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Tradition Suisse et Suisse moderne

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Tradition Suisse et Suisse moderne Empty Tradition Suisse et Suisse moderne

Message par Ordre naturel Jeu 17 Jan 2013, 15:53

La suisse passionne, elle intrigue, elle attire l'admiration, comme certains pays elle fait un peu figure d’exception pour l'UE environnante actuellement. Cependant il serait erroné de penser que la Suisse soit le pur produit d'une tradition intacte basée sur les même principes depuis 1291. En fait les institutions actuelles de la Suisse proviennent de 1847-1848.

I. Fondation de la Suisse

Selon la version officielle de l'histoire fabriqué par l'élite politique et intellectuel Suisse depuis un certain temps déjà la Suisse est issue de la "Confédération des trois Cantons" qui serait dans leurs fantasme une espèce de "république démocratique" et serait ainsi le procureure en quelque sorte de l'ultra-universalo-democratisme (excusez-moi de l'expression) actuel.

En réalité aucun Etat ne c'est jamais appelé "Confédération des trois cantons", le nom qu'avait l'Etat née du pacte fédérale de 1291 est "Dreiländer", soit les trois Etats, ou plus communément par la suite Waldstätten, soit Etats forestier ou encore Schwyz pour l'appellation Autrichienne (du fait que l'Etat fédéré le plus proche de l'Autriche était Schwyz d'où le nom de Suisse).

On ne parlait jamais de canton en 1291, ce terme n'est devenu courant que des siècles plus tard au delà du monde helvétique d'ailleurs, mais ne désignait pas encore une chose précise il était un peu l'équivalent du mot contrée ou localité. Le remplacement véritable du mot État par canton eu lieu avec la révolution de la France voisine comme nous verrons plus tard. Quoi qu'il en soit ce remplacement n'est pas innocent et marque la volonté d'effacer le caractère confédérale soit d'une alliance volontaire d'Etat souverains pour le remplacer par une simple convention subdivisionnaire qu'on voudrait création d'un Etat centrale.

Passons sur ce problème sémantique même s'il n'est pas dénué de sens idéologique, le fait d'envisager le "Dreiländer" comme une république démocratique pour utiliser le langage courant est absurde au vue de sa nature réelle, le pacte fédéral précise par exemple que chacun doit obéissance à son seigneur et aucun système électorale n'est organisé ou prévu (alors que cela existait dans bien des pays).
En fait la création de la confédération est bien loin d'être une révolte de démocrates contre un pouvoir monarchique à l'image par exemple de la révolution française. Commençons par préciser qu'à cette époque il y a nombre de confédérations notamment dans ce qui correspond à la Suisse actuelle, il n'est pas besoin de regarder plus loin que dans l’événement de 1291 un des trois État à s'unir est l'Unterwald, qui lui même était déjà (et le restera jusqu'en 1798) une confédération constituée des États d'Obwald, Nidwald et d'Engelberg.

Quant au premier pacte fédéral il fut fait dans les circonstances suivantes, les Etats de Schwytz et Uri avait l’immédiateté impériale et à ce titre n'était aucunement imposables, immédiateté confirmée par l'empereur Rodolphe I, mais le bailli de Grüningen du nom de Gessler cherchant à imposer les habitants de Schwyz et Uri, ces derniers décident de résister, ce qu'ils firent vaillamment, mais la mort de l’empereur survenu au milieu du mois de juillet 1291 leurs fait craindre que Gessler cherche à profiter au maximum avant l'élection et le sacre du nouvelle empereur, dont l'autorité mettait du temps à mettre en place, par conséquent les deux États décidèrent de s’unir, l'Unterwald voulu suivre et s'est ainsi qu'au mois d'Aout (le premier aout a t'on ainsi conventionnellement établie la fête nationale Suisse) la Confédération fut formé, mais, en aucune façon, contrairement au clicher, la Confédération n'a fait sécession du Saint Empire Romain Germanique et au contraire elle a continué à être fidèle à l'Empereur, les pionniers de la Confédération se revendiquaient de l’empereur et justifiaient la fondation de cette entité par l'attachement aux droit impérial.

Quand à la loi interne certains historiens ont été jusque dire que la Confédération Suisse en 1291 était une simple alliance militaire, un peu à l'image de ce que sera la Confédération des trois ligues plus tard, (actuel Grison) mais dans la réalité même si chaque État à peu de contrainte il existe tout de même des lois confédérales ne traitant pas de la résistance à l’envahisseur, mais uniquement sur le meurtre le vandalisme et le vol.

L'historiographie de l'histoire Suisse présente très majoritairement une Suisse qui se serait presque défendu contre l'Empire pour enfin être souveraine, mais c'est loin d'être le cas en réalité, le premier acte d'agression de la Suisse (parce que c'est bien la Suisse qui lança la guerre) est la bataille de Morgarten.

On présente bien souvent à tord la bataille de Morgarten au XIV siècle comme une preuve de tension entre la confédération et la couronne impériale, bataille où, Schwyz ayant attaqué par surprise l'enclave de l'abbaye d'Einsiedeln appartenant au Habsbourg (ni famille impériale avant l'empereur qui venait de mourir ni le suivant qui sera élu treize ans plus tard n'était de cette famille) Léopold de Habsbourg tente de punir l’attaque qui a notamment consisté en un sacrilège de l'église qui à valu aux pillards d'ailleurs une excommunication, pour ce faire, il envoi des troupes qui sont prit par surprise par des milices fortement organisés au creux d'une vallée, rappelons au passage que les Suisse avaient soutenus activement Louis de Bavière qui deviendra le Kaiser Louis IV, mais pour l'heure concurrent de Léopold.

Ou encore la bataille de Sempach où Lucerne qui a intégré la confédération voit sa noblesse trahir Léopold III de Habsbourg à qui il ont juré allégeance et déclenche une bataille meurtrière dans quelle presque exclusivement les États du Nord de la Confédération prendront par, mais Léopold III n'était pas plus empereur que ne l'avait été son ancêtre.

Enfin 1499 la guerre de Souabe arriva et créa une réelle et durable frustration entre la Suisse et l'autorité impériale. Dans la Confédération des trois ligues, voisine de la confédération Suisse, l’évêque de Croire en tant que dirigeant de la Ligue de la maison de dieu prétend que le droit de Maximilien (également empereur) sur certaines localités de la Ligue et appelle la Ligue des dix juridictions à faire une pareille demande, ce qui fut rejeté par les intéressés. Un débat juridique dans lequel il était question de distinguer les possessions de la personne de l'empereur et les possessions impériales, ainsi que de l’existence d'une clause implicite de durée et de charge s’engagea entre l’évêque de Croire et le pouvoir impérial.

Pendant ce temps pour contrer les Français dans les Italies l'Empire envoi des troupes tyroliennes pour défendre Milan en passant par des localités de la Confédération des trois Ligues qui n'ont pas de statut l'interdisant, une minorité de seigneur de la Ligue de la maison de dieu demande à l’évêque de l'interdire, mais l’évêque au contraire reconnait qu'en l’absence de droit contraire il ne s'opposait pas et bien qu'en litige sur certains droits impériaux sur certaines localités il reconnaissait qu'en vertu du droit dans un problème en cours de traitement l'application précédemment constaté à force de loi jusqu'à une délibération juridique contraire.

Mais la Confédération Suisse attaqua par surprise les troupes impériales. La noblesse de la Ligue de la maison de dieu se divisait sur la question et il y eu une guerre interne tournant vite à l’avantage des pacifiste, mais l'armée Suisse se tenait toujours dans la Confédération, plus exactement elle prenait position au nord ouest de la Ligue grise (les troupes confédérales Suisses n'ont attaqué les troupes impériale que par petites escarmouches du hauts de montages dans le territoire de la Ligue de la maison de dieu).

Maximilien était fort contrarié de cet événement survenu en pleine guerre contre la France et dont l’enjeu de taille était de libérés les États de la péninsules italique de la menace française. Hélas la Suisse n'en resta pas là et lancèrent une attaque par Sargans pour tenter de passer les hautes montagnes de la Ligue des dix juridictions pour atteindre la Ligue de la maison de dieu, mais la Ligue des dix juridiction afficha une résistance tel qu'aucun hameaux d'aucune juridiction ne fut prit du moins aucune prise n'a été rapporté. Se rendant compte d'être face à un mur défensif, les Suisses lancent une attaque un peu plus haut contre le château de Balzer au sud du comté de Vaduz et continuent leurs marches jusqu'à l’évêché de Feldkirch ayant pourtant une neutralité ecclésiastique. Ne voulant pas laisser les Suisses avancer d’avantage Maximilien lança une contrattaque en mobilisant les Etats entourant la confédération pour punir l'agression qui faite en temps de guerre l'étranger s'apparentait à une trahison envers l'empire, mais les Etats en question tous plus ou moins mobilisé pour la guerre contre la France n'envoyèrent que de petites armées et bien vites tous convinrent, Maximilien en premier, que compte tenu de la situation il fallait cesser de se battre à l'intérieur pour se concentrer sur l’ennemi extérieur et vite Maximilien donna les États qu'il possédait et qui était enclavé en des pays Suisses au pays en question, ce qui provoqua une énorme émigration, mais l’enjeu était si majeur que cette solution était inévitable.

C'est ainsi que la Confédération Suisse quitta la Confédération des trois Ligues, et les autres Etats plus au nord pour revenir dans ses frontières. Cette fois l'agressivité Suisses marqua comme nous l'avons un tournant, tant est si bien que les trois ligues de la confédération voisine retirèrent leurs diplomates, Certes la Suisse se battit avec l'Empire durant la guerre de trente ans, mais l'attaque commise en pleine guerre resta une tache qui perdit à jamais le prestige qu'avait une confédération dont la plupart des États avait une immédiateté impériale dont ils ne se sont pas montrés dignes.

En 1648 à la fin de la guerre de trente ans Ferdinand III donna l’indépendance à la Suisse par le traité de Westphalie, était ce une sorte d’exclusion déguisé pour venger l’indignité faite quarante neuve ans plus tôt, cela a certainement joué, mais il fallait aussi noter que le nord de la Suisse devenait de plus en plus protestant ce qui pouvait fragiliser un certain équilibre dans l'Empire.

Quoi qu'il en soit les tensions inter-religieuses ne connurent pas le scenario français du fait de la doctrine fédérale, ainsi l'Unterwald, le Uri, le Schwyz, Glaris St-Gal ou Berne pouvait continuer à vivre de façon catholique quand au nord on vivait en protestant. Cependant au niveau interne il y eu de véritables drames essentiellement à la république de Zurich où des catholiques furent noyés au lac pour imposé le protestantisme.
Mais il n'en demeure pas moins qu'au niveau fédérale il n'y eu pas de véritable problème et au niveau locale les tensions il y en eu dans certains États au XVII siècle au moment où il s'agissait d’établir les base de la société par rapport au événements (reforme luthérienne). On peut synthétisé en disant qu'en 1788 la Suisse était un Etat assez paisible ce qui ne durera pas comme nous allons le voir.

II. La révolution Française profane la tradition Suisse

La suisse va connaitre différant changements par la suite essentiellement du fait de l'inclusion de plusieurs nouveaux États. Assez vite il apparaitra des différences de premières importances, entre les États urbains et les États ruraux, puis entre les Etats catholiques et les États protestants, touts les États originelles et certains autres centraux étaient catholiques et les Etats urbains du nord, souvent protestants, principalement pour la République de Zurich; des tensions existèrent au niveau national des différents États fédérés mais pas au niveau fédérale du fait de la nature du fédéralisme stricte de la Confédération.

Il faut bien garder à l'esprit que l'Ouest de la Suisse, presque tout ce qui parle français et toute la Suisse romande actuelle (les zones francophone à l’intérieur d'un canton multilingue ne sont pas des zones romanches) n'étaient pas en Suisse , Genève par exemple fut une république, mais certains actuels cantons comme le Vaud n'était pas républicain.

La révolution française va changer la situation, si à ses débuts elle ne provoque que quelques imitateurs amateurs et marginales dans la confédération le massacre de plus de huit-cent garde Suisse au cour du 10 aout 1792 va provoquer une onde de choc à touts les helvétiques. La république de Genève particulièrement proche appelle la Confédération au secourt et comprenant la réalité du danger et ses conséquences à moyen terme la Confédération envoie de l'armée protéger la petite république apeurée, mais, preuve que la peur était justifiée, la France révolutionnaire va immédiatement lancer une attaque sur la petite république et l'occuper d'une main de fer avec sur le modèle de la France d'alors des tribunaux exceptionnelles et des jugements conséquemment appliqués.

Au même moment toujours hors de la Confédération la république attaque l’évêché de Bâle et prétend à la base vouloir une république indépendante, qui eu lieux en effet quelques mois, à savoir la république rauracienne, qui quelque mois plus tard fut tout simplement intégré à la France sous la forme du département du Mont-Terrible, département correspondant aujourd’hui à une partie du la Suisse et une partie de la France. Le petit pays fut détruit d'un simple décret en trois articles, précisant que le département était créé et qu'il sera surveillé avec attention que la loi de la République de France soit appliqué.

Mais les défaites successives de la France suite à la victoire de Valmy, étant chassé de Belgique et surtout ayant la majorité de ses département en révolte modère son agressivité vis à vis du monde helvétique qui pourra pour un temps être rassuré. Cependant en 1795 même si la France avait échoué à annexer la Lombardie, elle avait réussit à occuper le nord de l'Espagne, la Rhénanie le Benelux et avait eu un traité de neutralité avec le très progressiste Danemark, alors royaume du Danemark et de Norvège qui aidait discrètement la France.
Les nouveaux événements qui libéraient un peu plus les mains des Français avaient de quoi être la source de grandes inquiétudes dans la Confédération restée encore libre. En 1795 Frédéric-César de La Harpe, farouche républicain nait au Vaud, opposant au respect des lois contractuelle avec Berne et ancien précepteur d'Alexandre future tsar de Russie, lança un mouvement de révolte largement financer par la France, mais n'ayant pas réussit à mobilisés quelque groupuscule il dut bientôt fuir à Paris.

En 1797, de Paris et sous l'influence de La Harpe, la France déclara qu'elle imposait sa "protection" aux pays vaudois et menace Berne d'une intervention militaire si elle venait appliquer une quelconque close des traités séculaires (les pays de Vaud ne formait ni individuellement ni collectivement une véritable entité indépendante). Pierre Ochs activiste révolutionnaire Français nait à Nantes rédige de Paris un projet de constitution soutenu par la France prônant un pays unifié sans fédéralisme avec des régions ou départements défini par le pouvoir centrale et un système politique ultra-démocratique et unitaire à l'image de la France.

En 1798 des comités de révolutionnaires se basant sur ses principes sont alors créés et reconnus comme interlocuteur par la France qui leurs garantit protection et soutient financier. Dans de nombreux Etats de Vaud les institutions politiques sont détruites par des milices révolutionnaires soutenues par la France. En moins d'un mois la "république lémanique" est proclamée selon les vœux de La Harpe, mais l'Etat n'aura pas le temps de se constituer et quelque mois plus tard la France créa le département du Léman avec Genève pour chef lieux et comprenant tout le Vaud, Lausanne et bien entendu Genève.

Jusqu'en 1797 la France en resta là et se retira de Berne ayant des missions plus importante pour l'armée, mais cette année 1797 va être marqué par une guerre féroce lancé subitement contre Fribourg et Berne dans un premier temps, les deux villes surprises par l'attaque du fait d'une promesse diplomatique inverse, cèdent à l’ennemie biens plus nombreux et armé. En dehors des villes de nombreux officiers influencés par les principes révolutionnaires trahissent leurs propre armée et facilitent la victoire des français, victoire très probable même sans cela en relativement peu de temps, mais la découverte de ce complot indigne créera des mutineries qui provoquerons la morts de nombreux officiers félons.

La lâcheté de Berne ne rendra pour le reste pas sa réédition moins douloureuse, le pillage de la ville rapporte cinq millions de livre et immédiatement ensuite un impôt trois millions est exigé, sommes absolument exorbitantes pour l'époque. Profitant de l’occasion la France lèvera des impôts à touts les États helvétiques totalisant bientôt la somme de 16 millions de livre (le commissaire chargé d'organiser ses impôts s'appelant Rapina, un écrivain fit la plaisanterie suivante: Le bon Suisse qu'on assassine,Voudrait, au moins, qu'on décidât, Si Rapinat vient de rapine, Ou rapine de Rapinat).

Non contente d'avoir réduit et spolié ainsi Berne et annexé Bâle, et les pays d'actuelle Suisse romandes la France attaquer la Confédération Suisse sans même chercher à justifier l'attaque, cette fois bien que la France remporte militairement la guerre, la résistance se ferra sentir, légère pour installer l'occupation elle sera bien plus intense une fois l'occupation installé, Lucerne principalement réussite à renvoyer les français et ne retombe dans le joug de la république Française qu’après plus d'un mois de siège, du reste la domination française est fortement bancale dans les Etats du Waldstätten, soit les trois États originaux ainsi que dans le Glaris, contrés ayant une très longue tradition de lutte contre l'oppression.

La Confédération des septs dizains (actuel partie germanique du Valais) région ayant un pied dans le monde helvétique et un autre dans le monde italique est contre toute attente également attaqué tandis que les régions plus ou moins francophones se trouvant plus à l'Ouest ont officiellement votent pour l'annexion de la France (avec un score à la soviétique). La Confédération des septs dizains tente de se défendre, mais la résistance est réprimé avec la plus grande rigueur, et Sion est incendié, et des scènes de pillages, violes et massacres sont organisés par le générale français Lorge et cinq mille soldats. Un impôt de un million huit-cent-mille livre est levé avec des otages prit pour forcer les habitants d’exécuter l'imposition demandé.

Mais même cette sévérité ne fit par taire la liberté et la fierté des Suisse et nombre de révolte se succédèrent, Schwytz par exemple ne fut jamais au cour de l'année 1797 véritablement contrôlé, plus l'Etat que la ville d'ailleurs. En 1798 le Nidwald est réprimé parce qu'il refuse comme un peu tous les États ruraux de l'époque de prêter serment à la constitution de Pierre Ochs et refuse d'appliquer ou même de reconnaitre la "république Helvetique" que la France veut leur imposer, mais en septembre douze milles soldats français marche vers Stans au Nidwald, qui malgré sa taille moyenne tient quatre jours aux envahisseurs, entrés dans la ville les Français tueront dix mille civiles dans une ville ayant un peu plus de cent mille habitants. Devant ce drame toute la Suisse va un temps prendre peur.

La constitution de Ochs est proclamé par une assemblée organisé par le générale Brune ou la majorité des Etats refuserons d'envoyés des représentant. La constitution déclare la république "une est indivisible" à l'image de la France révolutionnaire et les Etats (indépendants jusque là pour ceux qui étaient dans la confédération Suisse) sont remplacés par des cantons, alors équivalent d'un département français avec un préfet nommé par le pouvoir centrale.

Les lois décidés par le directoire de cette "république sœur" semble n'avoir pour bute que de calquer le cadre législatif français, c'est notamment à cette époque qu'il y eu le franc Suisse. Au reste le pouvoir centrale ne se privera pas de changer les frontière à outrance, créant de nouveaux canton ou changeant les frontières régulièrement dans le bute d'effacer des esprit le sentiment nationale des individus afin qu'il n'y ait d'autre attachement que celle à la nouvelle union.

Dans une recherche permanente d'un retour à la paix l’Empereur Franz II reconnait officiellement la "république Helvetique.

Mais poussant toujours plus loin la république Helvétique envahit sur demande de la France la Confédération des trois ligues (actuelle grisons) État très proche culturellement du Cercle d'Autriche où les combats furent rudes, en réalité la France ne pénétra vraiment que la Ligue grise (parti la plus occidentale) et à peine la Ligue des dix juridictions, la résistance farouche parvient à faire retarder l’annexion de la confédération, la confédération des trois ligues est sauvé pour l'heure grâce à sa mobilisation et il faut bien le dire également du fait d'une géographie.

Mais craignant ne pouvoir tenir longtemps a conserver leurs indépendances les Etats de la la Confédération des trois ligues font appelle au Saint Empire Romain Germanique, (dont elle est membre) et le Kaiser envois immédiatement une armée, rejeté des populations locales qui organisent une véritable guérilla intensive sans commune mesure avec ce que peut connaitre la France en "république Helvétique" même dans les waldstätten, l'armée française décide de rebrousser chemin, mais même le retrait ne sera pas simple, dans l’espoir d'apporter l'artillerie française aux forces impériales Romaine germanique, les paysans confédérés se jettent sur les attelages des canons, opérations qui ont presque systématiquement échoués à quelques exceptions.

Répliquant à l'invasion de la Confédération des trois Ligues fédéré au Saint Empire Romain Germanique depuis sa création se dernier va attaquer au mois de juin de cette année 1799 et reprendre assez rapidement Zurich, cette nouvelle ce répandant comme une trainée de poudre tout les Waldstätten et la partie latine de la république entrèrent en révolte pour faciliter l'entré des troupes impériales qui furent de fait accueilli en moins d'une semaine dans tout le centre de la Suisse. De Lucerne, capitale officielle jusque là (du fait de sa position centrale) on évacua le gouvernement pour Berne à la frontière de la France, peut de temps après les habitants de l'ex Confédération des sept dizains expulse les occupant français, ne laissant pas à la France le temps de réprimer cette audace les Romains Germaniques apporte leurs protections au territoire nouvellement libéré. A l'Est les anciens Etats ne retrouvèrent leurs liberté qu'un temps, les troupes Romaines germaniques ayant des fronts importants à tenir laissèrent les Russes envoyer le générale Karsakov pour les remplacer et contrairement à l'empire voisin qui connaissait et respectait les traditions Suisse d'ailleurs fortement proches des traditions générales du monde Romain Germanique, Les Russe, avaient bien moins de considération pour tout cela et levèrent des impôts de guerre, loin des contributions forcé imposé par les Français, mais tout de même assez forte pour créer des révoltes au Nord Est pré du lac de Constance et un mécontentement générale, de plus alors que les Romains Germanique avaient restaurés les États telles qu'ils étaient avant 1798, les Russes n'en tinrent pas compte et virent le tout comme un bloc, un peu comme les Français.

La France malgré ses nombreuses campagnes militaires profita de l’occasion et lança un série d'attaque qui lui fit reprendre l'essentiel de sa république Helvétique et à la fin de l'année 1799 l’intégralité de la "république Helvétique", renouvelant cependant la situation d'avant la tentative d'annexion de la Confédération des trois ligues, c'est à dire des avec des révoltes régulières et un contrôle relatif.

Oscht auteur de la constitution imposé aux anciens États de la Confédération Suisse fut exclu du directoire et Laharpe qui bientôt le remplacera fut renvoyé à son tour et du s'enfuire pour Paris, pour cause tout l'appareil politique avait peur des révoltes permanentes, craignant que la France un jour puisse laisser enlevé son appui militaire.
En 1802 la situation étant toujours assez fragile le gouvernement Suisse fit une nouvelle constitution qui était un peu moins centralisatrice, laissant certains particularisme avoir cour avec l'accord du pouvoir centrale, mais le pays restait unitaire sous les termes très français de "république une et indivisible". Pensant les tensions apaisés Napoléon fit partir pas moins de trois soldat sur quatre de la république sœur.

Profitant de cette occasion une centaine de milliers de Suisses de toutes contrés vinrent, souvent après des jours voir des semaines de voyage en chariot en cheval ou même à pied, pour affluer à Berne, et en sous nombre l'armée française impuissante, en sous nombre ne pu qu'observer la destruction de plusieurs années d'occupation, nombre de révolutionnaires ayant fuit le pays la diète proclama la restauration de la souveraineté de chaque État Suisse telle qu'avant 1798.

Refusant de tolérer ce qu'il considérait comme du "désordre" dans des terres si stratégiques Napoléon se posa habilement comme une sorte de diplomate, ainsi au début de l’année 1803, il impose son "acte de médiation" ou il écrit en tant que premier consul de la république de France et président de celle d'Italie (créé en 1802, dont le nom est inspiré du royaume d'Italie ayant existé au nord de la péninsule italique au haut moyen âge) qu'il ne peut rester insensible au dissension qui "déchirerait le pays" nonobstant le fait que ce soit les Suisses qui ont défait le pouvoir unitaire qu'on leurs avaient imposés, et se pose en défenseur des Suisse transformant les guerres contre le Saint Empire Romain Germanique comme une guerre de libération.
Se fessant il déclare qu'il est dans la nature de la Suisse d'être fédérale et impose unilatéralement des constitutions faites par lui même ou des bureaucrates français pour chaque "canton". Canton, car désormais il faut effacer jusque même l'idée des Etats Suisses, il ne devrait s’agir que de "canton" soit de morceau organique d'une entité plus grande.
La Confédération des trois ligues est incorporée dans la nouvelle "Confédération Helvétique", non par une guerre, ce qui avait laissé un trop mauvais souvenir aux français, mais la France avait écrit une constitution du "Grison", (du nom de la ligue Grise la plus proche des soldats français) de même le "Grison" est inscrit comme canton dans le "pacte fédéral" de Napoléon. Le Saint Empire Romain Germanique ayant subie la terrible défaite d'Austerlitz reconnue la Confédération des trois ligues comme faisant parti de la "Confédération Helvétique". Du reste dans la réalité les conséquence ne furent pas si dramatiques, les français ayant gardé sans doute un mauvais souvenir de cette Confédération ne l'occuperont plus jusqu'à l'exil de Napoléon à l’Île d'Elbe (inutile de dire que durant les cent jours non plus il ne l'occuperont pas) . Et la constitution imposer par la France cherchait au maximum à inscrire les habitudes et institutions des Confédéré à quelque détails près, détails non respecté d'ailleurs.
A partir de 1804 les armées Française commence à quitter progressivement le pays. Ainsi assuré par le fait d'une quasi indépendance de chaque canton de la soumission des Suisses Napoléon peut sans perdre le paravent stratégique Suisse avoir de plus en plus de soldats disponibles pour la guerre.
Mais à partir de cette date tout change, se contentant de s'assurer que la Suisse ne se solidarise de avec Vienne ne cherche plus à imposer un mode politique à la Suisse et n'intervient pas même pour imposer les constitutions apporté par "l'acte de médiation" ignorer dans la majorité de la Suisse. Et le pays voit ses anciens notable revenir de leurs exils à l'Est et être presque tous élus, tant est si bien qu'en 1807 la Suisse est presque la même que dix ans plus tôt avant l'occupation.

Les notables élus vont même supprimer le système mit en place pour rétablir le traditionnelle supprimant la constitution napoléonienne sans créer de rétorsion française. En 1807 seul
l' Argovie, Saint-Gall, la Thurgovie, le Tessin et le Vaud ont conservés le système de représentativité égale et absolu voulu par la France. Le blocus continentale va cependant exaspérer les Suisses et la plupart des volontaires pour la guerres partirons se battre avec la coalition, souvent avec l'Autriche héritière du Saint Empire Romain Germanique.

En octobre 1813, la France dans une position extrêmement délicate rapatrie toute ses troupes en France pour défendre le pays et libérer totalement la Suisse qui pour la première fois depuis 1798 n'est plus occupé (1792 si on considère la suisse comme en 1813 avec la partie romande). Au mois de décembre les alliés passent par la Suisse romande pour attaquer la France, c'est la fin définitive de l'occupation française et le début d'une nouvelle époque, plus encore les États européens reconnaissent l’existence de la nouvelle "Confédération des vingt deux cantons".

III. L’après révolution, un cadrage difficile

La Suisse adhère à la saint alliance fondée à la chute de Napoléon pour garantir la défense de l'Europe, durant les cent jours la Suisse va ainsi faire la guerre à la France et l'armé Suisse va pénétrer dans le territoire français, ce sera la dernière fois que l'armée Suisse fera la guerre à l’étranger. Après Waterloo la Suisse se voient reconnu internationalement la neutralité perpétuelle.

L'enclave prussienne de Neuchâtel, qui fut un temps le lieux de résidence du roi de Prusse devint un canton tout en restant aussi prussienne ce qui en fit un Etat à double nationalité ce qui commençait à devenir rare.

Genève va brièvement retrouver son indépendance grâce à Lullin ancien parlementaire, secrétaire de Justice, Châtelain de Jussy et syndic réfugié en Autriche de 1792 à 1813, mais l'indépendance ne durera pas longtemps, les représentants de la République de Genève demanderons à une courte majorité le rattachement à la Suisse, ce qui sera acté dans le congrès de Vienne.

Pour le reste la Suisse retrouve son calme et son fédéralisme, certains cantons opterons pour le suffrage universel, d'autre pour le suffrage censitaire ou autre système plus nuancé et certain comme les Grison resterons sur le cadre institutionnel traditionnel comme et surtout le Grison. D'une façon générale le pays jouira d'une grande liberté de la presse particulièrement dans les cantons conservateurs.

Les révolutions de 1830 eurent très peu impactes dans la Confédération où dans la grande majorité du territoire il n'y eu aucun événement pour faire écho aux émeutes étrangères, seule le canton de Bâle fut vraiment touché, Bâle ou les révolutionnaires cherchèrent à imposer un système de suffrage universel avec une représentativité égale. Proposition qui aboutit à la séparation du canton de Bâle en deux.

Mais à partir du milieux des années 1830 sous l'impulsion de Giuseppe Mazzini, activiste républicain Génois, partisan intransigeant du "panitalianisme" la situation se dégrada.
Instalé à Soleure il fonda une organisation appelé Jeune Suisse à une époque où il était à la mode dans les courant d'extrême gauche de parler de jeune Europe, Jeune Serbie ou autre du fait d'une vision constructiviste à l'extrême estimant qu'un pays ou comme ils aimaient tant l'appeler une nation peut faire page blanche du passé comme il l'entend et décider de touts les paramètres sociétales, économique, juridique et politiques où ne serait intouchables plus ou moins qu'une conception poussé à l'extrême du principe de souveraineté populaire de Jean Bodin (notons au passage qu'il était dans les habitudes jadis en France de parler d'organisme de la société ou du pays, mais le mot a avec la révolution, particulièrement avec Bonaparte, été progressivement remplacé par l'organisation qui implique une immobilité de la société en elle même).

Giuseppe Mazzini en fondant son mouvement disions-nous avait lancé un climat de guerre civile, il n'y avait plus seulement des cantons ayant différentes forme politique, mais il y avait les canton régénérés, c'est à dire les cantons ayant imposé un système sans nuance avec des pouvoirs locaux définit par en haut et invariablement semblable, autrement dit les autres canton était comme désigné pour cible. Son activisme va aller trop loin pour les autorités Suisses, puisque que ne se contentant pas de ses écrit journalistiques à relent communiste (jusque dans les années 1880 le mot communisme n'était pas synonyme de marxisme mais voulait dire simplement partisans de moyens de production collectivisé que l'ont soit marxiste, blanquiste, proudhonien ou saint simonien) mais aidera à la fondation de milices qui procéderons à nombre d'agression et intimidation, notamment devient les bureaux de vote envers ceux qui peuvent paraitre "suspect", il sera expulsé sans ménagement.

Mais le mal était fait, sous la pression de ses mouvement, souvent soutenus de l’extérieur par la France sous l'égide progressiste de Louis Philippe le gouvernement fédéral pour calmer les revendications s'ingéra dans bien des secteurs en violation du pacte fédéral de 1815. Notamment sur un des points que Mazzini et ses adeptes voyait comme fondamentale, une guerre acharné au catholicisme, ainsi un peu à l'image de la France de la fin du XIX siècle le gouvernement Suisse va ordonner des fermetures de monastère ou de couvent avec expulsion forcé ainsi que la nationalisation d'écoles catholiques.

C'est principalement sur ce fait que se fera la cristallisation, ainsi pour répondre au provocations répétés du gouvernement fédéral le canton de Lucerne pour s'assurer que ne soit pas prit de telle mesure chez elle confia officiellement aux jésuites l'éducation du canton. En réponse des milices et même des troupes d'Argovie vinrent souvent la nuit lancer des attaque à Lucerne, en quelque annés il y eu ainsi plusieurs centaines de mort et près de deux milles prisonniers.

Lucerne excédée vota à plus de 95% conservateur se qui avec le système électorale faisait prêt de 92% du parlement cantonal.

IV.Sonderbundkrieg

L’assassinat en 1845 du meneur politique conservateur de Lucerne Joseph Leu von Ebersol d'une balle dans le cœur alors qu'il dormait chez lui une nuit, mit le comble à ce que pouvait supporter les cantons conservateurs et l'Unterwald, Schwyz, Uri, Zoug, Fribourg et Valais signe en commun le Schutzvereinigung, soit une alliance de défense, aussitôt le gouvernement fédérale qui n'avait pas été gêné de violer le pacte pour évacuer et saisir des écoles et des monastère s’insurgea contre le pacte trouvant scandaleux que des conservateurs puisse tenter de se défendre face à "l'évolution inévitable" de la société (sic) et prétendit via une lecture très restrictive de l'article 6 du pacte fédéral qu'il fallait dissoudre cette alliance.

Mais le conseil fédéral ne vota pas dans ce sens et l'année suivante il y eu de grandes émeutes à Genève, St-Gal, en Argovie et d'autre cantons nordiques qui ont provoqués des élections dans un climat de grande insécurité donnant une grande majorité au ultra-démocrates et en 1847 cette fois la loi passe mais les États du Schutzvereinigung, n'y prêterons pas attention, en même temps il est voté une expulsion des jésuites. Scandalisé par ses deux mesures liberticides les États conservateurs se prépare à résister à une invasion militaire qui on le sait ne tardera pas.

Johann Ulrich von Salis-Soglio, noble des Grisons, plus précisément de l'ancienne Ligue de la maison de dieu, nait à Croire, est choisit comme générale en chef pour défendre la Schutzvereinigung, bien que protestant il était inquiet de voir l'intolérance et le progressisme prendre la place de l'esprit du pacte fédéral. Les Grisons sont officiellement avec Berne, mais en réalité ce canton qui n'aime pas beaucoup s'occuper des affaire extérieur et n'étant dans la mentalité en Suisse que d'un pied n’enverra pas un soldat, quelque cantons décidèrent de rester neutres.

La guerre fut foudroyante, le Valais excentré ne vit pas même les combats, Fribourg enclavé se vit attaquer de tout les cantons environnants sauf Neuchâtel (neutre) tout droit en direction du chef lieux, pour le front central il y eu des troupes de Zurich Argovie et Berne qui marchèrent sur Lucerne face au lac. Ainsi en vingt six jours la guerre appelé du Sonderbund (nom péjoratif signifiant alliance séparé) prit fin.

On peut dire que cette guerre fut un peu la révolution de 1848 de la Suisse, les jésuites furent expulsés, les libertés religieuses soigneusement surveillé et on supprima le pacte fédéral pour une constitution avec certain relent socialiste, il devint de la compétence fédérale d'estimer ce qui devait être décider par le gouvernement fédéral et par le canton ou la commune, autrement dit même si le nom de confédération est resté on peu dire que depuis 1847 la Suisse n'est plus du tout une confédération mais n'est qu'une fédération.
Bien évidement une démocratie pur et dur fut imposé et chose que peu de gens savent c'est en Suisse que commença la Kulturkampf fut initialement une doctrine Suisse (qui n'est en fait que la normalisation légale sur le long terme de politique antireligieuses pratiqué sous la révolution française notamment) qui sera reprise comme on le sait par Bismarck.


Dernière édition par Ordre naturel le Sam 19 Jan 2013, 21:23, édité 2 fois
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Message par Calliope Jeu 17 Jan 2013, 21:51

Il y a une offrande de pluralité de l'Etre qui est fantastique en Suisse. Je connaîs bien- Ordre Naturel- l'histoire de mon pays d'adoption. Mais depuis Napoléon ( à part les cons de jurassiens qui sont l'équivalent des "bretons" de la France à toujours geindre pour réclamer des privilèges), vous devez avouer que la confédération a toujours eu la pertinence de la sagesse. Donnez-moi un seul peuple qui connaît et habite la paix depuis 150 ans... Je n'en connaîs pas d'autres. Et, pourtant, nous avons trois langues officielles et 20% d'étrangers qui sont des gens biens ( Serbes du Kosovo principalement, mais aussi français, allemands ou italiens et autres portugais...). Il faut être serein: Dans mon canton, la religion catholique est religion d'Etat. Nul ne pense à intervenir dans un sens "laïcard" à l'endroit de sujets "moraux"...
Aprés, vous n'avez qu'à regarder la politique d'Alain Berset ( PS) et ses propositions pour vous rendre compte que même le PS en Suisse se situe à l'extrême droite du républicanisme à la française...
Mon nouveau pays n'a heureusement pas impacté dans des dimensions tribales. Il faut comprendre beaucoup de choses quand on s'inscrit depuis la Suisse. C'est vrai, il faut des sous et justifier de capitaux si on veut vivre en Suisse. Mais c'est pour conserver une identité incompressible. Le romand a de la tendresse pour l'alémanique et, la réciproque est réelle aussi. J'admire une ville comme Zûrich qui a réussi un cosmopolitisme que Paris a complétement raté. C'est ainsi...
L'histoire est l'histoire et se doit demeurer dans le coeur des hommes. Mais, quand on rencontre un territoire d'habiter, on ne peut qu'y adhérer. Moi, les suisse je les aime bien et je suis enchanté de les avoir au coeur de ma contrée que j'habite: Ce sont des gens qui ont bon sens, de la générosité à revendre et qui sont toujours prêts à partager ce qu'ils construisent ( l'anti-thèse du breton).
6 générations sans aucune guerre, je nomme celà du talent. Je me souviens d'un autrichien immigré à Murten qui était accablé à l'idée que je puisse aimer Napoléon parceque français: Quand je lui ai répondu qu'être français ce n'était ni aimer la république ou l'Empire, il m'a offert un beau visage... Je crois que pour la première fois de ma vie, j'ai su offrir la dimension de l'Etre-Légitimiste!
On a beau dire, "Ordre-naturel", la Suisse est un pays qui s'est écarté du Mal quand il se présentait à sa frontière. De mon côté, je regrette d'avoir servi "mon" faux pays comme caporal d'infanterie... J'aurai été tellement plus heureux d'être un "Vrai" citoyen suisse et servir "mon" vrai pays quelques semaines par an!!!

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Message par Ordre naturel Dim 20 Jan 2013, 17:31

Calliope a écrit: Donnez-moi un seul peuple qui connaît et habite la paix depuis 150 ans... Je n'en connaîs pas d'autres.

Depuis Napoléon ou depuis 150 ans? Quoi qu'il en soit le Liechtenstein, Andorre, Monaco et même l'Espagne si on excepte les guerre civils ont été en paix plus ou moins aussi longtemps et Saint-Marin n'a pas une paix depuis 150 ans mais 270 ans.

Calliope a écrit: Et, pourtant, nous avons trois langues officielles et 20% d'étrangers qui sont des gens biens ( Serbes du Kosovo principalement, mais aussi français, allemands ou italiens et autres portugais...). Il faut être serein: Dans mon canton, la religion catholique est religion d'Etat. Nul ne pense à intervenir dans un sens "laïcard" à l'endroit de sujets "moraux"...
Aprés, vous n'avez qu'à regarder la politique d'Alain Berset ( PS) et ses propositions pour vous rendre compte que même le PS en Suisse se situe à l'extrême droite du républicanisme à la française...

Quatre langue nationales à vrai dire.

Je pense qu'on pense au même canton, mais êtes vous bien certain que personne ne remette en cause la religion d'Etat?

Alain Berset est un socialiste parmi les plus modérés du canton et même de suisse plus ou moins, de la même façon que Dan Boren ne peut représenter les démocrates américains, il ne peut représenter touts les socialistes.

Mais effectivement on est loin quoi qu'il en soit de la France actuelle.

Calliope a écrit:Mon nouveau pays n'a heureusement pas impacté dans des dimensions tribales. Il faut comprendre beaucoup de choses quand on s'inscrit depuis la Suisse. C'est vrai, il faut des sous et justifier de capitaux si on veut vivre en Suisse. Mais c'est pour conserver une identité incompressible. Le romand a de la tendresse pour l'alémanique et, la réciproque est réelle aussi. J'admire une ville comme Zûrich qui a réussi un cosmopolitisme que Paris a complétement raté. C'est ainsi...

Je dois vous dire en Suisse, j'ai une grande tendresse pour les Grisons, notamment parce que la Confédération des trois ligues fut pour moi une "expérience extraordinaire" et pour la mentalité qu'il y règne encore actuellement, j'ai aussi dans une autre mesure une passion pour l’Appenzell et les cantons du pays, pour le reste hors le Tessin, le Valais, Fribourg et un peu Berne tout me repousse pour être franc, ni la mentalité ni la politique ne m'attire.
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Message par Ordre naturel Dim 20 Jan 2013, 18:47

Calliope a écrit:L'histoire est l'histoire et se doit demeurer dans le coeur des hommes. Mais, quand on rencontre un territoire d'habiter, on ne peut qu'y adhérer. Moi, les suisse je les aime bien et je suis enchanté de les avoir au coeur de ma contrée que j'habite: Ce sont des gens qui ont bon sens, de la générosité à revendre et qui sont toujours prêts à partager ce qu'ils construisent ( l'anti-thèse du breton).
6 générations sans aucune guerre, je nomme celà du talent. Je me souviens d'un autrichien immigré à Murten qui était accablé à l'idée que je puisse aimer Napoléon parceque français: Quand je lui ai répondu qu'être français ce n'était ni aimer la république ou l'Empire, il m'a offert un beau visage... Je crois que pour la première fois de ma vie, j'ai su offrir la dimension de l'Etre-Légitimiste!
On a beau dire, "Ordre-naturel", la Suisse est un pays qui s'est écarté du Mal quand il se présentait à sa frontière. De mon côté, je regrette d'avoir servi "mon" faux pays comme caporal d'infanterie... J'aurai été tellement plus heureux d'être un "Vrai" citoyen suisse et servir "mon" vrai pays quelques semaines par an!!!

Le mondialisme progressiste actuel est un peu comme un serpent qui serre à chaque expiration jusqu'à étouffer sa proie, pour ne pas être en guerre permanente et avoir une image progressive il tolère des choses qui ne sont pas forcement sa vision égalitaire, centralisé, universel et progressiste, mais pour un temps, prenant de haut le conservateur qui bien entendu n'est simplement pas suffisamment évolué pour comprendre la grande lumière du progressisme et lui dire qu'il faut évoluer vers mieux, mieux étant toujours aller d’avantage vers ce mondialisme progressiste.

Il faut bien le dire la Suisse est elle vraiment un pays neutre de nos jours, n'a elle pas apporté du soutien logistique pour aidé les islamistes en Libye par exemple. D'ailleurs l'élite politique parle bien de "neutralité active", ce qui reconnaissait le tout de même est un non sens, c'est garder la sensation de neutralité tout en ce libérant en réalité du principe.

Ne reconnait elle pas la CPI, la Banque Mondiale, le FMI et surtout n'est elle pas rentré dans l'organisation criminelle qu'est l'ONU par votation en 2002, cela n'a rien à voir avec par exemple le Liechtenstein qui rentre plus de dix ans plus tôt, de fait presque tout les pays étant à la fin des années 1980 dans cette organisation sanguinaire le Liechtenstein s'il n'entrait pas pouvait disparaitre d'un coup de plume (certainement suivie de salves de coup de feux) comme tant de pays ne voulant pas y rentrer, mais la Suisse est bien plus connu et visible il faut bien le dire et tant qu'elle était hors de l'organisation criminelle, il restait un repère pour qu'une personne même non experte en droit puisse comprendre par là qu'il y a des États, souverain et une organisation de pays comme tant d'autre, mais l'entré de 2002 marque un peu comme une victoire du mondialisme et il devient de plus en plus évident pour tout les gens en générale qu'il y a un gouvernement sur leurs gouvernement en fait que l'ONU est une espèce de gouvernement mondial. En cela je ne peut qu'en vouloir fortement au Suisse.

Ensuite ne trahissent ils pas leurs principes notamment le secret bancaire, si la Suisse avait agit ainsi pendant la guerre combien de juif aurait retrouvés leurs biens.

Sur le plan intérieur, désolé mais la constitution est loin d'être conservatrice et le fédéralisme n'y est pas si développé que cela tout compte fait, le gouvernement fédéral peut d'ailleurs à tout moment changer les compétences du canton et s'approprier ce qu'il veux, l’appellation de confédération est une escroquerie et combien d’ingérence en pratique.

Ce qui ne veut pas dire que dans la situation actuelle elle ne soit pas préférable à d'autre pays.

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Message par Camisard Lun 28 Jan 2013, 14:14

Vous faites bien de corriger cet faute idée reçue: la Suisse n'est plus une confédération depuis le Sonderbund


Ce qui ne veut pas dire que dans la situation actuelle elle ne soit pas préférable à d'autre pays.

C'est une juste conclusion!

j'admire toujours quand je vais en Suisse, voir ces hommes simples porter l'uniforme de leur pays avec fierté! Ca c'est de la vraie citoyenneté et du vrai patriotisme. je suis admiratif, voire un peu envieux!


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Message par Ordre naturel Mar 29 Jan 2013, 21:54

Oui oui ce n'est plus une confédération et même ce n'est presque plus une fédération, le principe de subsidiarité que l'ont aime brandire comme le fondement même de la decentralisation est le contraire d'une conception fédérale où l'entité fédéré est reponsable et constitutive de l'Etat. Le principe de subsidiarité s'est en toute simplicité que des gens en haut (c'est à dire au niveau fédéral) decide tout ce qu'ils veulent sans aucune limite et decide ce qui est de leurs compétences, en 2012 comme en 1848 en Suisse si l'Etat fédéral decide que les poubelles relèves de la compétance fédérale avec une modification constitutionelle rien ne peux l'empêcher, toute les garentits qui pouvaient exister jadis ont tout simplement été "effacé" par la constitution de 1847-1848.

Pour le drapeau qui est typiquement du Vaud je rappelle au passage que ses contrès si elle font partit de la Suisse n'était pas Helvétique historiquement, la vrais Suisse est entièrement germanique, le reste est issue de rassemblage intérésés de la France pendant la révolution, je ne suis pas pour qu'il y est de solution radicale devant l'etat de fait mais c'est bon à savoir.
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Message par Camisard Mer 30 Jan 2013, 20:03

la vrais Suisse est entièrement germanique, le reste est issue de rassemblage intérésés de la France pendant la révolution, je ne suis pas pour qu'il y est de solution radicale devant l’état de fait mais c'est bon à savoir.

Le Suisse romand est très chauvin, très fier de sa "suissité"

N'oublions pas que les romands -sauf intermède révolution/napoléon- n'ont JAMAIS été français! Il ne s'agit pas d'un rameau du peuple français séparé de la mère patrie.

Même s'ils sont venus plus tardivement que la plupart des alémaniques, ils se considèrent tout autant Suisses que les habitants des cantons de l'alliance primitive!

Et ils ne nous aiment pas.....! (ou du moins ce que nous sommes devenus)

Merci pour ces précisions sur le principe de la subsidiarité! Je pensais vraiment que les cantons avaient quand même plus leur mot à dire par rapport au pouvoir central!










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Message par Calliope Jeu 31 Jan 2013, 13:59

"Ordre naturel": Hum! Hum! Le canton de Fribourg est dans la confédération depuis 1481... Trois siècles avant la révolution ( c'est à dire bien avant l'Argovie et même les Grisons de vos amis). La lignée des Zaehringen est inscrite depuis bien longtemps en Suisse. Et, cette lignée a fondé bern et Fribourg. Ce n'est pas rien et surtout pas un magma informe hérité de la "révolution"! Wink
Camisard: Neuchatel était prussienne. Genève une principauté...etc... Napoléon est aimé dans le Jura. c'est tout. Mais c'est bien d'être dans un ailleurs "plus habité" tout en ayant la joie du "parler" français! Very Happy

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Message par Ordre naturel Ven 01 Fév 2013, 15:00

J'ai déjà expliqué que Fribourg n'est pas de ce qui est nommé la Suisse romande, tout comme le Valais. D'ailleurs je crois qu'on y parlais bien peu français avant la révolution.

Je vous reprend juste si je puis me permettre, Genève était une république, pas une principauté.

Et effectivement Neuchâtel était prussienne, elle fut même le siège des Hohenzollern à une époque.
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Message par Camisard Sam 02 Fév 2013, 14:25

Vous avez tous les deux raisons Very Happy

Genève fut d'abord une principauté (d'Empire) dont le prince était l’évêque!

Ce n'est que plus tard qu'elle s'érigea en république (à l'époque de la réforme au XVI siecle)
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Message par Ordre naturel Lun 04 Fév 2013, 17:52

Oui, d'accord, enfin il me semblait qu'on parlait de juste avant l'invasion française.
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