prendre en otage ceux qui savent le regarder: J'aime. Aprés, je dois avouer que le "mur" figure une société qui compose arbitrairement le "produit" humain, et, que sa déstruction ( du mur) est force de révélation du traît de subjectivité de la singularité du genre humain. Oui... J'aime beaucoup ce film, parceque "politiquement", il a le courage de montrer un éveil à la subjectivité tout en éloignant les délires du socialisme. Vive les "PINK FLOYDS"!
Calliope- Vicomte
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Affinités politiques : Légitimiste/Conservateur et fraternaliste.
Re: The wall.
Calliope,
le cinéma muet "The Wall" auquel s'ajoute une musique dilettante, me rappelle Wagner voulant faire vivre Siegfried. Je vois un homme qui renait de ces cendres de sa vie de dispersion, de sa malheureuse enfance, d'une liaison pro œdipienne et impose sa doctrine et ses lois dans sa nouvelle vie.
J'admets avec vous que ce film a des tripes.
Mais n'oubliez pas qu'il à été construit,orchestré, que les séquences sont bien accolées. Nous voyons voyons un enfant, sans autorité paternelle, qui cherche cette autorité, dans les gestes et jeux de son enfance. Cet enfant s'est forgé dans la douleur du père manquant, une maturité que ne devrait pas avoir l'écolier de son âge.
Nous nous transposons facilement dans ces films entiers. L'émotion ou le sensitif, doit il bruler la raison. Ne sous-estimons pas la force de ce montage, surtout sur la fragilité de l'adolescence.
audio visuel.
Nous voyons l'adolescence, ou plutôt l'adulte qui ne veut pas murir de sa jeunesse perdue. Il se montre dans les manifestations, la population de la fête, avec une forme de force contenue. L'éclatement dans les trois morceaux de "The Wall" montre que l'acteur fait éclater une autorité après l'adolescence qui s'est substituée à celle de son père, et qu'elle n'as pas de visage.
Le rôle de la mère trop protectrice, amplifié dans les dessins animées, et de son amie montrée en belladone mente religieuse, qui ne comprend pas sa souffrance. La femme ne peut pas remplacer la mère qu'il désire en elle. Confrontée à sa propre liberté, elle laisse tomber quelqu'un de spirituel (sic) pour une personne plus charnelle et plus à son écoute.
C'est un film qui entraine l'adolescent à l'égocentrisme. Se coupant d'une autorité(bonne ou mauvaise) qui l'as formé, il la remplace par ses propres pulsions, voir l'autodestruction ou la mutilation(Run like Hell) (Good bys blue Sky). Il fait table rase des limites de l'éducation qui sont malgré tout des garde fous contre soi même.
Nous assistons aussi aux confrontations des extrêmes. notre côté gauche comme notre côté droit. L'éditeur culpabilise l'éducateur, ici exagéré, et le mauvais élève de la classe. Le film est vibrant dans ses dichotomies.
Calliope, je voulais me faire l'avocat ou le mentor du positif - négatif de ce film. Ne me jetez pas trop vite la pierre!
A Dieu soit
le cinéma muet "The Wall" auquel s'ajoute une musique dilettante, me rappelle Wagner voulant faire vivre Siegfried. Je vois un homme qui renait de ces cendres de sa vie de dispersion, de sa malheureuse enfance, d'une liaison pro œdipienne et impose sa doctrine et ses lois dans sa nouvelle vie.
J'admets avec vous que ce film a des tripes.
Mais n'oubliez pas qu'il à été construit,orchestré, que les séquences sont bien accolées. Nous voyons voyons un enfant, sans autorité paternelle, qui cherche cette autorité, dans les gestes et jeux de son enfance. Cet enfant s'est forgé dans la douleur du père manquant, une maturité que ne devrait pas avoir l'écolier de son âge.
Nous nous transposons facilement dans ces films entiers. L'émotion ou le sensitif, doit il bruler la raison. Ne sous-estimons pas la force de ce montage, surtout sur la fragilité de l'adolescence.
audio visuel.
Nous voyons l'adolescence, ou plutôt l'adulte qui ne veut pas murir de sa jeunesse perdue. Il se montre dans les manifestations, la population de la fête, avec une forme de force contenue. L'éclatement dans les trois morceaux de "The Wall" montre que l'acteur fait éclater une autorité après l'adolescence qui s'est substituée à celle de son père, et qu'elle n'as pas de visage.
Le rôle de la mère trop protectrice, amplifié dans les dessins animées, et de son amie montrée en belladone mente religieuse, qui ne comprend pas sa souffrance. La femme ne peut pas remplacer la mère qu'il désire en elle. Confrontée à sa propre liberté, elle laisse tomber quelqu'un de spirituel (sic) pour une personne plus charnelle et plus à son écoute.
C'est un film qui entraine l'adolescent à l'égocentrisme. Se coupant d'une autorité(bonne ou mauvaise) qui l'as formé, il la remplace par ses propres pulsions, voir l'autodestruction ou la mutilation(Run like Hell) (Good bys blue Sky). Il fait table rase des limites de l'éducation qui sont malgré tout des garde fous contre soi même.
Nous assistons aussi aux confrontations des extrêmes. notre côté gauche comme notre côté droit. L'éditeur culpabilise l'éducateur, ici exagéré, et le mauvais élève de la classe. Le film est vibrant dans ses dichotomies.
Calliope, je voulais me faire l'avocat ou le mentor du positif - négatif de ce film. Ne me jetez pas trop vite la pierre!
A Dieu soit
Henryk- Chevalier
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Age : 58
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Re: The wall.
Errata
1)Nous voyons voyons un enfant, lire: voyons un enfant
2)mettre audio visuel après montage
1)Nous voyons voyons un enfant, lire: voyons un enfant
2)mettre audio visuel après montage
Henryk- Chevalier
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Re: The wall.
Le film est vibrant dans ses dichotomies: C'est bien vu Henryk Déserteur! Je suis tout à fait d'accord. Sans pousser aussi loin que vous le côté "psychologique " du personnage principal, ce que j'ai retenu de cet "évènement cinématographique" ( car nous sommes bien obligés de reconnaître qu'il s'agit d'un OVNI inclassable), c'est précisément la dimension d'un espoir en le surpassement de toute dichotomie; de toute altérité... Aprés la quête d'une subjectivité anéantie par un système éducatif globalisant, il y a une quête perdue d'avance d'une hiérarchie, puis, un effondrement dans l'auto-destruction ( la guerre avec le "soi-même" émasculé). Puis... Et c'est ce que j'aime dans le film: La reconquête de ce qu'on a enfin à être en accord avec l'harmonie et la reconnaissance d'une pluralité à reconstruire pour voir advenir une nouvelle unité. Un film bien glauque mais qui redonne à sa fin un bien beau message de réhabilitation de l'homme: Aprés avoir joué le jeu des dichotomies ( à la manière de ce con de Platon du "Sophiste"), il demeure le geste de l'indépendance morale comme émergence d'une spiritualité devenue en acte! Bon... J'ignore si les Pink Floyds ont été aussi loin ( leur scénariste par contre, çà ne m'étonnerait pas!).
Calliope- Vicomte
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