Crise des vocations

par V.F.H.78 Sam 27 Juin 2009, 17:50

La crise des vocations s'accentue en Europe

Le phénomène touche l'Église de façon spectaculaire en Allemagne et en Espagne, et commence à se faire sentir en Pologne.

Ce week-end, dans le monde, des milliers de séminaristes vont être ordonnés prêtres. Près de 90 au total pour la France. Petite année, même si globalement la Fille aînée de l'Église se maintient autour d'une centaine d'ordinations par an.
Une idée reçue circule toutefois : le Concile Vatican II aurait vidé les séminaires. Pas si simple. En France, la comparaison de la courbe des vocations avec celle de la pratique religieuse montre qu'elles sont corrélées sur cinquante ans. Cette courbe montre aussi que la guerre d'Algérie (1954-1962) et le boom de croissance des Trente Glorieuses a marqué une rupture en amont (999 vocations en 1951 - 575 en 1960) plus importante en termes de pratique religieuse et de vocations que celle du Concile Vatican II (1962-1965).
Donc pas de vocations sans communautés vivantes. L'effet est encore plus cinglant dans les zones rurales, jadis fertiles en vocations. Ce qui explique - à l'exception des diocèses Fréjus-Toulon, Belley-Ars et Vannes - le maintien d'un catholicisme urbain et la lente extinction d'un catholicisme rural.
Cela dit, la relative stabilité du chiffre annuel des ordinations en France - une fourchette de 80 à 120 par an - s'explique par les résultats de quelques-unes : 30 diocèses fournissent la moitié des séminaristes, les communautés nouvelles apportent du sang neuf, sans oublier les mouvances plus traditionnelles.
Il y a, en France, 741 séminaristes en 2009. Ce chiffre officiel intègre 12 % de séminaristes issus des communautés nouvelles (l'Emmanuel compte 36 séminaristes, le Chemin néocatéchuménal, 19 séminaristes). Mais ce chiffre ne compte pas les 165 novices de la communauté Saint-Jean, dont 65 Français, ni les prêtres de la communauté Saint-Martin (47 séminaristes).
Ne sont pas comptabilisés non plus les séminaristes «Ecclesia Dei», traditionalistes ou lefebvristes. Ainsi la fraternité Saint-Pierre compte 60 séminaristes. La fraternité Saint Pie X (lefebvriste) dénombre 40 séminaristes en France avec 14 entrées annuelles, l'Institut du Christ Roi (diocèse de Florence en Italie) 50 séminaristes dont 40 Français. Soit un total, avec d'autres instituts dont le Bon Pasteur, de 160 séminaristes formés selon une ecclésiologie qui a mis en cause le Concile Vatican II et l'abandon de la messe en latin.

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Source : lefigaro.fr

par Elisabeth Dim 28 Juin 2009, 11:46

Tout ceci ne m'étonne guère. Et pourtant, il est des diocèses chez nous qui ne connaissent pas cette crise des vocations. Je veux parler de l'évêché de Namur et de Monseigneur Léonard, évêque de Namur. Son séminaire est plein et il déborde même. Monseigneur Léonard a su attirer dans son diocèse beaucoup de communautés nouvelles. Tout cela est rayonnement de vocations.

En ce qui concerne les autres diocèses, comprenez qu'on ne peut pas dans le même temps prier pour les vocations et lorsque des vocations se présentent , tout faire pour les décourager . IL y a là une contradiction. Ce qui fait que les vocations s'écroulent....

Les vocations pour s'affirmer ont besoin de solide sinon, si on bâtit sur du sable mouvant, les vocations s'écroulent. C'est aussi simple que cela !

par Lorenz Dim 28 Juin 2009, 14:20

Qu'appelle-t-on les "communautés nouvelles" ?

par V.F.H.78 Dim 28 Juin 2009, 15:55

Les Communautés nouvelles ont toutes été créées suite au concile Vatican II. La plus connue d'entre elles étant la Communauté de l'Emmanuel.
Voici un lien qui pourra vous intéresser : Les Communautés nouvelles

par Mavendorf Dim 28 Juin 2009, 23:14

V.F.H.78 a écrit:Les Communautés nouvelles ont toutes été créées suite au concile Vatican II. La plus connue d'entre elles étant la Communauté de l'Emmanuel.
Voici un lien qui pourra vous intéresser : Les Communautés nouvelles

Je viens de jeter un œil la dessus… Au bout de quelques pages, on parle déjà de manière péjorative de la « mouvance » de Mgr Lefebvre…
De « réconciliation entre juifs et chrétiens », de « comité œcuménique » d’unité chrétienne pour la « repentance » envers le peuple juif…
Je crains fort, qu’il n’y a pas grand-chose à attendre de ces « communautés nouvelles »… Et que ce n’est pas elles qui redresseront la crise des vocations. S’excuser d’être chrétien ne me semble pas être la meilleure des solutions pour faire face à cette crise. Au vue de ce que j’ai pu lire sur votre lien, on peut sincèrement se demander si ces « communautés nouvelles » n’auraient pas livré elles mêmes notre Seigneur Jésus Christ à Ponce Pilate...

Malgré toutes les attaques violentes qui lui sont faites, il ne fait guère de doute que la Tradition a de beaux jours devant elle…

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