Le croisement des temps : Déchristianisation et islamisation

Qu'on le veuille ou non,la France est désormais inscrite dans l'Europe.Et à bien regarder le passé,ce ne peut-être que bon pour la paix de notre continent.Cela n'empêche aucunement que nous espérions un retour de la monarchie légitime dans notre pays.Mais il ne faut pas nier que les problématiques de notre pays soient,volens nolens,les même que celles de nos frères d'Europe.En gros elles sont de deux ordres dont le croisement des courbes,désormais est proche et annonce des lendemains douloureux,pour ne pas dire pis.Il s'agit d'une part de la Déchristianisation et d'autre part,la nature ayant horreur du vide, de l'Islamisation qu'elle facilite.
- La déchristianisation,amorcée à la renaissance, accélérée au XVIIIème trouvera son apogée,croyait-on avec la loi scélérate de 1905.Point du tout puisque le concile Vatican II,conoqué pour enrayer ce phénomène,sera concomittant d'une nouvelle accélération de cette perte des repères spirituels de notre pays.On peut m'objecter que le phénomène est identiquement vécu par les protestants et les juifs (ce qui est d'ailleurs partiellement inexact concernant ces derniers,le sionisme constituant un axe spinal précieux...). En fait seul les orthodoxes semblent y échapper,on le sait grâce à 70 ans d'oppression,mais pour combien de temps ? Il n'est pas mon objet de développer le pourquoi philosophique et métaphysique (ce serait intéressant..) de ce que Gaxotte qualifiait de "tropisme du vide",simplement de constater que ce recul constant facilite la conquête du deuxième fléau sociétal de la France :
- L'islamisation : il y a certes encore assez peu de conversion de français de souche,mais le vide laissé par les catholiques dans les couches les plus modestes de la société commence à voir s'engouffrer une "offre religieuse" (on me pardonnera le terme marketing ! ) alternative.On pense bien sûr à ce crétin de Ribery qui n'est,malheureusement que la partie émergée de l'iceberg. Par imitation,par lassitude,pour faire face aux pressions, des "céfrans" (pour reprendre le terme qui nous désigne) choisissent désormais la voie de l'Islam. Mais le gros des troupes actives est bien sûr constitué d'immigrés,et de français de deuxième ou troisième génération qui ont tous une démographie galopante,même quand ils sont installés depuis 50 ou 60 ans dans notre pays : à ce propos consulter le lien terrorisant :
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D'ailleurs en Lybie, en Algérie,on considère cette Islamisation comme avérée.Les mathématiques étant ce qu'elles sont,les européens chrétiens (et on peut penser "de souche" mais pas le dire...) seront minoritaires dans leur pays avant 20 ans
Je ne peux m'empêcher de penser que les Européens ne tarderont plus à être punis par où ils ont péché...
Quel espoir là dedans ?

La restauration monarchique peut fort bien s'accomoder de l'Europe.Cette dernière est devenue une "impérieuse nécéssité" au regard de la géopolitique mondiale.Les traités qui l'ont construite sont non des traités aboutissant à un sytème fédératif mais de libres abandons de parcelles de souverainetés à des organes supranationaux pour des raisons d'éfficacité.On peut discuter à perte de vue sur le bien fondé de chacun de ces abandons,la représentativité de ces organes ou tout autre sujet structurel,mais il me semble que tant qu'ils sont librement consentis et par essence réversibles,un Roy pourrait consentir ces abandons avec autant de bonheur que notre république,pour le plus grand bénéfice de la France et de nos frères européens . Attention à ne pas croire (ou affecter de croire) que les "souverainistes",perpétuellement opposés aux progrès européens sont peu ou prou au service de la France éternelle.Repensons à cette phrase de De Gaulle : "le patriotisme c'est aimer son pays,le nationalisme,c'est détester celui des autres.." Ce sont certes des réactionnaires,mais pas du bois dont nous nous chauffons.Ceci étant,Mickaelus,je suis d'accord avec vous,la "ligne rouge" serait franchie non avec une constitution,mais avec toute tentative de rendre obligatoires et irréversibles ces abandons de souveraineté librement consentis. J'ajoute que l'élection d'un souverain européen par ses pairs(un empereur d'Europe ?) comme on le faisait pour le Saint Empire romain germanique ne me paraît guère plus utopique que la restauration royale en France et à coup sûr au moins aussi souhaitable.En revanche l'empire carolingien n'est pas restaurable (et personellement je le regrette) parce que les liens de suzeraineté/vassalité transnationaux qu'il suppose,sont incomptabiles avec les nationalismes admis communément depuis le XIXème.

En terme historico-philisophiques,penser que la disparition du roi et de la religion d'Etat est le climax de la déchristianisation,c'est confondre l'aboutissement et l'origine.Si les élites n'avaient pas été ,et depuis longtemps,déchristianisées,jamais le caractère sacré de la personne royale n'aurait pu être mis en cause jusqu'à l'assassinat à la révolution.En fait,lorsqu'à la pseudo "renaissance" on met l'Homme au centre du monde,on crée avec l'humanisme une perversion de la Tradition qui inverse la relation avec Dieu.Le matérialisme devient consubstantiel de la civilisation européenne et ses corollaires (la connaissance,le relativisme entre autres) commencent leurs ravages dans les inconscients collectifs. Ce glissement qui prétend tout ramener au quantifiable et au mesurable (relire Guénon : "le règne de la quantité et les signes des temps") aboutira au funeste siècle des Lumières,lumières qui s'éteindront pour Louis Capet,sa Famille et quelques 500 000 français avec lui entre 1789 et 1795...Si on juge l'arbre à ses fruits,ceux de l'humanisme sont particulièrement vénéneux ! et ils prééxistent de loin à la loi de 1905..

Pour ce qui est de l'église de France, son gallicanisme qui ne s'est jamais démenti depuis bien longtemps en fait l'église la plus à gauche d'Europe et probablement du monde.Son attitude dans l'affaire des Roms (où l'on ne fait qu'appliquer la loi nationale) comme dans bien d'autres domaines est lamentable et je ferais volontiers écarteler Mgr 23 dès que je me setrai occupé de Mgr gaillot. Ces petis abbés mitrés me font irrésistiblement penser à cet adage "La vertu sans raison fait le lit du dogme et se dissout dans le vice...". il y a longtemps qu'il essaient,en dignes fils de Vatican II de se raccrocher à n'importe quoi qui les propulse sur le devant de la méphitique scène médiatique,remplisse leurs tristes église où ils ne font que parler des leurs derniers combats politique au lieu de parler de Dieu. La promotion de l'arnaque cosmique que constitue le dialogue interreligieux et l'oeucuménisme imbécile tient plus de place dans leur coeur que le sauvetage des nombreuses brebis égarées de notre pays.Ils vont crever sous les coups des imams,et c'est justice.