Ventes aux enchères du 26 octobre

Bonjour,

Je pense que la chose n'a pas pu vous échapper: Aujourd'hui étaient vendus aux enchères de nombreux objets de la famille royale (rasoir de Louis XVI, une mèche de ses cheveux, fragment de robe de la Reine, etc...) Hélas, certains, comme le sceau de Louis XVI ont été achetés par des collectionneurs étrangers. Et bien entendu, l'Etat n'a pas usé de son droit de préemption pour empêcher ces objets de sortir de France, et peut-être à jamais. Cela alors que ce même Etat n'hésite pas à l'utiliser d'ordinaire pour garder sur son territoire des prétendues "oeuvres d'art" modernes bonnes à mettre à la décharge publique...

Que voulez-vous? C'est la république!

Vous avez l'air assez mal informé Minervalis.
Ce dont vous parlez était la vente aux enchères chez Christie's, à Paris, de la Succession de feux Monseigneur le Comte de Paris et Madame la Comtesse de Paris. Elle a eu lieu le 14 octobre dernier.
On en parle un peu partout (TV, presse, internet) depuis près d'un mois mais je pense que vous avez vu le reportage hier soir dans le magazine Sept à Huit. Le reportage avait été tourné depuis 12 jours déjà.
Il était intéressant mais cependant truffé d'erreurs, dues sans doute au manque de connaissances des journalistes en matière de monarchie française.
Ils parlent notamment des enfants du comte de Paris comme les descendants directs des rois de France. On sait ce qu'il en est...

Sinon petite rectification sur votre remarque à propos du sceau ; il ne s'agissait pas du tout du sceau de Louis XVI mais du sceau gravé aux armes du comte de Paris.

Ah ! Je pense que vous avez raison: je ne lis pas les journaux et je ne regarde les "reportages" que par accident. Je suis tombé sur celui-là, que je n'ai d'ailleurs pas vu en entier, juste le temps de m'indigner... Je suis pourtant persuadé que le cachet en question a bien été donné pour être celui de Louis XVI... Mais comme vous avez raison également sur le manque total de sérieux des "journalistes" (et pas seulement en matière de monarchie), je vous crois volontiers.