Mais où êtes-vous chers amis ?

Bonjour Minervalis, et merci pour votre message, cela fait toujours plaisir de lire qu'au moins une personne se soucie de ce petit forum ! Pour ma part, je vous rassure tout de suite, je n'ai pas été capturé par les hystériques du drapeau bleu blanc rouge et de la Révolution mais n'étais simplement pas en forme du tout pendant une bonne semaine, ce pourquoi j'ai délaissé internet pendant un moment bien malgré moi, malgré une actualité qui, je vous le concède, méritait bien qu'on s'y attardât davantage. Et puis c'est le problème d'un petit forum, on peut presque dire dans ce cas : un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Et quand on sait qu'il existe déjà deux gros fora royalistes de tendance oecuménique orléaniste, et que sur internet les neufs dixièmes des royalistes sont l'un et/ou l'autre, on a vite compris. Heureusement, l'honneur et la fidélité n'est pas une affaire quantitative (notre bien aimé Souverain Pontife, puisque vous parlez de lui, l'a bien compris semble-t-il puisqu'il multiplie bonnement et heurement signes et déclarations dans ce sens : je ne dis rien de plus ici sur ce thème et ouvrirai un sujet dans la rubrique religion).

J'ai regardé ce film où le rôle principal était tenu par Isabelle Adjani dont vous nous parlez avec un enthousiasme que j'ai évidemment partagé : c'était une illustration presque parfaite de tout ce que l'on s'échine à dire depuis des années en ne récoltant, pour récompense de vouloir alerter nos concitoyens sur le malheur qui les (nous) guette et qui touche par exemple à ce lieu qu'est l'école où grandissent les futures générations, que des insultes caricaturales. Et tout cela, le rapport Obin, encore récent, le disait déjà, mais il fallait bien un tel film pour visualiser ce phénomène et créer un impact émotionnel, car comme vous le dites on se demande où on se trouve quand on regarde cela. Nous avons chacun un dépaysement face à cette situation : vous qui avez connu l'école traditionnelle sur sa fin, moi qui ai connu une école avec un déclin déjà entamé mais sauvée partiellement encore parce que j'habite les campagnes de l'ouest et qu'il restait alors encore quelques vieux professeurs de l'ancienne école (ce qui est évidemment beaucoup plus rare aujourd'hui). Il y avait notamment dans ce film des portraits de collabos, de faibles et d'impuissants absolument délicieux : le professeur qui avait besoin d'un Coran pour "dialoguer" avec ses élèves, le proviseur qui déclarait que s'il commençait à renvoyer les élèves perturbateurs, bientôt ce serait tout l'établissement qu'il faudrait mettre à bas, etc. Et puis, on se dit que le rôle d'Adjani avait quelque chose de profondément jouissif : c'est dit dans le film par sa collègue il me semble, mais qui n'a pas rêvé de voir tous ces petits cons menés à la baguette ? C'est-à-dire, de façon plus générale pour la société entière, que l'ordre et l'autorité reprennent enfin le dessus !

Votre réflexion sur les femmes est judicieuse : sous couvert de liberté (même astuce depuis la Révolution), les arrivistes qui composent les fausses élites manipulent des désirs déréglés qu'ils ont eux-même savamment entretenu dans la base du peuple. Faire des femmes des hommes comme les autres, c'était d'une part briser la famille traditionnelle et un certain mode de vie, et d'autre part accentuer la mise en place de la société consumériste. Après, on peut toujours rêver que, à l'aide de la religion notamment pour certaines, les femmes comprennent qu'elles ont été jouées. Mais avant sans doute faut-il que le système qui entretient ces dérèglements de l'ordre naturel s'écroule (je dis s'écroule tout seul, puisque personne n'a le courage de l'attaquer frontalement).

Blanche a écrit:Oh oui ! Merci de réagir ! Je n'oublie pas le forum ! Je suis bien mal en point en ce moment, atteintes de névralgie faciales très douloureuses, je n'arrive pas parler à cause de la douleur, ni à lire et écrire à cause du traitement qui me soulage un peu, mais m'abrutit. je suis de tout cœur avec vous et j'aime vous lire.

Je vous remercie beaucoup pour votre message, chère Blanche. Je m'associe naturellement à Minervalis pour vous souhaiter tout le courage nécessaire pour surmonter cette épreuve. Je prierai que Dieu vous porte assistance et j'encourage tous nos membres et lecteurs à faire de même.

Concernant ce forum, ne vous en faites pas, même s'il y a des périodes où je ne peux poster souvent il sera toujours ici pour servir de dernier havre aux amoureux de la tradition française dans sa pureté (à moins qu'on ne me le censure, et contre cela je ne pourrais rien !).

Je pense aussi comme Minervalis que vous devriez publier ce livre (est-ce qu'il s'agit d'un roman qui témoigne de votre vie en cité ou bien d'une étude, d'un essai ?), surtout si vous avez fait l'effort de déjà l'écrire. Je suis certain que nos concitoyens ont besoin de ces témoignages marqués du sceau de l'authenticité pour bien comprendre l'enfer qui les attend si nous ne faisons rien au moment opportun (oui, je ne parle que de posture électorale attentiste). Je pense ainsi à des personnes qui vivent comme moi à la campagne dans des milieux préservés, privilégiés, et qui ne comprennent pas forcément ce qui se passe dans ce tout autre univers qu'est la banlieue.

Je suis content que vous puissiez trouver une quiétude bien nécessaire en cette époque affolée dans un village, moi non plus je n'aime guère la ville, mais ai le bonheur de n'y avoir jamais vécu sinon un peu lors de mes études. Et puis on se sent encore un peu en France au moins. Rien que Nantes c'est déjà un peu l'étranger pour moi (alors Paris, où je n'ai jamais mis les pieds, je n'imagine même pas).

J'espère que vous pourrez accoucher d'un résultat intéressant pour votre travail, même s'il faut y mettre le temps. Je pense que cela intéressera pas mal de monde, surtout si on fait de la publicité à travers de bons réseaux qui sont naturellement connectés à cette thématique. Après il y a le problème de l'édition (qui rime souvent avec de nouvelles retouches d'ailleurs...) mais au pire la publication sous forme de blog peut être envisagée.