Le passe sanitaire : première étape vers la société de surveillance

“(…) Il est encore trop tôt pour avoir toutes les réponses aux questions qui peuvent se poser, notamment sur le poids exact de l’industrie pharmaceutique dans les décisions politiques (…). Les langues commencent toutefois à se délier dans les milieux industriels, et ce qu’on apprend ne manque pas d’intérêt.

C’est en allant sur le blog de l’entreprise Thalès (en anglais) qu’on comprend dans quelle cohérence d’ensemble s’inscrit cette première étape du capitalisme de surveillance qui s’appelle le passe sanitaire. Thalès entend en effet proposer une solution globale d’identité numérique et nous expose avec une forme de naïveté comment ce projet va se décliner.

Thalès écrit donc :

Les passeports vaccinaux joueront un rôle-clé dans la capacité des citoyens à accéder à toutes sortes de services et agiront comme des précurseurs au passage vers l’identité numérique sur téléphone portable.

Le passe sanitaire est donc un “précurseur” ! L’anticipation d’un système généralisé où l’identité ne sera plus établie par un document officiel “autonome” comme une carte d’identité, mais bien par un “portefeuille” numérique conservé sur un cloud et une application dont l’archivage échappera à l’utilisateur.

Autrement dit, il s’agit de nous habituer à changer de mode d’établissement de notre identité.

Sur le fond, Thalès ne cache pas l’ambition “centrale” du passe sanitaire, qui est de devenir une plate-forme d’accès aux différents services publics disponibles sur Internet. Pour ce faire, le passe-sanitaire repose sur un “wallet”, un portefeuille numérique, pour lequel la Commission Européenne a d’ores et déjà posé les bases.

Dans tous les cas, le déploiement du portefeuille digital – initialement pour le permis de conduire – fonctionnera comme une plateforme d’accès et des piliers pour d’autres services publics vitaux, comme les passes sanitaires”.

On comprend donc que le passe sanitaire est la face émergée d’un iceberg technique qui se constitue progressivement, et qui va bouleverser la notion d’identité “administrative”. Désormais, les citoyens seront directement gérés par un Big Data qui permettra de leur donner accès à certains lieux ou à certains services par le contrôle de l’intelligence numérique.

Dans la palette de services que “l’ID numérique” devra rendre, on trouve en particulier le remplacement en bonne et due forme du bon vieux passeport actuel. Celui-ci sera bientôt rangé aux oubliettes de la préhistoire et remplacé par une application sur un téléphone, où toutes les données individuelles seront centralisées.

Enfin et pas des moindres, l’identité digitale européenne permettra aux citoyens d’utiliser leurs documents à travers tout le continent.

On se souvient que l’Europe s’était fondée sur l’aspiration à un continent sans frontière et sans contrôles d’identité. Subrepticement, on est passé à une Europe avec des contrôles universels poussés à un point inconnu jusqu’ici. C’est sans doute le progrès des Lumières qui veut ça.

Mais c’est une autre fonctionnalité du “wallet” qui doit retenir l’attention, car elle rejoint le projet d’euro numérique que nous avons évoqué cette semaine. Il s’agit de l’utilisation du portefeuille digital comme moyen de paiement.

Cela devient exaltant de penser que le portefeuille digital peut héberger à la fois une identité numérique et des moyens de paiement. Ceci permettrait aux gens, par exemple, de payer une caution pour un nouvel appartement ou de régler une amende pour excès de vitesse directement depuis un smartphone.

On y vient, donc : le passe sanitaire devrait déboucher sur une ramification future, le paiement en ligne, par exemple des impôts ou des amendes. Ou du loyer. Ou des traites sur un emprunt bancaire…

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Oui... Etudiant dans les années 90, j'alertais mes amis à ne pas "plonger" dans l'illusion du numérique.
Par définition, le numérique n'est pas analogique au monde humain dans la mesure où il n'en est qu'une nouvelle formulation ayant d'innombrables défauts.
Jeune "audiophile" ( passionné de reproduction sonore), je m'inquiétais énormément de l'impact de la facilité d'usage des nouvelles technologies vis à vis de la véracité du temps musical. Hors, majoritairement, mes amis me rétorquaient que le numérique rendait plus accessible à tous davantage de découvertes musicales et que les défenseurs de l'analogique n'étaient que des puristes qui se réclamaient d'une aristocratie discriminante...

25/30 ans après, nous voyons bien que ce n'est plus que la musique que nous numérisons ou la gestion des pièces détachées chez Toyota. C'est nous même, ceux qui ont à la fois la mémoire tout en étant acteur de l'humanité, qui sommes sur le point d'être numérisés.

J'observe à présent pour des questions essentielles, exactement des comportements similaires aux guerres "audiophiles" entre partisans du numérique et de l'analogique: Le "Tout" numérique, la numérisation de la "totalité" de toute chose et de tout être facilite notre déploiement en la vie dans son usage quotidien.

Hors, la facilité tue l'authenticité. C'est là, je crois, le drame absolu où se risque la mise en danger de notre provenance naturelle et surnaturelle: Notre condition depuis ses propres limites devrait nous donner du coeur à l'ouvrage afin de servir notre provenance et notre essence. Le numérique et la numérisation systématique nous mène à l'oubli de notre propre provenance jusque dans nos analogies avec les origines de notre civilisation.

Par là, le "QR Code" appliqué à l'humain constitue un crime contre l'humanité autant que l'insulte ultime à notre créateur. Nous ne pouvons moralement accepter une quantification ( une numérisation ) de l'infini.
Accepter sa propre numérisation est faire insulte à notre finitude appelée à une infinitude universelle et divine.
C'est bien sûr, faire exploser toute transcendance, toute unité transcendantale qui fonde la vérité d'un Peuple, toute immanence transcendantale...
Nous assistons à l'effondrement absolu de notre civilisation depuis une idéologie matérialiste futuriste progressiste-ultra.

Plus jeune, j'avais peur comme tous les gens de mon âge ( les plus de 40 ans) à la fameuse bombe. La "bombe" n'était pas nucléaire, elle est la sacralisation du numérique et de cette infamie purement binaire.

Déjà, il y a 24 siècles, Platon avait construit les 5 genres de l'Etre: Le Même et l'Autre, le Mouvement et le Repos, et enfin l'Etre lui-même. C'est à dire que l'Etre s'offrait comme conjugaison du Même et de l'Autre, du Mouvement et du Repos pour dépasser l'altérité.
Le numérique est en train d'effacer l'Etre. Sans ce dernier, il ne restera que l'altérité totale. Bref, la guerre totale.

Je considère que notre tâche morale supérieure est de résister au numérique. Tout jeune, j'éprouvais depuis un simple sens ( l'ouïe) qu'il y avait un très lourd problème. A présent, c'est une catastrophe pour toute l'humanité si cette binarité s'empare de notre propre personne ( avec bien sûr une contre-réaction temporelle pour pervertir l'effectivité de notre mémoire).

Nous avons encore une mémoire, une subjectivité, une empathie ( je me suis déplacé dans des lieux publics et personne n'a osé me demander le QR Code), un Peuple, une civilisation, un Royaume à redéployer... Alors, ne baissons pas les yeux et ne soumettons pas nos âmes à cette infamie.

merci Calliope pour ce message, je m'en sers pour relancer le débat sur "la crise sanitaire".

J'aimerais tout d'abord avoir l'avis de notre ami Mickaelus sur cette belle réponse ?

Je trouve que ce débat est primordial, sans doute davantage que la controverse sur l'islamisation, c'est pourquoi je préfère le relancer plutôt que de poursuivre, pour l'instant, cette dernière.

Du reste il me semble que les deux débats sont liés et reposent sur un point essentiel à creuser, notre appréhension différente de la Révolution.
Pour Mickaelus on peut traiter de l'islamisation et de la Révolution de manière séparée car il s'agirait de deux ennemis distincts.
Pour moi il y a un lien de causalité évident entre la Révolution et l'islamisation de la France, la première ayant permis la seconde via l'organisation et le subventionnement de l'immigration massive.

Mickaelus ne veut pas faire de hiérarchie entre le danger de l'islamisation et celui de la Révolution.
Au Moyen-Age on pouvait certes considérer que l'islam était l'un des pires dangers menaçant la Chrétienté, pour la bonne et simple raison que l'abomination de la Révolution n'avait pas encore eu lieu.

Pardonnez-moi cette introduction un peu longue alors que mon propos est bien de traiter de "la crise sanitaire".

Pour moi elle masque en effet une nouvelle et terrible offensive de la Révolution.
Celle de la mise en esclavage total de l'humanité.
Il ne s'agit pas uniquement de traiter de la question des "vaccins", il s'agit de comprendre que s'instaure une dictature impitoyable (nous sommes dans un "état d'urgence" sans cesse prolongé, autorisant un groupe de personnes à faire ce qu'il veut). Le "pass sanitaire" est une aberration sans nom, dont on voit bien qu'il n'a pas la moindre justification "sanitaire" et dont on comprend bien qu'il est un instrument pérenne visant à l'identification numérique de chaque personne. Cette soi-disant pandémie est une imposture totale, planifiée depuis des décennies. Ces injections qu'on présente comme des vaccins ne peuvent relever que d'intentions malignes et c'est une horreur de voir qu'on veut y soumettre même nos enfants.

L'économie mondiale a depuis deux ans été renversée, les plus grands changements structurels sont en cours.
Tout cela est sous nos yeux, évident, aveuglant.

Jadis dans les cercles et forums de nos milieux, la question du "complotisme" faisait débat, créant parfois d'importantes dissensions.
Ce qui m'a rassuré c'est de voir que l'essentiel des personnes que je côtoie dans la vraie vie, aussi bien dans la tradition catholique que dans le milieu royaliste, a compris. L'énormité de ce qui se passe a eu au moins ce mérite, faire comprendre que le pouvoir actuel est réellement nocif et malintentionné.

Mais comment pourrait-on conclure autrement, même sur le pur plan théorique, si on est un légitimiste conséquent ?

Le refus de regarder en face une réalité affreuse se comprend pour des raisons psychologiques, mais sur un plan politique, si l'on considère que la Révolution est foncièrement mauvaise, basée sur des erreurs, comment ne pas en inférer que ses ultimes menées se traduisent par un monde proprement satanique, maniant le mensonge et la manipulation la plus dénuée de scrupule ?
Quel serait ce garde-fou vertueux qui empêcherait un régime révolutionnaire de devenir si mauvais ?
Le mal est comme un ver qui finira par abîmer tout le fruit.

Dire que la république a pu avoir de bon côtés c'est juste ne pas voir que sous la chair encore ferme du fruit se creusaient déjà les galeries qui aboutissent à la catastrophe actuel.

Bon, on peut maintenant aborder la question des preuves, mais est-ce nécessaire ?
Il y en a trop et si on n'a pas voulu les voir depuis bientôt deux ans, pourquoi les verront-on aujourd'hui ?
Essayons juste cette vidéo, si elle peut avoir quelque impact :



Vidéo intéressante dans notre débat, l'aveuglement de cet enfant peut-il mettre fin au vôtre ?
Il s'agit d'un enfant musulman, le grand croquemitaine qui nous menace ?

La vision zemmourienne d'une France soumise à la chariah, à des Talibans belliqueux est très anxyiogène je le conçois.

Mais là nous sommes en plein cœur d'un monde orwellien, d'un système qui s'attaque directement à nous, à la chair de notre chair, à nos enfants.
Dans une semaine, dans un mois, quel sera notre sort ?

La France islamisée n'aura pas le temps de voir le jour car nous sommes déjà dans la France exterminée.

Nos conditions de vie vont changer, c'est certain, car l'économie a été sabotée et que la réorganisation du monde est prévue sur la base d'une humanité grandement réduite en nombre.

Si je n'arrive pas à vous convaincre, l'avenir va s'en charger et hélas assez rapidement.

Que le Seigneur nous bénisse et nous garde.

Bonjour cher Prince de Talmont,
A présent, le contrôle de la population a passé un niveau supérieur. Je suis contrôlé partout... Et, je n'ai pas de pass. Quand je me déplace, c'est dans des gîtes et je commande un repas à emporter.
Je n'ai pas de haine contre les musulmans. Même si je ne peux pas pardonner à Merah les massacres de Toulouse qui m'ont fait très mal. Comme ceux du Bataclan...
Il nous faut croire absolument en notre civilisation, en prendre un soin immense, la transmettre.
Aprés 232 ans de république, notre France est effroyablement accidentée. J'ai peur... Quand Mr. Macron a affirmé que "le monde ne serait plus jamais comme avant", je savais que la panique s'emparerait de ma personne.
C'est le cas. Une vulgaire grippe sert de prétexte à la destruction de notre "tenir-ensemble", celui qui produit le "Nous" que nous sommes, les français de France.
J'ai une peine énorme.
J'aimerai tellement voir heureux les gens de mon pays... Ils ne le sont pas du tout. La république est un fiasco intégral.

La covid n'est pas une invention sociétale.
Les clochettes aux lépreux ne datent pas de la Révolution. On peut aussi revoir sur YT le début (ou même la totalité !) du beau film "Monsieur Vincent". Je n'accablerai décidément pas notre temps.
Je n'ai pas le sentiment d'assister du fait de l'épidémie à un naufrage de civilisation. Nous sommes heurtés par la brutalité de ce qui n'était plus arrivé depuis la grippe espagnole de 1918, et à quoi avec plus de fatalisme que de nos jours, et peut-être aussi moins de moyens matériels à y sacrifier, on n'avait alors pas répondu avec la même détermination.

Cher Beaujeu,
La grippe espagnole était vraiment létale. Le Covid 19 n'est que la grippe saisonnière montée en épingle pour permettre à l'état totalitaire républicain de soumettre le Peuple et le réduire en esclavage depuis un contrôle intégral de toutes ses actions et transactions...

Cher Prince de Talmont,
Nous sommes ensembles. Ce qui se produit est effarant. Les gens ont peur de l'autre. J'ai même vu une personne non masquée être jetée sur la route à un arrêt de Bus par une personne masquée. Je ne roulais que lentement... Mais c'est un geste de haine, une tentative d'homicide. Il y a une tyrannie qui s'installe dans cette dictature sanitaire. Celui qui ne croit pas en le Dieu "Covid" doit être massacré par la foule des moutons bien soumis.
C'est un non-monde qui se dessine. Je ne parviens à survivre que depuis mes passions pour la littérature et la musique, sans oublier notre mémoire, bien sûr. Combien de temps? Je ne sais pas... Mon meilleur ami est en "burn-out" total, sur les chantiers il y a un retard énorme depuis des retards de livraisons, plein de bonnes personnes se retrouvent en chomage partiel...
Notre France ne doit pas disparaitre depuis une fiction covidiste. Elle doit dépasser cela. Mais, à 50 ans, je découvre le sentiment glaçant de la peur.
J'ai des voisins-amis qui veulent tout quitter pour vivre dans le 09 et créer une communauté autonome. Pourquoi pas, j'aime bien les utopistes. Mais dans un système de controle en auront-ils le droit? La république a tout nationalisé. Aujourd'hui c'est nos corps, nous-même, qu'ils veulent nationaliser. Si ma personne est soumise à un état tyrannique qui veut me transformer en transhumain, alors, je détruirai mon corps.
La question de l'Islam est, actuellement, bien secondaire par rapport à l'anéantissement de notre civilisation par l'état républicain depuis son délire covidiste. Il faut résister, comme le chante France Gall: "Résiste! Prouve que tu existes. Ce monde n'est pas le tien. Bas toi et persiste!"
Amitiés.