L'extrême-droite au parlement européen

par V.F.H.78 Mar 09 Juin 2009, 12:00

Alors qu'en France les élections européennes ont vu l'échec des partis d'extrême-droite ou souverainistes par rapport aux dernières élections, il n'en est pas de même dans les autres pays d'Europe.
Voici un petit tour d'Europe des nouveaux élus nationalistes au parlement européen :
France FN : 3 sièges
Belgique flamande Vlaams Belang : 2 sièges
Pays-Bas PVV (populiste) : 4 sièges
Autriche FPÖ (populiste) : 2 sièges
Slovaquie SNS : 1 siège
Hongrie Jobbik : 3 sièges
Roumanie PRM (ultra-nationaliste) : 2 sièges
Bulgarie Ataka : 2 sièges
Grèce Laos : 2 sièges
Royaume-Uni BNP : 2 sièges
Finlande Vrais Finnois (populiste) : 2 sièges

Les trouble-fête du Parlement européen
Forts du succès inattendu de leur formation politique, ces futurs parlementaires devraient jouer les empêcheurs de légiférer en rond. Grands vainqueurs du scrutin européen, les partis d'extrême-droite pourraient bien jouer de leur pouvoir de nuisance pour peser sur les débats.

Source : L'Express Les trouble-fête du Parlement européen

par **Mickaelus** Mar 09 Juin 2009, 18:57

C'est toujours ça de pris, mais au niveau politique, malgré l'estime que je conserve par exemple pour Philippe de Villiers en tant qu'homme attaché comme moi aux racines vendéennes, je ne crois vraiment pas qu'on puisse changer cette machine de l'intérieur. La seule possibilité sera à terme de sortir de l'UE. Certains en parlent outre-Manche :

Le parti au gouvernement a été devancé non seulement par les Conservateurs (27,7 %), mais également par le United Kingdom Independence Party (UKIP, 16,5 %), qui réclame le retrait de l'Union européenne. À cette humiliation s'ajoute l'élection de deux candidats du British national party (BNP), une première dans l'histoire du parti de droite nationale dont la percée électorale se limitait jusqu'à présent au niveau local.

Source

par Mavendorf Mar 09 Juin 2009, 19:33

Je suis satisfait du taux de participation qui montre que cette farce démocratique ne concerne même plus la moitié des français. Nous avons donc, et c'est une bonne nouvelle, 60 % de français lucides. Les résultats sont donc conformes à ce que j'attendais...
Si on regarde les résultats, on se rend compte que la majorité présidentielle n'a recueilli que 28 %. L'ensemble des autres listes étant dans l'opposition. On peut donc en conclure que l'ump est minoritaire dans le pays. Avec une abstention de 60 %, le pays se trouve dans une situation politique des plus instables.
Il n'y a aucun soutien populaire au projet européen. Il est vrai qu'en nombre de sièges au parlement le parti de sarkozy a gagné. Mais il n'en demeure pas moins qu'avec un si faible soutien, l'action gouvernementale va être particulièrement délicate et très difficile.

L'abstention est en grande partie composé de personnes ayant voté non au TCE, qui est malgré tout passé sous la forme du traité de Lisbonne... Ce qui explique je pense ce profond rejet de nos compatriotes pour le jeu électoral. En effet... A quoi bon voter ? Puisque de toute manière, l'avis populaire n'est pas pris en compte. En conclusion je dirais qu'à travers le résultat de ce scrutin, nous avons ici une nouvelle preuve irréfutable que l'euroscepticisme demeure largement dans l'opinion.

par Partisan_Blanc Mar 09 Juin 2009, 22:41

L'UMP n'a récolté que 11% des inscrits. Mais après, on nous parle de la légitimité démocratique...

par **Mickaelus** Mar 16 Juin 2009, 16:29

Un entretien de Geert Wilders, de l'extrême droite hollandaise (pas si extrême que cela d'ailleurs dans l'entretien, je trouve) :

Pays-Bas : Geert Wilders demande l’arrêt de l’immigration en provenance des pays musulmans et l’expulsion d’une partie de la population immigrée.

Posté le 16 juin 2009, 9:54

“Nous avons trop parlé. Il faut désormais agir de façon résolue.”

Interview télévisée du 13 juin 2009. Geert Wilders est l’un des vainqueurs des élections européennes aux Pays-Bas. Son parti, le PVV (parti de la liberté), encore groupusculaire il y a peu, a fait 17% des voix, entre au Parlement (4 sièges, voir article) et devient la deuxième formation politique du pays. [Interview en anglais. Non sous-titré.]

Lire la suite de l'article ici.

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