Littérature à l'école.
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Minervalis
Arahir
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Littérature à l'école.
j'ai appris chez des amis que leurs enfants apprenaient presque uniquement des comptines africaines, ils sont au CP et petite section.
où sont nos belles comptines?
où sont les pièces de Molière?
où sont les fables de la fontaines?
par qui et quoi se transmet aujourd'hui notre culture bien française?
que dieu nous viennes en aide, parceque là ça deviens beaucoup n'importe quoi...
où sont nos belles comptines?
où sont les pièces de Molière?
où sont les fables de la fontaines?
par qui et quoi se transmet aujourd'hui notre culture bien française?
que dieu nous viennes en aide, parceque là ça deviens beaucoup n'importe quoi...
Arahir- Roturier
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Re: Littérature à l'école.
Vous plaisantez, cher ami ! Qu'est-ce que Molière ou La Fontaine auprès d'un conte Bantou ? d'une fable Peulh ? D'un spectacle M'bala M'bala ? Et n'avez-vous pas au moins un peu honte de vouloir substituer à ces joyaux du berceau de l'humanité les productions illisibles d'auteurs très certainement compromis par la traite négrière, et qui sont d'aileurs aujourd'hui justement effacés de la conscience collective dans un juste mouvement réparateur, un devoir de mémoire rédempteur qui remettra enfin l'histoire de l'humanité dans la seule perspective acceptable: celle du triomphe du Tiers-Monde et de sa civilisation honteusement bafouée.
Minervalis- Vicomte
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Re: Littérature à l'école.
c'est bizarre comme le sujet de traite négrière reviens sur le tapis dés que l'on veux dire qu'on refuse la culture africaine!
en faite de refus ce n'en ai pas un mais j'estime que notre pays a le devoir de protéger sa propres culture!
et personnellement je n'ai forcer personne à travailler pour moi sous les coup de fouet.
alors oui on a un devoir de mémoire, non je ne me sent pas obliger de devenir esclave pour expié les fautes de mes ancêtres!
en faite de refus ce n'en ai pas un mais j'estime que notre pays a le devoir de protéger sa propres culture!
et personnellement je n'ai forcer personne à travailler pour moi sous les coup de fouet.
alors oui on a un devoir de mémoire, non je ne me sent pas obliger de devenir esclave pour expié les fautes de mes ancêtres!
Arahir- Roturier
- Nombre de messages : 32
Re: Littérature à l'école.
Je me faisais juste l'avocat du Diable !
Minervalis- Vicomte
-
Nombre de messages : 861
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Affinités politiques : Anti-républicain, Anti-démocrate, Anti-parlementaire, Réactionnaire, Contre-Révolutionnaire
Re: Littérature à l'école.
Si l'Occident était plus intelligent, il ferait mousser la traite islamique, en s'appliquant particulièrement à la traite arabe, avant de passer à la traite turque, puis à la traite mongole, etc... même si elle n'excuse pas la traite atlantique chrétienne.
Kardaillac- Banni
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Re: Littérature à l'école.
Hé hé : il est sûr que je serais bien étonné que vous puissiez écrire cela au premier degré, et c'est tout à votre honneur !Minervalis a écrit:Je me faisais juste l'avocat du Diable !
Concernant le sujet, je le connais plutôt bien puisque j'ai fait des études de littérature. Il y aurait des raisons un peu fastidieuses à rapporter et qui pourraient vous expliquer pourquoi l'enseignement du français et la transmission du patrimoine littéraire français sont en grand danger, ainsi l'essor du formalisme à l'université, des écoles structuralistes qui décontextualisent l'analyse d'un texte pour surtout considérer le fait de l'analyse (écho de la littérature pourrie comme le Nouveau Roman, résumée par une citation que j'ai entendu des myriades de fois en cours : la littérature n'aurait plus été "l'écriture d'une aventure mais l'aventure d'une écriture"). Bref, on atténue de plus en plus le sens du jugement esthétique (je ne parle même plus du contenu moral et intellectuel, ne rêvons pas) et donc qualitatif ce qui donne des corpus d'enseignement complètement pitoyables en collège comme en lycée sauf si on a quelque professeur amoureux de la littérature (mais quand j'ai vu quel genre de personnes était reçu aux concours, des gens qui par exemple rechigne à lire ce qui est au programme, on comprend qu'il y a un malaise grave). Après, on ne s'étonne plus que certains enseignent du rap en banlieue. Et c'est là que la disparition du qualitatif rejoint l'idéologique : promouvoir l'étranger en permanence, surtout dans un contexte banlieusard, plutôt qu'un patrimoine littéraire français jugé par trop "national". Après cela, il n'est pas étonnant qu'il soit très difficile de parler par exemple de La Chanson de Roland, ou bien alors de textes classiques dont le sens et la grammaire ne sont plus à la portée de la majorité, parce qu'on a tué la volonté de qualité (à titre d'exemple, mon professeur de philosophie de terminale, que j'ai vu quelques années après cette classe, me racontait qu'il avait été convoqué chez le proviseur du lycée parce que des élèves s'étaient plains de ne rien comprendre à un texte de Proust qui comportait trop de subjonctif imparfait). Bref, je n'en dis pas plus sur ce sujet intarissable, mais en ce qui concerne les problématiques religieuses et idéologiques je pense qu'il n'est pas mauvais de (re)consulter le rapport Obin en date de 2004 (dont le titre complet est Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les
établissements scolaires) ; je l'ai chargé ici pour ceux que cela intéresse.
A propos de la traite des noirs, je pense qu'Arahir comme Kardaillac ont dit ce qu'il fallait à ce sujet. Il n'y a pas à s'excuser de ce que nous n'avons pas commis, ou de ce que tout le monde a commis à une époque qui est désormais révolue et que nous ne comptons pas reproduire - du moins à cet égard bien précis. Il serait aussi absurde, quand on veut nous demander de nous excuser pour la colonisation et ces choses-là, que nous demandions des excuses aux Italiens parce que les Romains ont colonisé la Gaule.
Que l'Education nationale - si elle ne veut pas perdre la réalité de son nom - n'oublie pas qu'elle a en charge la promotion du patrimoine français, que ce soit en histoire comme en littérature. Que les populations qui viennent d'ailleurs comprennent que les histoires et littératures de leurs peuples d'origine sont ici étrangers, et non pas privilégiés en tant que racines - c'est malheureusement sur ce tableau que jouent les gens de SOS Racisme et autres gens de ce type.
Re: Littérature à l'école.
100% aussi de l'avis de Mickaelus... Mais avec quelques réserves optimistes ( ce qui est rare!)!
. L'étranger est souvent dans l'imaginaire lié à la notion d'éveil. L'enfant, étant considéré par nos pédagogues comme encore "étranger" au monde des adultes, se voit "éveiller" depuis un imaginaire tel celui de "Kirikou" et autres personnages qui n'ont rien de mauvais...
. Nous avons souvent considéré que la capacité de s'instruire est fonction du talent à s'étonner... Il est plus facile pour un enfant de s'étonner devant le quotidien d'un jeune africain que d'un jeune vendéen ( hors contexte historique... Je parle de vie quotidienne )!
. Bref, je pense que tout celà serait bien insignifiant s'il n'y avait un Islam de conquête. Mais, je pense que l'étonnement provoqué par l'attraît pour ce qui est "différent" peut-être structurant dans une société qui croit encore en elle-même. Hélas, je doute que ce soit encore le cas!
. L'étranger est souvent dans l'imaginaire lié à la notion d'éveil. L'enfant, étant considéré par nos pédagogues comme encore "étranger" au monde des adultes, se voit "éveiller" depuis un imaginaire tel celui de "Kirikou" et autres personnages qui n'ont rien de mauvais...
. Nous avons souvent considéré que la capacité de s'instruire est fonction du talent à s'étonner... Il est plus facile pour un enfant de s'étonner devant le quotidien d'un jeune africain que d'un jeune vendéen ( hors contexte historique... Je parle de vie quotidienne )!
. Bref, je pense que tout celà serait bien insignifiant s'il n'y avait un Islam de conquête. Mais, je pense que l'étonnement provoqué par l'attraît pour ce qui est "différent" peut-être structurant dans une société qui croit encore en elle-même. Hélas, je doute que ce soit encore le cas!
Calliope- Vicomte
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Affinités politiques : Légitimiste/Conservateur et fraternaliste.
Re: Littérature à l'école.
Je ne pense pas du tout que la vie africaine puisse être un sujet d'étonnement pour un enfant occidental contemporain: de nos jours, l'afrique est dans nos rues, dans nos bibliothèques, dans nos films, dans nos assiettes... et surtout à l'école pour bien formater le cerveau des enfants !
Minervalis- Vicomte
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Re: Littérature à l'école.
Mickaelus a écrit:Hé hé : il est sûr que je serais bien étonné que vous puissiez écrire cela au premier degré, et c'est tout à votre honneur !Minervalis a écrit:Je me faisais juste l'avocat du Diable !
Concernant le sujet, je le connais plutôt bien puisque j'ai fait des études de littérature. Il y aurait des raisons un peu fastidieuses à rapporter et qui pourraient vous expliquer pourquoi l'enseignement du français et la transmission du patrimoine littéraire français sont en grand danger, ainsi l'essor du formalisme à l'université, des écoles structuralistes qui décontextualisent l'analyse d'un texte pour surtout considérer le fait de l'analyse (écho de la littérature pourrie comme le Nouveau Roman, résumée par une citation que j'ai entendu des myriades de fois en cours : la littérature n'aurait plus été "l'écriture d'une aventure mais l'aventure d'une écriture"). Bref, on atténue de plus en plus le sens du jugement esthétique (je ne parle même plus du contenu moral et intellectuel, ne rêvons pas)
Oui je l'avais remarqué. Les élèves sont attachés à trouver des litotes, des métaphores, puis à trouver l'argumentation, l'idée principales, et ils oublient complètement le sens du texte. C'est assez mathématique en fait.
Re: Littérature à l'école.
Je n'ai évidemment rien contre l'émerveillement, mais je me permettrai de remarquer que la notion de dépaysement est en fait multiple. Tout comme le romantisme peut être l'évasion par l'exotisme (voir la vogue de l'orient et les voyages d'écrivains au XIXe s.), mais aussi par l'histoire et le passé (Dumas) voire aujourd'hui par la science-fiction et l'anticipation (mais c'était déjà Jules Verne dont les voyages littéraires étaient instructeurs). Donc c'est loin d'être un phénomène nouveau, et je n'avais rien contre mes cours de littérature comparée à l'université (où on compare des œuvres provenant d'horizons différents sur un même thème). Le problème dans cela, c'est quand des gens réclament qu'on enseigne aux Français d'aujourd'hui - déjà suffisamment déracinés comme cela ! - l'histoire des pays d'origines des immigrés à égalité avec l'histoire de France ; quand on veut faire un manuel d'histoire pour certaines classe qui soit le même en France et en Allemagne (comme quoi, ce problème ne se réduit pas qu'à l'immigration et aux anciennes colonies) ; quand on ne peut plus enseigner un pan de notre littérature parce qu'elle n'est plus politiquement correcte pour une partie de la population d'origine étrangère - et pourtant, eux aussi peuvent bien être dépaysés ?Calliope a écrit:. Nous avons souvent considéré que la capacité de s'instruire est fonction du talent à s'étonner... Il est plus facile pour un enfant de s'étonner devant le quotidien d'un jeune africain que d'un jeune vendéen ( hors contexte historique... Je parle de vie quotidienne )!
C'est tout à fait juste, d'autant que je pense que la situation de la critique littéraire, complètement excentrée sur le formalisme (mais il reste de la résistance Dieu merci), procède en partie d'un complexe par rapport aux scientifiques. Mais il ne faudrait pas oublier que la littérature n'est pas un objet d'étude comme un autre, qu'elle fait entrer en jeu des données humaines difficilement "quantifiables".Partisan_Blanc a écrit:C'est assez mathématique en fait.
Re: Littérature à l'école.
Savez vous que "mignonne allons voir si la rose.." de Ronsard est jugé par la HALDE comme antivieux?
Re: Littérature à l'école.
Ah non, je n'en avais pas entendu parler. C'est complètement ridicule et sidérant, il faut vraiment avoir l'esprit tordu...
Re: Littérature à l'école.
Tiens... Cela me fait penser à une ammusante chanson de Bernard Joyet: " Migonne allons voir si l'arthrose n'a point d'effets libidineux"! cf: Le gérontophile.
Calliope- Vicomte
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