Saleté de société vivant de l'oppression phallocratique
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Saleté de société vivant de l'oppression phallocratique
Comme il y a ici un aréopage de connaisseurs, je livre ces réflexions à leur sagacité :
- Code:
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-defaite-des-meres_847821.html#xtor=AL-447
La défaite des mères?
Par Claire Chartier, publié le 11/02/2010 à 10:10 - mis à jour le 12/02/2010 à 10:04
Attention, régression! Dans son nouveau livre, la philosophe Elisabeth Badinter dénonce la tyrannie de la maternité, qui renvoie les femmes à la maison.
Qui s'en souvient encore? Dans les années 1970, les féministes rageuses criaient non à l'aliénation maternelle. Trente ans plus tard, les femmes ont remis leur soutien-gorge et s'abandonnent avec bonheur à la maternité. Autres temps, autres moeurs ou inquiétant retour de balancier? Dans son dernier essai (1), la philosophe Elisabeth Badinter sonne l'alarme: les femmes européennes sont engagées sur le terrain glissant de la régression.
Pourquoi est-on toujours débordée?
Il s'agit non pas ici de la sempiternelle inégalité des salaires, mais d'un phénomène plus subtil: l'insidieuse montée en puissance depuis les années 1980 d'une idéologie naturaliste qui, par son exaltation de la maternité et la pression qu'elle exerce sur les femmes, tend à les renvoyer à leur seule fonction de mère nourricière.
Des femmes altruistes et perfectionnistes
"Le retour en force du naturalisme, remettant à l'honneur le concept bien usé d'instinct maternel et faisant l'éloge du masochisme et du sacrifice féminins, constitue le pire danger pour l'émancipation des femmes et l'égalité des sexes", prévient l'auteure. Les mères post-MLF ont intégré l'idée qu'elles devaient être entièrement investies, passionnément altruistes et immensément disponibles. Qui leur a mis ce perfectionnisme en tête? Un peu tout le monde, accuse Elisabeth Badinter, depuis les pédopsychiatres martelant la longue liste des besoins naturels du petit enfant jusqu'aux puissants croisés de l'allaitement au sein - l'association américaine Leche League - en passant par les médecins et les puéricultrices, de plus en plus rétifs au bon vieux biberon.
L'auteure aurait pu ajouter les religieux, dont le discours s'est clairement recentré sur le respect de la loi naturelle. Les politiques publiques ont aussi une part de responsabilité. En France, par exemple, le congé parental permet aux mères actives de "décrocher" trois ans pour pouponner. C'est bien, mais sans doute eût-il été intéressant aussi de réfléchir à de nouveaux aménagements du temps de travail.
L'indépendance financière ne fait plus rêver
Alors que les féministes "historiques" avaient tout fait - trop fait? - pour permettre aux mères de concilier grossesse et aventure professionnelle, leurs filles, en "conflit" constant, ploient donc sous la tâche. Elles culpabilisent même si fort que certaines trouvent un réel plaisir dans le retour à la famille à l'ancienne, maman à la maison et papa au boulot. Elisabeth Badinter souligne là une tendance très actuelle: chez les 25-35 ans, il n'est plus rare de voir des femmes surdiplômées renoncer à une carrière prometteuse, pourvu que leur conjoint soit en mesure d'assurer les rentrées du ménage. L'indépendance financière, instrument premier de la liberté, ne fait plus rêver.
On comprend que la philosophe féministe soit déçue. Cette désillusion, perceptible entre les lignes, l'amène hélas à forcer le trait, fustigeant pêle-mêle l'écologie, la croyance dans l'instinct maternel ou le rejet des accouchements trop "techniques". La nature n'a pourtant, en soi, rien d'idéologique. Pourquoi vouloir l'évacuer à toute force au motif qu'elle serait aujourd'hui mise en avant à des fins sociopolitiques? La culture, champ du libre arbitre et de l'émancipation, a toujours trouvé à dialoguer avec la logique naturelle. Plutôt que des chilless -ces femmes sans enfants par choix, ultraminoritaires- en qui Elisabeth Badinter semble voir les pionnières d'une nouvelle féminité éclairée, c'est de cette génération de mères écartelées, sensibles à l'appel de la nature sans forcément y succomber, que doit venir la relève.
(1) Le Conflit, la femme et la mère. Flammarion, 269 p., 18 euros.
- Code:
http://www.20minutes.fr/article/384636/France-Elisabeth-Badinter-Il-y-a-une-menace-pour-la-liberte-des-femmes.php
Elisabeth Badinter: «Il y a une menace pour la liberté des femmes»
Créé le 15.02.10 à 07h47
INTERVIEW - La philosophe Elisabeth Badinter répond aux questions de 20minutes.fr à l'occasion de la sortie de son livre «La femme et la mère»...
Vous dénoncez l'idéologie de la mère parfaite. Pourquoi?
La mère parfaite est au service de son enfant. C'est celle qui allaite pendant au moins six mois, à la demande. Cette idéologie s'est imposée de façon insidieuse au fil du temps. On est passé du «moi d'abord», des années 1970, au «bébé d'abord». Il y a une réelle menace pour la liberté des femmes, qui sont culpabilisées si elles ne se conforment pas à ce modèle.
Qui porte cette idéologie?
Des mouvements très différents. Les spécialistes de l'enfance prônent une «fusion» de la mère et de l'enfant pendant les premières années de sa vie. Une certaine frange d'écologistes refuse le biberon, les petits pots et les couches jetables. Or, c'est toujours à la femme qu'incombe de préparer les repas et de laver les couches. Dans un couple avec deux enfants, la mère assume 90% des tâches ménagères.
Les femmes ont-elles renoncé à défendre leurs droits?
En quelque sorte. Les femmes sont les premières victimes de la crise, et l'inégalité au travail persiste. Certaines ne croient plus à la nécessité absolue d'avoir une activité professionnelle. Elles reportent leurs ambitions sur l'éducation des enfants. Je leur dis attention. Une activité professionnelle garantit l'indépendance par rapport aux hommes.
Vous êtes inquiète pour les jeunes femmes d'aujourd'hui?
C'est ce qui m'a poussé à écrire ce livre. D'autant qu'avec cette crise économique très rude, beaucoup de femmes sont poussées à «rentrer dans leurs foyers». Le risque, c'est la précarité économique à long terme. Aujourd'hui, lorsque l'on sort du marché du travail pour élever ses enfants, il est très difficile d'y revenir.
Propos recueillis par Charlotte Mannevy
Koltchak- Ecuyer
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Re: Saleté de société vivant de l'oppression phallocratique
Elisabeth Badinter, "Philosophe" ? Depuis quand ? Cela se saurait... Féministe hystérique oui, philosophe et penseuse, certainement pas... Si cette imbécile avait deux sous de jugeotte, elle commencerait par s'étonner du fait qu'il est aujourd'hui, dans l'opinion publique qu'elle a malheureusement tant contribuer à déformer avec l'aide de ses égaux de l'intelligentsia, plus noble pour une femme de se faire exploiter par un patron que d'oeuvrer pour sa propre famille. Et si elle était vraiment intelligente, elle découvrirait qu'elle et toutes ces damnées féministes obtuses ont été totalement manipulées par les industriels tant pour se procurer de la main d'oeuvre dont la mise en concurrence permettait de contenir les salaires, que pour détruire l'économie de ménage et assurer des débouchés à leurs propres produits.
Minervalis- Vicomte
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Re: Saleté de société vivant de l'oppression phallocratique
Pour ma part, j'apprécie particulièrement la cohérence de la dame. D'un côté elle joue la virago brûleuse de soutien-gorge et de l'autre elle est 2ème actionnaire du groupe Publicis (10,16% du capital) qui lance ce genre de campagne :
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Ce qui lui permet d'assurer un bas de laine de quelques 460 millions d'euros. Les idées, c'est bien, le business, c'est mieux.
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Ce qui lui permet d'assurer un bas de laine de quelques 460 millions d'euros. Les idées, c'est bien, le business, c'est mieux.
Koltchak- Ecuyer
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Re: Saleté de société vivant de l'oppression phallocratique
Publicis! Je ne savais pas Koltchak que Badinter en était actionnaire... Les idées du "prêt-à-consommer" sont décidément bien miscibles dans la dynamique capitaliste!
Plus sérieusement, je suis exaspéré par cette volonté de créer artificiellement une altérité haineuse entre les deux sexes. Ils sont complémentaires et faits pour être ensemble par nature et destination, non?
Plus sérieusement, je suis exaspéré par cette volonté de créer artificiellement une altérité haineuse entre les deux sexes. Ils sont complémentaires et faits pour être ensemble par nature et destination, non?
Calliope- Vicomte
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Re: Saleté de société vivant de l'oppression phallocratique
C'est une des trois filles de Bleustein-Blanchet, le fondateur du groupe. Elle fait partie des 500 premières fortunes de France. Ceci dit, malgré ses positions féministes et très marquées à gauche, caviar quand même, elle ne se soucie pas franchement du sort de ses employés qui peinent à voir leurs salaires augmentés, cadres dirigeants exceptés bien sûr. Quant à cette volonté de créer artificiellement une altérité haineuse entre les deux sexes, elle est mue par la volonté d'abolir toute trace de tradition dans la société que ces gens souhaitent. Il faut donc pour cela abattre le père, puis le mâle et dans le même temps valoriser la femme en l'extrayant du carcan familial oppressif, mettre l'homosexuel sur le même plan que l'hétérosexuel au nom de l'égalité, et cerise sur le gâteau faire du transsexuel le troisième genre, tout aussi légitime que les deux naturels.Calliope a écrit:Publicis! Je ne savais pas Koltchak que Badinter en était actionnaire... Les idées du "prêt-à-consommer" sont décidément bien miscibles dans la dynamique capitaliste!
Plus sérieusement, je suis exaspéré par cette volonté de créer artificiellement une altérité haineuse entre les deux sexes. Ils sont complémentaires et faits pour être ensemble par nature et destination, non?
Rassurez-vous, cela ne vaut que pour le vulgum pecus. La nouvelle aristocratie quant à elle continue à envoyer ses enfants dans de coûteuses écoles privées où ils reçoivent une bonne éducation. Des masses abruties par la communication de masse, la société de consommation, n'ayant accès qu'à un système éducatif médiocre, sont bien plus facilement manipulables et exploitables.
Koltchak- Ecuyer
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Re: Saleté de société vivant de l'oppression phallocratique
Et le pire est que ces gens critiquent le docteur (oh ! son nom m'échappe tout à coup !)...
Lorenz- Chevalier
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Re: Saleté de société vivant de l'oppression phallocratique
Les Badinter... Quelle famille... Chut ! N'en disons pas plus !
Minervalis- Vicomte
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Koltchak- Ecuyer
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