Symposium culturel ou la culture selon Gustave Parking

J’ai visité il y a quelques jours une exposition temporaire de Valérie Favre qui m’a laissé pantois. Je pense que nous étions censés appréhender le génie du peintre et la profondeur de ses œuvres en lisant les commentaires – masturbation intellectuelle – associés à chacune des croûtes exposées. Pure coïncidence, je tombe ce matin sur un extrait d’un spectacle de Gustave Parking, à propos d’un symposium culturel, et je ne résiste pas à l'envie de vous le faire partager :

« … Toujours dans le cadre de ce symposium nous recevons tous les plus grands compositeurs de musique de pot. La musique de pot est un peu comme la musique de chambre … C’est une musique à voir et non pas à entendre ; une musique à regarder et non pas à écouter. L’intériorité même de l’artiste dans une profondeur ultime, emblématique et ondulatoire interpénètre un public réceptacle dans un mouvement dialectique qu’on appellera si vous le voulez bien, entre guillemet, musique …»

Le genre de description qui aurait pu parfaitement accompagner les toiles de l’exposition susnommée, ou comment justifier le laid.

Pour une critique humoristique de la culture contemporaine, voir l’extrait vidéo complet.