Reconnaissance de l'indépendance de Seborga

En 954, le Marquis de Guidone, un descendant de l'évêque Claudio comte de Vintimille et seigneur impérial, fait un testament en faveur du monastère cistercien de Lérins, lui donna le Castrum de Sepulchro cum Mero et Libero Imperio c’est à dire la pleine souveraineté .
En 1079 le pape Grégoire VII et l’empereur Henri IV élevèrent statuèrent Seborga comme Principauté du Saint Empire Romain Germanique.
En 1263 suite à une enquête juridique l’inaliénabilité de la principauté de Seborga est reconnue.
En 1666 la principauté crée sa monnaie en émettant le Luigino.
Le 20 janvier 1729 le roi Vittorio Amedeo II de Piémont Sardaigne achète la principauté. Mais 1786 le pape invalide cette vente, l’empereur du Saint Empire Romain Germanique se penchant également sur la légalité du problème rend également la vente de 1729 nulle et non avenu.
En effet, d’une part le Marquis de Guidone interdit toute aliénation, annexion ou vente sur ce territoire dans son testament, d’autre part l’empereur du Saint Empire Romain Germanique interdit explicitement toute vente de la principauté de Seborga par une lettre écrite par le compte Borromeo vicaire impérial en 1679.
En 1797 Le Piemont Sardaigne reconnaît officiellement la souveraineté de la principauté de Seborga et admet l’invalidité juridique de son achat de 1729.
Au début du dix-neuvième la république de ligurienne annexe de nombreux états de facto rendant la situation de jure assez complexe et flou. Les traités de Paris cependant tant en 1814 qu’en 1815 reconnaît la souveraineté et l’indépendance des principautés de Monaco et Seborga.
En 1861 le royaume de Piemont Sardaigne annexe toute la péninsule italique à l’exception explicite du Vatican et de la république de Saint Marin, cependant la souveraineté de Seborga est de jure intacte et ce même d’un point de vu italien. En effet d’une part la constitution 1848 encore en place en 1861 établie que toute modification de territoire doit être approuvé par les deux chambre il n’en a jamais été ainsi pour Seborga.
De plus 1861 consiste à rassembler touts les états du royaume de Piémont Sardaigne, mais Seborga en est de jure exclut par la reconnaissance royale du Piémont Sardaigne de la souveraineté de Seborga de 1797.
Jusqu’en 1946 les princes de Seborga étaient reconnu comme prevosto c’est à dire prêtre avec une autorité étendu (autrement dit un pouvoir temporel accompagné du pouvoir spirituel) il sera même reconnue par l’Italie au moment du concorda que Seborga ne fait pas parti des communes italiennes.
Durant la guerre Seborga eu beaucoup à souffrire, l’Italie envahie sont territoire et bafoue sa souveraineté. Par la suite les alliers ne mentionneront absolument pas Seborga certainement par ignorance du sujet.
La république italienne tente d’uniformiser l’Italie, il investisse de facto Serborga, tente d’annexer Saint Marrin, mais comme à chaque fois cette république résista et su faire valoir ses droits, il n’en fut malheureusement pas de même pour Seborga.
Ainsi de facto la principauté est administrativement annexée par l’Italie. Mais de jure, la principauté est totalement souveraine.
De plus un prince élu par le conseille des prieurs et celui de la couronne existe encore, avec un palais, la monnaie est encore conservé mais n’est plus utilisé que là-bas, la frontière de la principauté, (ne correspondant pas à ceux de la commune) est marqué, des passeports et des cartes d’identité Seborgais sont fait.
J’espère personnellement qu’un jour l’Italie reconnaîtra cet Etat qui est bien plus vieux que la très courte histoire italienne (depuis 1861).

Histoire intéressante, mais la localisation exacte de la principauté de Seborga n'est pas précisée.

Voici une carte très précise: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Merci pour la carte.

Voilà un sujet qui,s'il est culturellement non dénué d'intérêt relève de la paléo-politique et ne fera pas avancer d'un iota ni les causes pour lesquelles nous nous battons,ni l'avenir incertain de mes enfants.Quel luxe !

La Bourdonnaye, disait dans un discourt au parlement sous la restauration que le marqueur différentiel entre la droite et la gauche est qu’à droite fidèle à la tradition on se fonde en premier lieu sur le droit, à gauche regarde le monde comme un bloc parfaitement maniable nonobstant toute tradition ou droit, comme un grand tissu ou chaque individu ou corps social n’est qu’un tissu identique à tout les autres, elle se base sur sa vision de l’utilité.

Je suis vraiment de droite c’est à dire que je me base avant tout sur le droit et peu importe l’impacte que peut avoir la reconnaissance internationale de Seborga, elle est juste.
Je fais de la ‘‘paleo-politique’’ parce qu je suis contre l’Etat moderne et Léviathan, oui je suis pour une société traditionnelle et pas pour des alliances avec les orléanistes ou les nationalistes qui tous deux étaient hier les bourreaux des vendéens, immigrés et tout autres français légitimistes.

Et Pan ! Encore une charge de Panzer qui ouvre le débat !!!!!

Je suis désolé cher Vertprey, mais il est tout à fait plaisant de voir défendre le Droit et la Philosophie Morale par delà les contingences et les opportunités du moments! Même si ce qu'évoque Ordre Naturel semble bien être une question marginale de l'histoire, je ne comprends pas la notion de "paléo-politique": Le politique a une identité incompressible qui ne saurait le catégoriser depuis une temporalité historique pour la simple réalité que ce qui prononce le politique est le temps lui-même dont on ne saurait faire des parties!

En effet, je pense que par ''paleo-politique'' il voulait fustiger le fait que je ne fasse pas de la politique moderne, celle où sous pretexte de ''réalisme'' il faudrait être dans un camp conventionel. Ces camps conventionel sont tous d'ailleurs issus de la révolution.

J'aime bien cette histoire. Elle me fait penser aux romans de Jean Raspail...

Mais elle est réel, c'est la différence. Mais dans ce monde le droit est ballayé par les clichés grotesque de la ''masse'' on voit la différance entre 1815 et 1945.

Il faut n'avoir pas de souci pour nourrir ses enfants ou les éduquer,de proximité ou de promiscuité sociale,et un total aveuglement à l'état du monde pour s'offrir des controverses de ce calibres sur des sujets aussi totalement dénués de pertinence médiate.
La "realpolitik" puisque vous y faites allusion,est un terme appliqué au très monarchiste et très impérialiste Bismarck,lequel se réclamait ouvertement de Metternich. Et pan! pour la critique inepte du réalisme républicain...

Le ‘‘realpolitik’’ est bien spécifique à une politique diplomatique. Je vois l’analogie que vous voulez faire pour la politique intérieur, mais de toute façon je ne me suis jamais revendiqué de Bismarck. Pour moi il restera l’homme qui a mit fin à la confédération germanique et qui fit du territoire de la liberté par excellence un monde bureaucratisé et centralisé. Certes L’empire Allemand fut mieux que la république de Weimar et la révolution nazi, mais sérieusement question réactionnaire, il n’y a rien a voir avec le Liechtenstein ou l’Autriche-Hongrie.

Frédéric-Guillaume IV fut un vrai réactionnaire, il s’illustra sublimement au milieux d’un siècle barbare en plaçant le droit et la souveraineté locale avant des intérêts nationaux et ‘‘impérialistes’’, (avec la connotation que cela peut avoir) quand en 1849 il refusa de prendre la Confédération comprenant que la demande de Frankfurt n’était qu’une intrigue de parlementaires corrompus.

Quand à Metternich qui soutenait la révolution à l’époque de Napoléon parce que l’Etat avait un chef de l’exécutif qui avait un titre d’empereur, excusez moi je n’en fait pas un héros de la monarchie traditionnelle.

Ensuite pour le fond, croyez-vous réellement que vous êtes plus dans le réel que moi, votre stratégie serait en fait de vous allier aux nationalistes et au orléanistes, mais quelle rapport y a t’il entre un légitimiste et eux, de toute évidence ils sont plus près des sociaux-démocrates et communistes que des légitimiste. Vous voulez peut être en fait un retour à une nation forte et centralisée comme la révolution la produite ou comme sous Napoléon III ou le jacobin Pétain, je ne veut pas dire pour vous votre approche mais si c’est le cas, vous êtes au antipode de mon objectif, moi je soutien la monarchie traditionnelle.

Pour défendre la société traditionnel il faut rester fidèle au droit traditionnel. Antoine Blanc de Saint Bonnet, ultramontain, monarchiste et féodal disait dans l’introduction de son livre principal : ‘‘La démocratie triomphe, et je viens combattre la démocratie. Les aristocraties sont repoussés, et je viens dire que ce sont elles qui ont crée les nations ; les dogmes sont rejetés, et je viens dire que se sont les dogmes qui ont crée l’aristocratie et le capital, ces deux colonnes de toutes civilisations.’’

[quote="Ordre naturel"]Mais elle est réel, c'est la différence.

C'est justement ce que j'aime chez Jean Raspail ; ses récits sont d'une actualité stupéfiante ; on ne peut plus réels !

Disont qu'il fait passer des messages par des sénarios très parleurs, enfin je dis cela mais je connais très mal Raspail.

Oui je crois être infiniment plus dans le réel que vous,ne serait-ce,sauf votre respect, que parce que vu mon âge,ma situation familliale, professionelle et géographique,j'ai infiniment plus de choses à perdre que vous aux options politiques qui affecteront nos existences dans les 30 prochaines années. Je n'en veux pour preuve que le fait que ma retraite vient de reculer au bas mot de deux ans ce qui n'affectera guère la vôtre. Si vous avez parfaitement le droit de faire assaut d'érudition historique,vos avis en politique et métapolitique (que je respecte apr ailleurs à titre de liberté individuelle) sont par avance disqualifiés parce que vous n'êtes impliqué ni générationellement,ni matériellement ni même,et c'est le plus drôle,géographiquement.
Je trouve par ailleurs parfaitement déplaisant le perpétuel procès d'intention que vous me faite à propos de l'Alliance Royale.Libre à vous de jouer aux Ultra (comme je l'ai dit ci-dessus,chiquer au "pur" et au "parfait" voir au "jusqu'au boutiste" ne vous engage pas à grand chose d'autre que de la posture intellectuelle,et je hais les poseurs...).c'est une attitude existentielle souvent commune aux gérontes et aux ados,et pour les mêmes raisons : ils n'ont rien à perdre Mais en ce qui me concerne,pour assurer la survie de mon pays,l'éducation et le bien être de mes enfants et la fierté de mes ancêtres,je m'allierais avec le Diable ,si du moins je ne le savais pas expert en marché de dupes...
Les gens comme vous,qui au nom d'on ne sait quel providence historique, se croient investis d'une divine mission sont pour moi des dogmatiques de la race de ceux qui ont fait des millions de morts dans l'Histoire Européenne récente.
Je n'ai rien à ajouter mais votre morbide passion pour la chicane pourra librement se déchaîner sur le sujet...

Si tout ce que vous dites est en rapport avec vos intérêt du moment je vois mal comment vous pouvez être objectif.
Pour l'AR, me direz vous qu'elle est pour une réelle société traditionnelle?
Je me sens insulté par le mot d'''ultra'' la plupart de ses gens étaient favorable à la charte. Je n'ai rien à perdre vous croyez, mais vous n'êtes pas le seul à avoir des enfants je vous ferez signaler.

Où ai je dis que j'étais investi d'une mission divine, non je parles simplement avec vous et je ne suis pas pour un État moderne ni pour les communistes, les sociaux démocrates, les républicains, nationaliste, orléanistes et progressistes. Vous avez autant le droit de me contredire que je l'ais envers vous. Pourquoi vous bloquer dès que l'ont n'accsepte pas votre vision de la politique.

Pour l'analogie insultante que vous faite à mon propos, je vais vous répondre, touts ceux qui ont fait des milliers de morts était des Étatistes partisans d'un État fort et centralisé comme le voulait Hobbes, touts étaient prit dans le grand mythe du progrès inévitable de la politique et opposé à la tradition, au libertés, aux souveraineté locales, touts étaient contre les riches pour la formation de masse et d'une armée surpuissante.

Je suis tout à l'inverse de cela est je suis pour le droit avant l'utilité, je suis pour la liberté, tout ce qui est arrivé avec Hitler, Mussolini, Lenin, Stalin, Mao est une cause de la pensé moderne, pas un ne s'est pas réclamé de la révolution française. Je vous défit de me trouver un contre-exemple.

Réel, réalisme, certes...mais le réalisme ne conduit - il pas à constater que les royalistes n'ont aucune influence, de quelle que nature qu'elle soit, dans la France de 2010.
Alors, l'examen du passé et de l'évolution qui nous amenés à cette situation n'est - il pas un point de départ utile, voire indispensable?

Un point de départ pour quoi selon vous?

L'examen du passé est d'abord nécessaire afin de compendre où notre pays en est arrivé, et pourquoi.
Un exemple : les luttes politiques permanentes pour conquérir le pouvoir, non seulement stérilisent les énergies, mais ont pour effet qu'il est impossible de voir les réalités en face et de les aborder avec méthode.
N'est- ce ce pas à quoi nous venons d'assister après ces semaines de troubles?
La plupart des observateurs sont convaincus que la question des retraites n'a pas été traitée, mais que nous avons eu un avant goût de la prochaine campagne électorale de 2012.

Les mesures prises pour les retraites ces temps-ci ont permis de refaire la virginité financière de la France et de sauver son triple AAA. Le noeud du problème des retraites est repoussé pour l'après-présidentielle , c'est à dire en 2013...Et là , ça va faire mal...

Entièrement d'accord.

Pour Seborga, je pense qu'il faut qu'on s'en occupe. Il serait bon qu'il y ait des pression sur l'Italie, mais pas l'ONU qui est une sorte de mafia. Elle est d’ailleurs organisé comme toutes les mafias.

C'est étonnant qu'un royaliste songe à une intervention de l'ONU, institution internationale dont les fondements paraissent éloignés de la tradition royaliste.
Mais d'ailleurs, Ordre naturel s'est repris aussitôt et a douté lui - même de l'utilité de recourir à l'ONU. La création d'un front de libération de Seborga ferait vraiment trop révolutionnaire.
Ne reste plus qu'à imiter ce royaume de Patagonie dont parle Raspail.

Non ce que je dis c'est que dans l'absolue l'ONU est une sorte de mafia, et pour cela il ne faut passer par elle.