Re: La réforme des institutions

par Elisabeth Sam 28 Juin 2008, 10:38

Entièrement d'accord avec vous , cher Minervalis !

par **Mickaelus** Sam 28 Juin 2008, 11:26

Sylphe a écrit:Allez vous revenir à un droit personnel où les individus n'ont pas les mêmes droits selon leur religion ?

Ce n'est pas à cela que je pensais mais à ce que l'État doit inciter des comportements familiaux sains dans la société (le critère devant être déterminé par la vision catholique de la famille par tradition française) - Minervalis qui n'est pas catholique le comprend très bien comme en témoigne son précédent message, sans doute grâce aux fortes références romaines.

Sylphe a écrit:J'ai connus des pratiquants divorcés et des non-pratiquants heureux en ménage.

Je n'en doute pas, la société moderniste actuelle contamine tout le monde malheureusement, même si je crois que la religion favorise un rapport sain à la famille. Enfin, si vous ne parlez que de pratiquants et de non-pratiquants rien ne dit que les non-pratiquants n'ont plus aucune notion de religion...

Sylphe a écrit:Ce n'est pas certain. D'abord, l'enfant passe le plus clair de son temps hors de la cellule familiale. Ensuite l'apport scolaire des parents dépend de leur niveau culturel.

Oui, les enfants passent beaucoup de temps hors de la famille, mais si vous considérez le cas d'un enfant en école primaire qui rentre déjeuner chez lui et qui retrouve sa mère à 16h30, cet enfant passe quand même beaucoup de temps chez lui et dispose d'une influence maternelle assez présente comparé à d'autres enfants qui ont la cantine et la garderie après l'école... Et pour l'apport scolaire, évidemment que tous les parents n'ont pas un niveau élevé, mais au niveau primaire tout de même, je pense que la plupart peuvent aider leurs enfants.

Sylphe a écrit:La délinquance est due à plusieurs facteurs dont celui de la structure de la famille.

Mais nous sommes bien d'accord, il y a plusieurs facteurs, sauf que je n'en vois pas un dans celui d'avoir une mère au foyer...

Minervalis a écrit:Il n'y a plus de famille [etc.]

Je suis parfaitement d'accord avec votre description, mais il faudrait juste mentionner qu'il reste heureusement quelques familles qui résistent au climat nauséabond de notre société individualiste et égoïste. Nous sommes malheureusement de moins en moins nombreux tant les dégâts semblent progresser de plus en plus rapidement et comme de manière exponentielle !

Minervalis a écrit:Ce n'est pas un hasard si tous les gouvernements depuis la Première Guerre Mondiale se sont acharnés à détruire la Famille par tous les moyens, dont le principale est l'intoxication des cerveaux féminins par les prétendus "Drouahs des Fâmes": Moins un individu a de repères, plus il est facile à manipuler et contrôler

C'est tout à fait juste, rien n'est dû au hasard en la matière, cela est très cohérent avec le contre-idéal républicain et nihiliste de l'homme abstrait et individualisé au possible - et donc affaibli. On prône la jouissance et le plaisir avant la responsabilité des familles, on encourage par cela même les gens à chercher ce bonheur parfait qui n'existe pas, et les divorces se multiplient quand les adultes se comportent en enfants gâtés et en parfaits égoïstes (ce dont les enfants font les frais les premiers). Si on ajoute à cela la mise en avant somme toute récente par rapport à la référence à 1914 des minorités homosexuelles, avec le droit à l'adoption ou bien encore dernièrement l'affaire des mères porteuses, on constate que les choses sont loin de s'arranger... Votre dernier paragraphe est donc particulièrement pertinent en ce sens que seule une autonomie morale contre la république déconstructrice peut permettre de garder des principes de vie fermes et sains.

par Mavendorf Sam 28 Juin 2008, 12:12

Mickaelus a écrit:
Sylphe a écrit:Ce n'est pas certain. D'abord, l'enfant passe le plus clair de son temps hors de la cellule familiale. Ensuite l'apport scolaire des parents dépend de leur niveau culturel.
Oui, les enfants passent beaucoup de temps hors de la famille, mais si vous considérez le cas d'un enfant en école primaire qui rentre déjeuner chez lui et qui retrouve sa mère à 16h30, cet enfant passe quand même beaucoup de temps chez lui et dispose d'une influence maternelle assez présente comparé à d'autres enfants qui ont la cantine et la garderie après l'école... Et pour l'apport scolaire, évidemment que tous les parents n'ont pas un niveau élevé, mais au niveau primaire tout de même, je pense que la plupart peuvent aider leurs enfants.

En nous confiant un enfant, Dieu nous confie une âme. Et cette âme, Dieu la veut pour le ciel. Le jour où cet enfant devient responsable, il n’ira au ciel que si, ayant à faire personnellement avec le Seigneur, il croit au nom du Fils unique de Dieu, étant justifié par la foi. C’est donc là notre responsabilité : élever cet enfant de telle manière qu’il soit sauvé, ayant cru à l’évangile. Et, si nous manquons à cette responsabilité, une âme que Dieu nous avait confiée et qui était destinée au ciel, sera à jamais perdue dans le feu éternel qui est préparé, pour le diable. Il nous faut absolument peser cette responsabilité, dont nous pourrions écrire qu’elle est effrayante, si nous ne pouvions compter sur le secours d’en-haut, sur les promesses de la Parole et sur toutes les ressources de la grâce de Dieu !

Mais surtout apprendre à nos enfants à aimer le Seigneur, soyons pour eux des exemples vivants. Parlons leur beaucoup de Jésus, par notre vie de chaque jour, quel prix cette Personne a pour nos cœurs. Montrons-leur que le bonheur que Satan leur promet en les attirant, nous l’avons trouvé en Jésus Christ. Méditons beaucoup sur notre responsabilité à l’égard de nos enfants. Si nous y pensions davantage, cela ne nous conduirait-il pas à une vie pratique répondant mieux à ce que le Seigneur attend de nous ? Quels résultats alors, pour nous-mêmes dans nos maisons !

N’oublions pas, enfin, que si nous pouvons être remplis de crainte devant la responsabilité qui pèse sur nos épaules, nous avons une ressource toujours à notre disposition : la prière. Prions pour nous, afin que Dieu nous donne la sagesse dont nous avons tant besoin à tout moment, prions pour nos enfants, afin que Dieu accomplisse, dans leurs cœurs, une œuvre pour laquelle il faut regarder à Lui. Prions pour tous les parents chrétiens, afin qu’il leus soit donné d’être de bons administrateurs de ce que Dieu a voulu nous confier. Il nous en sera demandé compte, pensons-y !

par **Mickaelus** Ven 18 Juil 2008, 19:30

Je reviens un instant sur cette réforme des institutions avant de partir en vacances avec cette réaction de Philippe de Villiers très révélatrice de la nature véritable de notre république bananière :

Institutions : Villiers dénonce le chantage de la majorité
J.B. (lefigaro.fr) Avec AFP
18/07/2008 | Mise à jour : 17:22 | Commentaires 29

« Menace, tentative d'achat,… » Le député souverainiste dénonce des méthodes « choquantes » pour convaincre son camp de voter « oui » à la réforme des institutions.

Philippe de Villiers (MPF) a dénoncé vendredi les méthodes de la majorité UMP pour convaincre les parlementaires MPF de ne pas s'opposer à la réforme des institutions, qui fera l'objet d'un vote du Congrès lundi. Un vote dont l'issue positive est loin d'être garantie. «Je viens de faire savoir de manière véhémente au président de l'Assemblée nationale et au président du groupe UMP (à l'Assemblée) que les cinq parlementaires MPF et moi-même étions choqués par les méthodes utilisées par eux, qui relèvent de la menace, du chantage, et de la tentative d'achat», a-t-il déclaré. «Je leur demande de cesser le harcèlement téléphonique. Les cinq parlementaires du MPF reçoivent un appel toutes les heures venant de tous les horizons de l'État», a-t-il déclaré.

Philippe de Villiers dit avoir lui-même reçu «quatre» appels d'Alain Marleix, secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités Territoriales, laissant entendre que le futur redécoupage électoral pourrait concerner son fief de Vendée. «Il m'a dit ‘on ne pensait pas s'occuper de la Vendée, mais je pense qu'on va s'en occuper'», a assuré Philippe de Villiers. «Il y a un quart du gouvernement qui ne fait qu'«appeler les parlementaires qui veulent s'opposer à la réforme», a-t-il dit. «J'ai été au Parlement pendant longtemps, jamais je n'ai vu ce genre de procédé», a-t-il affirmé.

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