LETTRE ENCYCLIQUE : Spes Salvi

Voici la lettre encyclique de notre Saint Père :


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] -
Cliquez sur dernière mise à jour !

J'ai lu la première encyclique, Deus Caritas Est, et l'ai beaucoup appréciée ; je lirai donc celle-ci aussi avec beaucoup de profit j'en suis certain, mais en version papier, n'aimant pas beaucoup lire longuement sur écran (néanmoins, le lien direct de l'encyclique sur le site du Vatican est celui-ci ou voir aussi ce lien pour télécharger le texte au format pdf). Il y a quelques articles de présentation sur le site de la Croix, ici sur le Figaro ainsi qu'une vidéo de Michel Kubler que je vous propose ici :

Merci Mickaelus pour tous ces liens !

Eh bien, c'est la première fois que je lis une encyclique... ! Je dois dire que je suis assez d'accord dans l'ensemble sur la critique de la modernité et l'idéologie du progrès, même si je trouve que la réflexion n'est pas aussi poussée que je le souhaiterais (Mais c'est parce que je consièdre la chose sous l'angle philosophique, et non religieux)

Par exemple, je pense qu'il serait intéressant de montrer que l'idéologie de progrès résulte essentiellement des évolutions créées par les ruptures (comme celle de 1789 au plan politique, de la révolution industrielle au plan économique, etc...): l'homme ne peut supporter de constater que ses efforts conscients aboutissent à la catastrophe, car ce serait reconnaître qu'il n'est pas tout-puissant, que son intelligence est limitée et qu'il doit vivre dans un cadre dont il n'est qu'un élément et non pas le maître. Aussi occulte-t'il les effets négatifs de ses efforts, qu'il baptise progrès, postulant que toute évolution voulue est un progrès, et que les remèdes aux situations désastreuses créées par les effets secondaires seront eux-mêmes des progrès.

Au fond, on en revient toujours à l'Hybris, "péché" de l'Homme dénoncé par les civilisations antiques, qu'elles jugeaient déjà être le plus grave... Et je crains que la Nemesis ne se fasse plus guère attendre...

L'idée de progrès est bien antérieure à 1789 et je ne pense pas que la promotion de la mortalité infantile et des épidémies soient des idées géniales à mettre au programme d'une restauration monarchique.

Je répondais à Minervalis plus qu'à Benoît.

Résumez donc l'encyclique si elle dit autre chose que Minervalis.