La guerre d'Ukraine
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La guerre d'Ukraine
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Si j'écris ces quelques lignes à la suite de ce sujet un peu ancien déjà, c'est parce qu'elles concernent elles aussi une forme de retour, celui d'une Russie plus combattive sur le plan international cette fois, mais aussi parce que ce qui se passe en Ukraine depuis des semaines désormais, implique un Vladimir Poutine qui est largement mis en avant dans les médias en tant que chef d’État et incarnation de la Russie comme puissance qui entend faire contre-poids à certaines autres puissances, si ce n'est barrage à certaines ambitions un peu gloutonnes.
Ainsi, et bien qu'il convienne de ne pas mettre sur un piédestal l'ancien pouvoir ukrainien, d'autant que ce n'est pas réellement le propos, tout commence par ce qu'on appelle avec quelque emphase une révolution en Ukraine, qui conduit l'ancien président élu à prendre la fuite après des affrontements violents. Une révolution, voilà qui rappelle certains développements malheureux de ces dernières années dans divers pays, et qui est un mot qui sert du côté occidental à qualifier de manière emphatique si ce n'est romantique (voir notamment BHL, la caricature du littérateur engagé, ou enragé), des troubles susceptibles de porter atteinte à l'unité d'un pays sur le long terme, qui conduit au chaos et à un nombre de morts qu'on ne saurait prévoir - ou comment empirer une situation déjà difficile. Que voit-on en Libye, en Syrie, en Égypte même ? Des pays ou bien ruinés, ou bien toujours en guerre, ou bien ayant dû répondre à la vraie source des déstabilisations des pouvoirs en place, les musulmans radicaux (dits islamistes dans nos médias : on a beau jeu de s'étonner de l'existence de "djihadistes français" ensuite, mais passons). Et qui jouait avec ces derniers...
Tout change en Ukraine quand il s'agit d'un pays aussi proche de nous qu'il peut l'être, dans une Europe généralement épargnée par la guerre depuis tant d'années, où l’opinion se fait beaucoup plus attentive, vigilante, car concernée. Nous assistons en effet dans les médias à une guerre de désinformation anti-russe assez sidérante, depuis que tout l'occident a, sous la houlette des États-Unis, reconnu la révolution ukrainienne comme une évidence sacrée indiscutable : la Russie est en effet accusée d'aller à l'encontre de l'accomplissement d'une révolution qui paraît tout ce qu'il y a de plus normal. Ce simple fait devrait inciter quiconque qui soit sensé à se méfier, car une révolution n'est jamais qu'un coup d’État qui profite à certains intérêts, l'affect populaire n'étant jamais qu'une justification démagogique d'abord, mythologique ensuite. En fait, il n'est pas difficile de comprendre que cela concerne directement les États-Unis et l'extension de l'OTAN, tant les premiers se font les défenseurs intraitables d'une révolution intéressée qui ne peut avoir pour seule ambition que d'affaiblir l'influence russe sur le pays. Qui s'étonnera donc que la Russie réponde politiquement et même, insidieusement, militairement, renvoyant à Obama et à sa stratégie mal dégrossie sa propre méthode ?
Quand un complot se tourne en émeutes puis se termine en coup d’État, on y distingue la main de qui veut se débarrasser d'un pouvoir pro-russe décrété comme gênant en dehors de toute logique démocratique, dont on ne se réclame que quand cela arrange. Ainsi, on fait mettre en fuite un président légitimement élu, on provoque des élections présidentielles nationales fixées actuellement au 25 mai, en accusant quiconque (la Russie) s'opposerait à la tenue et à la reconnaissance d'un tel procédé, de n'être pas démocrate et d'être ennemi du droit international. C'est une façon de voir les choses qui est vraiment audacieuse pour ne pas dire effroyablement culottée. Dès lors, quand la partie pro-occidentale de l'Ukraine entreprend de s'accaparer le pouvoir par la force contre la partie pro-russe, il n'est pas étonnant que la population de cette dernière y trouve à redire et se tourne vers la Russie comme vers un protecteur ; cela n'aurait sans doute pas dû advenir de cette manière, mais les responsables sont ceux qui ont encouragé la scission progressive du pays en reconnaissant un coup d’État. L'affaire de la Crimée n'est jamais que quelque chose qui a été provoqué par les putschistes eux-mêmes : en détruisant la cohésion du pouvoir national, ils ont poussé des provinces qui entendent se protéger dans ces retranchements. Cela sans compter que la Crimée a toujours été russe. Au final, quand les États-Unis et leurs vassaux bénissent une révolution dangereuse en pleine Europe, la Russie ne fait que répondre logiquement en organisant un référendum en Crimée, à partir du moment où la population le souhaite et où le pouvoir central a été anéanti de façon illégale. Bien entendu, la Serbie et le Kosovo paraissent bien loin dans ce jeu de dupes...
C'est idem pour le référendum du 11 mai qui aura peut-être la possibilité d'avoir lieu dans l'est de l'Ukraine ; toutefois le gouvernement auto-proclamé, et qui accuse Vladimir Poutine de vouloir une 3ème guerre mondiale, est bien celui qui envoie des blindés dans l'est pour mater ceux que l'on désigne à l'envie dans nos médias comme des rebelles, des séparatistes, quand ce ne sont pas des terroristes (!) Poutine n'est pas un saint, cela ne fait pas de la Russie un modèle économique ou moral, comme il a déjà été discuté dans ce sujet, mais il ne fait que répondre comme tout chef d’État devrait normalement le faire, selon les intérêts géostratégiques du pays dont il a la charge, en réponse à un coup de force béni par les États-Unis et qui, lui, est hors-la-loi à mon sens. Il est d'autant plus triste en cela de considérer la position que la France a adopté, quand l'on songe à la manière dont François Hollande a été s'agenouiller dernièrement devant Obama, comme un vassal devant son suzerain, ce dernier s'amusant de ne plus savoir laquelle de ses filles (soumises) préférer (la France ou l'Angleterre). La France abdique là encore ce qu'il peut lui rester de souveraineté politique et de dignité, au point qu'on en reviendrait presque à regretter Chirac et Villepin au temps de la guerre d'Irak : c'est dire ! En tous les cas, au lieu de considérer les accords de Genève et la possibilité d'une organisation fédérale de l'Ukraine proposée par la Russie, on a bien compris ce qui se joue : il faut déloger les pro-russes de leurs positions avant le 25 mai, voire le 11 mai si possible, pour assurer la victoire du parti pro-occidental lors des "élections" présidentielles. Si avec cela Vladimir Poutine finit par intervenir militairement (et ouvertement cette fois) en Ukraine, le responsable en sera Obama, pour avoir eu les yeux plus gros que le ventre, et des pays comme la France dont la responsabilité aurait été de faire montre d'une position diplomatique équilibrée et rationnelle. Un rôle de trait d'union que même l'Allemagne refuse, après l'affaire d'espionnage américain pourtant...
On peut encore rappeler que sous Napoléon III (et d'après son biographe Pierre Milza auquel je me réfère), en 1854 et lors d'une guerre de Crimée bien lointaine aujourd'hui, le siège de Sébastopol avait coûté près de 100000 vies aux soldats Français (dont trois quarts de maladie cependant)... Espérons que ceux qui sont en train de jouer avec le feu et qui ont la mémoire bien courte, cessent leur petit train de sanctions puériles, et daignent enfin discuter avec la Russie sur des bases rationnelles, plutôt que d'une manière vexatoire qui risque de n'avoir qu'une seule issue.
Si j'écris ces quelques lignes à la suite de ce sujet un peu ancien déjà, c'est parce qu'elles concernent elles aussi une forme de retour, celui d'une Russie plus combattive sur le plan international cette fois, mais aussi parce que ce qui se passe en Ukraine depuis des semaines désormais, implique un Vladimir Poutine qui est largement mis en avant dans les médias en tant que chef d’État et incarnation de la Russie comme puissance qui entend faire contre-poids à certaines autres puissances, si ce n'est barrage à certaines ambitions un peu gloutonnes.
Ainsi, et bien qu'il convienne de ne pas mettre sur un piédestal l'ancien pouvoir ukrainien, d'autant que ce n'est pas réellement le propos, tout commence par ce qu'on appelle avec quelque emphase une révolution en Ukraine, qui conduit l'ancien président élu à prendre la fuite après des affrontements violents. Une révolution, voilà qui rappelle certains développements malheureux de ces dernières années dans divers pays, et qui est un mot qui sert du côté occidental à qualifier de manière emphatique si ce n'est romantique (voir notamment BHL, la caricature du littérateur engagé, ou enragé), des troubles susceptibles de porter atteinte à l'unité d'un pays sur le long terme, qui conduit au chaos et à un nombre de morts qu'on ne saurait prévoir - ou comment empirer une situation déjà difficile. Que voit-on en Libye, en Syrie, en Égypte même ? Des pays ou bien ruinés, ou bien toujours en guerre, ou bien ayant dû répondre à la vraie source des déstabilisations des pouvoirs en place, les musulmans radicaux (dits islamistes dans nos médias : on a beau jeu de s'étonner de l'existence de "djihadistes français" ensuite, mais passons). Et qui jouait avec ces derniers...
Tout change en Ukraine quand il s'agit d'un pays aussi proche de nous qu'il peut l'être, dans une Europe généralement épargnée par la guerre depuis tant d'années, où l’opinion se fait beaucoup plus attentive, vigilante, car concernée. Nous assistons en effet dans les médias à une guerre de désinformation anti-russe assez sidérante, depuis que tout l'occident a, sous la houlette des États-Unis, reconnu la révolution ukrainienne comme une évidence sacrée indiscutable : la Russie est en effet accusée d'aller à l'encontre de l'accomplissement d'une révolution qui paraît tout ce qu'il y a de plus normal. Ce simple fait devrait inciter quiconque qui soit sensé à se méfier, car une révolution n'est jamais qu'un coup d’État qui profite à certains intérêts, l'affect populaire n'étant jamais qu'une justification démagogique d'abord, mythologique ensuite. En fait, il n'est pas difficile de comprendre que cela concerne directement les États-Unis et l'extension de l'OTAN, tant les premiers se font les défenseurs intraitables d'une révolution intéressée qui ne peut avoir pour seule ambition que d'affaiblir l'influence russe sur le pays. Qui s'étonnera donc que la Russie réponde politiquement et même, insidieusement, militairement, renvoyant à Obama et à sa stratégie mal dégrossie sa propre méthode ?
Quand un complot se tourne en émeutes puis se termine en coup d’État, on y distingue la main de qui veut se débarrasser d'un pouvoir pro-russe décrété comme gênant en dehors de toute logique démocratique, dont on ne se réclame que quand cela arrange. Ainsi, on fait mettre en fuite un président légitimement élu, on provoque des élections présidentielles nationales fixées actuellement au 25 mai, en accusant quiconque (la Russie) s'opposerait à la tenue et à la reconnaissance d'un tel procédé, de n'être pas démocrate et d'être ennemi du droit international. C'est une façon de voir les choses qui est vraiment audacieuse pour ne pas dire effroyablement culottée. Dès lors, quand la partie pro-occidentale de l'Ukraine entreprend de s'accaparer le pouvoir par la force contre la partie pro-russe, il n'est pas étonnant que la population de cette dernière y trouve à redire et se tourne vers la Russie comme vers un protecteur ; cela n'aurait sans doute pas dû advenir de cette manière, mais les responsables sont ceux qui ont encouragé la scission progressive du pays en reconnaissant un coup d’État. L'affaire de la Crimée n'est jamais que quelque chose qui a été provoqué par les putschistes eux-mêmes : en détruisant la cohésion du pouvoir national, ils ont poussé des provinces qui entendent se protéger dans ces retranchements. Cela sans compter que la Crimée a toujours été russe. Au final, quand les États-Unis et leurs vassaux bénissent une révolution dangereuse en pleine Europe, la Russie ne fait que répondre logiquement en organisant un référendum en Crimée, à partir du moment où la population le souhaite et où le pouvoir central a été anéanti de façon illégale. Bien entendu, la Serbie et le Kosovo paraissent bien loin dans ce jeu de dupes...
C'est idem pour le référendum du 11 mai qui aura peut-être la possibilité d'avoir lieu dans l'est de l'Ukraine ; toutefois le gouvernement auto-proclamé, et qui accuse Vladimir Poutine de vouloir une 3ème guerre mondiale, est bien celui qui envoie des blindés dans l'est pour mater ceux que l'on désigne à l'envie dans nos médias comme des rebelles, des séparatistes, quand ce ne sont pas des terroristes (!) Poutine n'est pas un saint, cela ne fait pas de la Russie un modèle économique ou moral, comme il a déjà été discuté dans ce sujet, mais il ne fait que répondre comme tout chef d’État devrait normalement le faire, selon les intérêts géostratégiques du pays dont il a la charge, en réponse à un coup de force béni par les États-Unis et qui, lui, est hors-la-loi à mon sens. Il est d'autant plus triste en cela de considérer la position que la France a adopté, quand l'on songe à la manière dont François Hollande a été s'agenouiller dernièrement devant Obama, comme un vassal devant son suzerain, ce dernier s'amusant de ne plus savoir laquelle de ses filles (soumises) préférer (la France ou l'Angleterre). La France abdique là encore ce qu'il peut lui rester de souveraineté politique et de dignité, au point qu'on en reviendrait presque à regretter Chirac et Villepin au temps de la guerre d'Irak : c'est dire ! En tous les cas, au lieu de considérer les accords de Genève et la possibilité d'une organisation fédérale de l'Ukraine proposée par la Russie, on a bien compris ce qui se joue : il faut déloger les pro-russes de leurs positions avant le 25 mai, voire le 11 mai si possible, pour assurer la victoire du parti pro-occidental lors des "élections" présidentielles. Si avec cela Vladimir Poutine finit par intervenir militairement (et ouvertement cette fois) en Ukraine, le responsable en sera Obama, pour avoir eu les yeux plus gros que le ventre, et des pays comme la France dont la responsabilité aurait été de faire montre d'une position diplomatique équilibrée et rationnelle. Un rôle de trait d'union que même l'Allemagne refuse, après l'affaire d'espionnage américain pourtant...
On peut encore rappeler que sous Napoléon III (et d'après son biographe Pierre Milza auquel je me réfère), en 1854 et lors d'une guerre de Crimée bien lointaine aujourd'hui, le siège de Sébastopol avait coûté près de 100000 vies aux soldats Français (dont trois quarts de maladie cependant)... Espérons que ceux qui sont en train de jouer avec le feu et qui ont la mémoire bien courte, cessent leur petit train de sanctions puériles, et daignent enfin discuter avec la Russie sur des bases rationnelles, plutôt que d'une manière vexatoire qui risque de n'avoir qu'une seule issue.
Dernière édition par Mickaelus le Lun 07 Mar 2022, 13:21, édité 1 fois
Re: La guerre d'Ukraine
Poutine est un homme brillant... Je n'en doute pas un instant. Mais il est capable de tordre le coup à la Loi Morale pour des intérêts purement nationalistes qui pourraient servir sa nation. Il s'inscrit dans une dynamique national-républicaine. Et, par là, je pense que nous ne pouvons avoir de la sympathie pour sa politique. Quant à son pays, il n'est vivable que pour les gens très riches... Tout est effarant en Russie. Et ils en sont à se fracasser entre eux depuis les provinces de la défunte URSS. Je suis navré... Aucun intérêt: Ce pays n'a pour moi aucun attraît. Je m'interesse à la France, au royaume de Prusse, la confédération helvétique, la couronne d'Espagne, le petit royaume du Portugal, le devenir de l'Italie etc... Mes ces gars, je ne peux plus. Ils ont un problème lourd. Et, je préfèrerai qu'ils se calment, parcequ'ils ont une résolution plus puissante que les européens de l'Ouest. Alors, qu'ils s'assument entre eux dans leur grand Est ce qu'ils pensent avoir à être...Mais que nous puissions les oublier, entre leur révolution communiste, leurs guerres perpétuelles, leur nouvelle arrogance, leur renouveau-nationaliste... J'en veux plus des russköffs!!!
Calliope- Vicomte
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Re: La guerre d'Ukraine
Tout d'abord je tiens à spécifier, à nouveau, qu'il ne s'agit pas ici de louer le régime de Poutine en tant que tel, ni la situation économique de la Russie : structurellement, la fédération de Russie n'a à peu près rien à voir avec les principes du légitimisme français, nous en sommes parfaitement d'accord, et pour nous la légitimité à la russe s'arrête en 1917 (quoi qu'on puisse penser personnellement de la culture russe, c'est un autre problème).
Pour autant, je trouverais aussi injuste de limiter l'histoire de la Russie au communisme, et aux problèmes qui en ont nécessairement découlé (surtout quand l'exemple de la Révolution, ça vient de France), que de le faire avec l'Allemagne concernant le nazisme. La Russie, ce sont aussi des Tsars, une littérature, une musique, c'est très loin d'être une contrée barbare et je pense qu'il serait un peu caricatural de penser que leur peuple ne serait composé que d'alcooliques et de clochards. Il suffit de regarder des documentaires, il y a des tas de gens normaux également ; il y a même un renouveau de l’Église orthodoxe que l'on peut suivre avec intérêt pour l'avenir. Un peu de la même façon, et pour ma part, je pense que ce n'est pas parce qu'on n'adhère pas au système politique de Poutine, ou à la culture et l'histoire russe en général, qu'il faut négliger de s'intéresser à la situation géopolitique que les événements d'Ukraine mettent bien en lumière.
Sur le fait de "se calmer" : personne n'irait souhaiter le contraire, mais je ne vois pas bien comment on peut le demander exclusivement aux Russes, quand il est excessivement visible que le coup d’État qui a eu lieu est pro-occidental et soutenu mordicus par les États-Unis... et leurs vassaux. Ce sont eux, les responsables de cette escalade de violence. Et justement, la toute-puissance de l'OTAN pèse sur tous les états que tu cites, à divers degrés, et qui n'ont pas la possibilité de faire preuve d'une diplomatie libre et rationnelle héritée de l'histoire et de la tradition. Ce dont je ne puis plus moi, c'est de ces révolutions fomentées un peu partout, et jusqu'en Europe désormais, et ce n'est pas Poutine qui est derrière cela. Mais comme tu le dis, il n'est pas bête, il ne va pas se laisser dévorer sans réagir. Que l'Ukraine soit coupée en deux, qu'on laisse faire de le référendum du 11 mai dans l'est, qu'on laisse cette mascarade du 25 mai, et on n'en parlera plus. Mais je ne suis pas sûr que le système états-unien et européiste vaille beaucoup mieux que ce grand Est dans les faits, au niveau de la duplicité : la loi morale, elle n'est nulle part en l'état, mais il y a des déclencheurs et des responsables.
Pour autant, je trouverais aussi injuste de limiter l'histoire de la Russie au communisme, et aux problèmes qui en ont nécessairement découlé (surtout quand l'exemple de la Révolution, ça vient de France), que de le faire avec l'Allemagne concernant le nazisme. La Russie, ce sont aussi des Tsars, une littérature, une musique, c'est très loin d'être une contrée barbare et je pense qu'il serait un peu caricatural de penser que leur peuple ne serait composé que d'alcooliques et de clochards. Il suffit de regarder des documentaires, il y a des tas de gens normaux également ; il y a même un renouveau de l’Église orthodoxe que l'on peut suivre avec intérêt pour l'avenir. Un peu de la même façon, et pour ma part, je pense que ce n'est pas parce qu'on n'adhère pas au système politique de Poutine, ou à la culture et l'histoire russe en général, qu'il faut négliger de s'intéresser à la situation géopolitique que les événements d'Ukraine mettent bien en lumière.
Sur le fait de "se calmer" : personne n'irait souhaiter le contraire, mais je ne vois pas bien comment on peut le demander exclusivement aux Russes, quand il est excessivement visible que le coup d’État qui a eu lieu est pro-occidental et soutenu mordicus par les États-Unis... et leurs vassaux. Ce sont eux, les responsables de cette escalade de violence. Et justement, la toute-puissance de l'OTAN pèse sur tous les états que tu cites, à divers degrés, et qui n'ont pas la possibilité de faire preuve d'une diplomatie libre et rationnelle héritée de l'histoire et de la tradition. Ce dont je ne puis plus moi, c'est de ces révolutions fomentées un peu partout, et jusqu'en Europe désormais, et ce n'est pas Poutine qui est derrière cela. Mais comme tu le dis, il n'est pas bête, il ne va pas se laisser dévorer sans réagir. Que l'Ukraine soit coupée en deux, qu'on laisse faire de le référendum du 11 mai dans l'est, qu'on laisse cette mascarade du 25 mai, et on n'en parlera plus. Mais je ne suis pas sûr que le système états-unien et européiste vaille beaucoup mieux que ce grand Est dans les faits, au niveau de la duplicité : la loi morale, elle n'est nulle part en l'état, mais il y a des déclencheurs et des responsables.
Re: La guerre d'Ukraine
Les incursions du bloc occidental et américain dans les intérêts miniers de la Russie, l'Inde, la Chine, par des tentatives de gropuscules soit musulmans pour la Chine et l'Inde, soit des brigades internationales pour le soulévement Ukrainien, désignent la volonté de déstabiliser le bloc de ces pays alliés. Il est possible que des pays d'Europe centrale se détachent de l'UE, pour rejoindre, à l'avenir, la Russie
Henry- Baron
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Re: La guerre d'Ukraine
Je sais être injuste avec les russes: J'ai une obsession pour la Prusse orientale qu'ils ont volé depuis un viol de la Morale et du genre humain tout entier que je ne peux que les regarder avec méfiance. D'un côté, ils se mettent à haïr le communisme, mais veulent conserver l'héritage de Staline. On est dans un pragmatisme national répugnant qui insulte les grands anciens de Koënigsberg... Cela est affligeant.
Outre l'analyse de Mickaëllus que je partage absolument sur le plan politique internationale, je vois venir une horreur absolue: Le moment oü le nationalisme russe- partagé par un Peuple instruit- rencontrera le nationalisme européen forcé- et imposé au Peuple français ignare et inculte- pour produire une nouvelle guerre. Je crains que la "France" veut la guerre: Elle est ruinée et la saisie des biens des paticuliers sans enfants à son seul profit, ses microcosmes de paradis-fiscaux qui sont des blanchisseries industrielles d'argent salle ( comme Cap-Ferrat et tout le sud du Var) ne suffisent plus à rembourser l'intérêt de la dette qui est financée par des sociétés de capital-risque qui rachettent et revendent la dette avec profit. La spirale est infernale... Le régime est en fin de vie mais ne veut pas mourir: Nationaliser les biens privés y compris des particuliers risquerait un renversement de la république sous sa forme actuelle. Or le régime veut survivre: Provoquer la ruine du pays depuis une guerre est- je crains- la seule possibilité que la république a trouvé pour ne pas être renversée. J'ai peur qu'une guerre entre l'Union européenne et la confédération de Russie ne puisse être évitée. La France veut visiblement la guerre et entraîne l'Europe de l'Ouest entière derrière elle. Lorsqu'elle sera écrasée par la Russie, les ruines de la France ne seront pas dûes à l'incompétence et aux appétits de la république mais aux méchants russes qui auront droit à la vindicte populaire... Et, ainsi, même anéantis, les français ruinés au milieux des vestiges de leur pays continueront à croire en la république et haïront toujours de plus belle le bon sens, la morale et le sens des responsabilités. Désespérant ce qui se dessine!
Outre l'analyse de Mickaëllus que je partage absolument sur le plan politique internationale, je vois venir une horreur absolue: Le moment oü le nationalisme russe- partagé par un Peuple instruit- rencontrera le nationalisme européen forcé- et imposé au Peuple français ignare et inculte- pour produire une nouvelle guerre. Je crains que la "France" veut la guerre: Elle est ruinée et la saisie des biens des paticuliers sans enfants à son seul profit, ses microcosmes de paradis-fiscaux qui sont des blanchisseries industrielles d'argent salle ( comme Cap-Ferrat et tout le sud du Var) ne suffisent plus à rembourser l'intérêt de la dette qui est financée par des sociétés de capital-risque qui rachettent et revendent la dette avec profit. La spirale est infernale... Le régime est en fin de vie mais ne veut pas mourir: Nationaliser les biens privés y compris des particuliers risquerait un renversement de la république sous sa forme actuelle. Or le régime veut survivre: Provoquer la ruine du pays depuis une guerre est- je crains- la seule possibilité que la république a trouvé pour ne pas être renversée. J'ai peur qu'une guerre entre l'Union européenne et la confédération de Russie ne puisse être évitée. La France veut visiblement la guerre et entraîne l'Europe de l'Ouest entière derrière elle. Lorsqu'elle sera écrasée par la Russie, les ruines de la France ne seront pas dûes à l'incompétence et aux appétits de la république mais aux méchants russes qui auront droit à la vindicte populaire... Et, ainsi, même anéantis, les français ruinés au milieux des vestiges de leur pays continueront à croire en la république et haïront toujours de plus belle le bon sens, la morale et le sens des responsabilités. Désespérant ce qui se dessine!
Calliope- Vicomte
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Re: La guerre d'Ukraine
Deux porte-avions qui ne vont pas être livrés?
Des diplomates européens sont expulsés de Russie! L’ère glacière arrive
Des diplomates européens sont expulsés de Russie! L’ère glacière arrive
Henry- Baron
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Re: La guerre d'Ukraine
Le point de vue intéressant de l'ancien ambassadeur de France à Moscou :
On voit du reste bien ce qui se dessine du côté de l'OTAN, même si on accuse les Russes de réarmer - mais à qui la faute ? :
D'un point de vue plus politique, voire même méta-politique tant cela concerne les racines de la Russie et des plaies encore douloureuses à l'approche du centenaire de la révolution de 1917, il semblerait que soit très sérieusement envisagé le retour des héritiers de la famille Romanov, à qui l'on conférerait une sorte de rôle symbolique, en plus d'un ancien palais impérial comme résidence. Un retour qui serait très significatif quand l'on se souvient que le propre cousin du tsar Nicolas II, le roi d'Angleterre George V, au moment de la révolution, finit par refuser l'asile à celui dont il était pourtant proche, pour ne pas avoir l'air de soutenir un régime autocrate alors que la monarchie anglaise était en voie de "modernisation"... Apparemment, cette formule de "garant de l'âme russe", si je puis résumer ainsi ce statut possible, pourrait correspondre aux vues de la grande-duchesse Maria Vladimirovna à ce que l'on peut lire. Bien sûr, on peut s'interroger sur les intentions réelles de Poutine et on semble loin de la perspective d'une restauration au sujet de laquelle la grande-duchesse se montre très prudente, mais qui sait si cela pourrait poser quelque base pour l'avenir. Sans aller jusqu'à voir dans Poutine un nouveau Franco, mais enfin, l'histoire est pleine de surprises.
Voici un article parmi tant d'autres, en anglais, mais il semble n'y avoir que la presse anglophone pour s'y intéresser (ou j'ai mal vu, à part une note sur le site Noblesse & royautés où j'ai pris connaissance de l'information à la base) :
(Lire l'article dans son intégralité ici - La Figaro.)Un ex-diplomate français suggère que Washington pourrait être à l'origine de la crise ukrainienne
Par Pierre Avril Mis à jour le 26/06/2015 à 13:39 Publié le 21/06/2015 à 19:10
Ambassadeur de France à Moscou jusqu'en 2013, Jean de Gliniasty estime que les Européens auraient dû «donner» Sébastopol à la Crimée et juge que la Crimée a «toujours été russe».
Envoyé spécial à Saint-Pétersbourg
Jean de Gliniasty est en colère, très en colère. Rencontré en marge du forum de Saint-Pétersbourg, l'ex-ambassadeur de France à Moscou, qui ne cache pas ses vues pro-russes, s'emporte contre les «erreurs» de la diplomatie européenne et française à l'égard du dossier ukrainien. «C'est cinq ans de travail qui ont été ruinés», regrette celui qui représenta les intérêts de la France à Moscou de mai 2009 à octobre 2013, quittant la capitale russe au moment des grandes manifestations ukrainiennes de Maïdan qui débouchèrent sur un changement de régime, puis sur l'annexion de la Crimée et la guerre dans le Donbass.
Durant ces cinq années, il s'est fait l'avocat infatigable des chefs d'entreprises françaises en Russie, qui l'appréciaient en retour, quitte à minimiser les conséquences du tour de vis imposé par Vladimir Poutine à la société civile après son retour au Kremlin en 2012. Des vue qui lui ont été reprochées parfois au quai d'Orsay. «Ce n'était pas compliqué», dit-il: «il fallait notamment donner Sébastopol à la Russie et garantir le statut de la langue russe en Crimée».
[...] «On s'est mis dans la main des Américains», regrette le diplomate qui voit la main de Washington dans la rupture épisodique des cessez-le-feu, constatée dans le Donbass. Ce fut notamment le cas il y a deux semaines, l'Union européenne décidant dans la foulée de prolonger les sanctions contre la Russie jusqu'au mois de janvier 2016.
Selon l'ex ambassadeur, qui dénonce ces mesures de représailles, l'Ukraine resterait donc l'un des terrains de jeu favori de la diplomatie américaine, permettant de bloquer dans l'ancien espace soviétique, toute velléité d'impérialisme russe: c'est la fameuse doctrine Brzezinski qui inspirerait depuis trente ans la diplomatie américaine, y compris celle d'Obama, selon Jean de Gliniasty.
On voit du reste bien ce qui se dessine du côté de l'OTAN, même si on accuse les Russes de réarmer - mais à qui la faute ? :
(Lire l'article dans son intégralité ici - Le Figaro.)La Pologne veut des armes lourdes américaines sur son sol
Par lefigaro.fr , AFP, AP, Reuters Agences Publié le 14/06/2015 à 16:47
Les Etats-Unis seraient sur le point d'installer des armes lourdes, y compris des chars dans plusieurs pays d'Europe de l'Est pour contrer une éventuelle invasion russe.
La Pologne est «en pourparlers» avec Washington sur le stationnement sur son sol d'armes lourdes américaines, a indiqué dimanche le ministre polonais de la Défense Tomasz Siemoniak, dans une interview à l'agence polonaise PAP. «Nous menons de tels pourparlers avec la partie américaine. C'était aussi l'objet des discussions avec le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter lors de ma visite à Washington le 19 mai», a déclaré le ministre, en commentant un article paru samedi dans le New York Times.
Selon le journal, les Etats-Unis sont en passe d'entreposer des armes lourdes, y compris des chars, pour jusqu'à 5.000 hommes, dans plusieurs pays baltes et d'Europe de l'Est, ce afin de contrer une éventuelle agression russe.
D'un point de vue plus politique, voire même méta-politique tant cela concerne les racines de la Russie et des plaies encore douloureuses à l'approche du centenaire de la révolution de 1917, il semblerait que soit très sérieusement envisagé le retour des héritiers de la famille Romanov, à qui l'on conférerait une sorte de rôle symbolique, en plus d'un ancien palais impérial comme résidence. Un retour qui serait très significatif quand l'on se souvient que le propre cousin du tsar Nicolas II, le roi d'Angleterre George V, au moment de la révolution, finit par refuser l'asile à celui dont il était pourtant proche, pour ne pas avoir l'air de soutenir un régime autocrate alors que la monarchie anglaise était en voie de "modernisation"... Apparemment, cette formule de "garant de l'âme russe", si je puis résumer ainsi ce statut possible, pourrait correspondre aux vues de la grande-duchesse Maria Vladimirovna à ce que l'on peut lire. Bien sûr, on peut s'interroger sur les intentions réelles de Poutine et on semble loin de la perspective d'une restauration au sujet de laquelle la grande-duchesse se montre très prudente, mais qui sait si cela pourrait poser quelque base pour l'avenir. Sans aller jusqu'à voir dans Poutine un nouveau Franco, mais enfin, l'histoire est pleine de surprises.
Voici un article parmi tant d'autres, en anglais, mais il semble n'y avoir que la presse anglophone pour s'y intéresser (ou j'ai mal vu, à part une note sur le site Noblesse & royautés où j'ai pris connaissance de l'information à la base) :
(Source de l'article - International Business Times.)Lawmaker calls for the return of the Romanov royal family to Russia
By Tom Porter
June 24, 2015 13:16 BST
A lawmaker in St Petersburg has called for the return of the Romanov family to Russia, arguing for them to be granted special legal status and a former tsarist palace as their official residence.
Vladimir Petrov of the legislative assembly of the Leningrad region has written letters to Grand Duchess Maria Vladimirovna and Prince Dmitri Romanovich, who both claim to be the head of the former imperial Russian royal family, asking them to return to Russia as national figureheads.
The Romanov family was deposed after the 1917 October revolution, with the last tsar, Nicholas II, shot dead with his family in the cellar of a house in Yekaterinburg. The remains of some members of the family were laid to rest in St Petersburg's St Peter and Paul Cathedral in 1998, and all were canonized by the Russian Orthodox Church in 2000.
Petrov claimed that the "return of the descendants of the last Russian autocrat to their historical homeland would help smooth out the political contradictions inside the country, which have been left over from the moment of the [Bolshevik] October revolution, and would become a symbol of restoring the spiritual might of Russia's people," Izvestia newspaper reported.
He said that the Romanovs were central to the country's heritage.
"At the present time, a difficult process is underway of restoring Russia's might and of returning its international influence," Petrov wrote. "I am certain that during such an important historical moment, members of the Romanov imperial house cannot remain aside from the processes that go on in Russia."
He proposed granting the family a tsarist-era palace in St Petersburg or recently annexed Crimea as their official residence, and said that his legislature was drafting a bill proposing granting the Romanovs special legal status as Russia's royal family.
The proposal comes amid a surge of nationalistic rhetoric from Vladimir Putin's Kremlin, with ideologues calling for Russia to restore its former imperial borders.
Maria Vladimirovna is a descendant of Alexander II (1818 – 1881) of Russia, whose grandfather assumed the title Emperor and Autocrat of all the Russians in exile in Germany then France. Dmitri Romanovich is the great-great-grandson of Tsar Nicholas I (1796-1855), and head of the Romanov Fund for Russia, that has undertaken charitable in the wake of the collapse of the Communist regime.
In the wake of the the murder of Nicholas II, rumours emerged that one of his five children had survived the massacre, and imposters came forward claiming their identity and laying claim to the Russian throne.
Among the most famous was Polish factory worker Anna Anderson, who claimed to be Nicholas' daughter Grand Duchess Anastasia, until her death in 1984.
A spokesman for the Romanov family, Alexander Zakatov, said that Maria Vladimirovna was willing to consider living in Russia, if the government is prepared to grant the Romanovs the special status of Russia's imperial house.
Zakatov stressed that the family laid no claim to property or political power in Russia, and that the family would not want their return to be used by, "for instance, monarchists or opposition activists".
"She only wants the imperial house to become a historical institution and part of the national legacy, similar to royal houses of many other countries," said Zakatov.
In a 2013 poll conducted on the anniversary of what would have been the 400th year of Romanov rule found that 28 per cent of Russians would welcome the return of tsarist rule, 13 per cent believe that a Russian politician should be crowned tsar, and 67 per cent believed that Russia should remain a democracy, reports Russia Today.
Re: La guerre d'Ukraine
Quant à la question du successeur légitime des tsars actuellement, c'est assez complexe en vérité: comme le cite l'article en anglais, il y a deux cousins rivaux, et même apparemment depuis peu un troisième, d'après ce qu'on peut lire sur un article de wikipedia en anglais par exemple:
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⸺⸺- Ecuyer
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La guerre en Ukraine.
Bonjour les collègues,
Depuis hier, mon coeur saigne. Pour moi, la Russie c'est Moussorgski, Borodine, Rimski-Korsakov, Tolstoï ou encore Thaïkovski. Et, j'en oublie plein de "mes" amis russes qui m'ont construit comme personne humaine.
Ce qui intervient est catastrophique pour notre aimée civilisation européenne. Je trouve Poutine imbuvable, mais je demeure pro-Russe: J'ai toujours pensé que la France devait quitter l'OTAN pour se rapprocher de la Russie. Je sais que c'est un fabuleux pays qui partage "notre" civilisation.
J'ai une peine énorme pour le délire des ukrainiens qui défient la Russie. Mais j'ai énormément de peine pour ce que nos amis ukrainiens vont endurer. C'est laid, c'est moche.
Je sais qu'il y avait d'autres solutions.
Il y a tellement eu de talents dans les fantastiques contrées de l'est, que j'ai de la peine à voir qu'ils s'entretuent. C'est toujours douleureux de voir des amis qui se font la guerre.
Poutine est "immature" ( il n'y a qu'à voir ses photos d'homosexuel refoulé dignes des "Village people"!). Mais il fait un mal immense à l'unité de notre civilisation européenne. C'est un pur gâchis. C'est vraiment dommage pour "nous".
J'ai une profonde tendresse pour la Russie et sa culture. Je suis catastrophé par cette guerre menée contre leus frères ukainiens. J'aimerai que cela cesse. Et que, surtout, les habitants de Kiev ne voient pas leur vie anéantie. Le petit Colonel communiste du KGB ne mérite pas la Russie. Mais il la représente. Et, la Russie est notre soeur. Il nous faut donc faire avec...
C'est dur à vivre que votre conflit. Et, mon coeur a mal.
Fraternité à tous nos amis de l'Est. Prenez soin de vous et aimez-vous, nom d'un chien!!!
Depuis hier, mon coeur saigne. Pour moi, la Russie c'est Moussorgski, Borodine, Rimski-Korsakov, Tolstoï ou encore Thaïkovski. Et, j'en oublie plein de "mes" amis russes qui m'ont construit comme personne humaine.
Ce qui intervient est catastrophique pour notre aimée civilisation européenne. Je trouve Poutine imbuvable, mais je demeure pro-Russe: J'ai toujours pensé que la France devait quitter l'OTAN pour se rapprocher de la Russie. Je sais que c'est un fabuleux pays qui partage "notre" civilisation.
J'ai une peine énorme pour le délire des ukrainiens qui défient la Russie. Mais j'ai énormément de peine pour ce que nos amis ukrainiens vont endurer. C'est laid, c'est moche.
Je sais qu'il y avait d'autres solutions.
Il y a tellement eu de talents dans les fantastiques contrées de l'est, que j'ai de la peine à voir qu'ils s'entretuent. C'est toujours douleureux de voir des amis qui se font la guerre.
Poutine est "immature" ( il n'y a qu'à voir ses photos d'homosexuel refoulé dignes des "Village people"!). Mais il fait un mal immense à l'unité de notre civilisation européenne. C'est un pur gâchis. C'est vraiment dommage pour "nous".
J'ai une profonde tendresse pour la Russie et sa culture. Je suis catastrophé par cette guerre menée contre leus frères ukainiens. J'aimerai que cela cesse. Et que, surtout, les habitants de Kiev ne voient pas leur vie anéantie. Le petit Colonel communiste du KGB ne mérite pas la Russie. Mais il la représente. Et, la Russie est notre soeur. Il nous faut donc faire avec...
C'est dur à vivre que votre conflit. Et, mon coeur a mal.
Fraternité à tous nos amis de l'Est. Prenez soin de vous et aimez-vous, nom d'un chien!!!
Calliope- Vicomte
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Affinités politiques : Légitimiste/Conservateur et fraternaliste.
Re: La guerre d'Ukraine
La France et l'union européenne partent totalement en vrille... Armer l'Ukraine!
Nous mettons de l'huile sur le feu alors que des négociations seraient possibles de manière "civilisée". Macron et son fou de ministre Le Drian qui menace l'emploi de l'arme nucléaire contre la Russie me semblent totalement cinglés. On n'est plus dans l'immaturité mais dans la déraison.
Une guerre entre la France et la Russie signerait la fait de notre civilisation. La république a montré son imposture et ses délires irrationnels.
Je vais écouter de la musique russe en ayant une pensée amicale pour nos amis russes qui sont en train d'écouter de la musique française ou de lire nos grands classiques comme Balzac que notre ami Mickaëllus affectionne tant!
J'ai espoir que la culture et les arts nous sauveront du pire. Nous méritons bien plus que la guerre: La fraternité et l'émerveillement face à nos deux cultures.
Macron est visiblement le pire chef d'état qu'ait connu la France. Mais il ne représente rien. Son ministre peut menacer la Russie. Mais NOUS, les gens, devons faire comprendre que le peuple russe nous est amical. Nous pouvons avoir, comme tout ami, quelques fâcheries! Mais se faire la guerre, on ne peut pas dans la mesure où nous ne le devons pas.
Je crois que nous vivons un cauchemard...
Nous mettons de l'huile sur le feu alors que des négociations seraient possibles de manière "civilisée". Macron et son fou de ministre Le Drian qui menace l'emploi de l'arme nucléaire contre la Russie me semblent totalement cinglés. On n'est plus dans l'immaturité mais dans la déraison.
Une guerre entre la France et la Russie signerait la fait de notre civilisation. La république a montré son imposture et ses délires irrationnels.
Je vais écouter de la musique russe en ayant une pensée amicale pour nos amis russes qui sont en train d'écouter de la musique française ou de lire nos grands classiques comme Balzac que notre ami Mickaëllus affectionne tant!
J'ai espoir que la culture et les arts nous sauveront du pire. Nous méritons bien plus que la guerre: La fraternité et l'émerveillement face à nos deux cultures.
Macron est visiblement le pire chef d'état qu'ait connu la France. Mais il ne représente rien. Son ministre peut menacer la Russie. Mais NOUS, les gens, devons faire comprendre que le peuple russe nous est amical. Nous pouvons avoir, comme tout ami, quelques fâcheries! Mais se faire la guerre, on ne peut pas dans la mesure où nous ne le devons pas.
Je crois que nous vivons un cauchemard...
Calliope- Vicomte
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Re: La guerre d'Ukraine
Ce qui se passe avec la confrontation entre la Russie et l’Ukraine est à l’évidence, comme l’a expliqué Calliope selon son propre point de vue, d’une infinie tristesse et gravité, et peut-être même en passe de devenir un cauchemar effectivement, mais pas seulement pour les raisons pratiques les plus évidentes – j’y reviendrai ci-dessous.
Pour ma part, j’ai tout d’abord découvert la civilisation russe à travers quelques écrivains au détour de mes programmes scolaires, comme Gogol, Pouchkine, Tolstoï, entre autres, et la musique bien sûr un peu plus tard ; j’ai donc beaucoup de respect et d’affection pour la culture russe, si ce n’est de l’admiration.
Toutefois, je pense qu’au-delà de l’émotion bien légitime occasionnée par cet événement déjà historique, il faut s’efforcer de prendre un peu de hauteur, c’est-à-dire de comprendre comment on en est arrivé là et quels sont les enjeux de cette guerre. Calliope a évoqué « notre civilisation européenne », mais c’est peut-être bien là-dessus qu’il convient de s’interroger : qu’est-ce que la Russie et qu’est-ce que l’Ukraine ? Sont-elles européennes ou bien eurasiatiques ? S’agit-il de deux états, de deux peuples, ou bien d’un ancien empire (russe) dont une partie (l’Ukraine) veut en rejoindre un autre (l’Union européenne voire l’Occident) ?
Comme j’apprécie l’histoire et de me fier aux origines des civilisations, j’ai commencé la lecture d’un ouvrage écrit par un russe qui a vécu et enseigné en France, Michel Heller. Son Histoire de la Russie et de son empire (1997), un livre copieux de plus de 1000 pages que je gardais sous le coude depuis un moment, est une bonne entrée en matière à mon avis, et si je suis très loin de l’avoir terminé, son récit sur la première Russie kiévienne montre bien que la première Russie avait pour siège Kiev, et que le grand-prince Vladimir (dit le Saint, ou le Soleil Rouge), contemporain de notre Hugues Capet, a choisi le christianisme orthodoxe et le modèle de l’Empire byzantin au niveau politique – dont l’empereur, le Basileus, avait aussi pour titre Autocrator, ce qui renvoie à cette notion d’autocratie qui fait encore tant parler à propos de la Russie d’aujourd’hui.
Ce qu’il faut donc comprendre à mon sens, c’est que si la Russie est un peuple frère, ce n’est pas un peuple européen au sens strict, ni au sens latin du moyen-âge, encore moins au sens libéral contemporain. Non seulement elle a toujours connu un courant eurasiate tempéré par un courant occidentaliste, sans jamais tout à fait trancher, mais de plus, les affrontements avec les latins, comme les Polonais (dès leur premier roi) ont toujours défini une part de son identité. La Russie a aussi prétendu au titre de « troisième Rome » après la chute de l’Empire byzantin, cela constitue donc un modèle chrétien impérial alternatif, en dehors de la papauté et des modèles monarchiques féodaux occidentaux.
J’ai donc donné le mot qui fâche, l’Empire, et qui est, il me semble, une des clés de compréhension du conflit actuel. Car il m’apparaît que ce serait mal comprendre Vladimir Poutine que de ne le considérer que par rapport à son passé au KGB, et même si l’on n’apprécie pas certaines de ses mises en scène comme Calliope (j’apprécie, moi, quand il n’hésite pas à s’immerger rituellement dans l’eau glacée selon le rite chrétien orthodoxe), je pense qu’il représente un courant syncrétiste (un peu à la manière de nos bonapartistes) qui considère avant tout la grandeur de la Russie, avec pour référence le passé impérial – mais aussi soviétique, c’est vrai.
La question est alors celle-ci : la Russie souhaite-t-elle renouer avec ce passé impérial, et donc récupérer une Ukraine qui n’existait pas en tant qu’état avant une période très récente, pas plus que quelques autres satellites ? Ou bien la Russie devrait-elle se contenter d’être un état moderne comme un autre, et se soumettre à la pax americana ? En tant que légitimiste, admirateur des grandes civilisations chrétiennes, et du défunt Empire byzantin, je me trouve beaucoup plus de points communs avec le projet de la « troisième Rome » (on notera comme le patriarche de Moscou Kirill désigne les ennemis de la Russie comme « forces du mal » sans ambiguïté), qu’avec celui du gouvernement mondial libéral autoritaire, qualifié de démocrate.
Si l’on adopte un point de vue plus dépendant des réalités politiques contemporaines, il faut noter qu’à mon sens, le conflit d’aujourd’hui en Ukraine, qui aurait pu éclater plus tôt ou plus tard, est surtout le résultat de la collision entre deux volontés impériales. D’un côté, l’Union européenne au nom du camp occidental et américain, qui est un Empire libéral autoritaire, usant d’élections factices, qui ne dit pas son nom, et de l’autre un Empire russe en devenir, au gouvernement autocratique, dont les processus électoraux sont plus consultatifs qu’autre chose. Quoi que l’on en pense, l’Ukraine est donc l’objet de convoitise de deux mondes politiques antagonistes que tout oppose : ou bien, comme le souhaite le président Volodymyr Zelensky, le pays achève de s’occidentaliser et tourne le dos à ses origines, ou bien, comme le souhaite sans doute le président Vladimir Poutine, le pays retourne à ses racines orthodoxes et russes.
Cela aurait-il pu se passer autrement, comme se le demande Calliope dans ses messages ? Peut-être, si nous ne nous trouvions pas face à de véritables logiques impériales de part et d’autre. La proclamation de l’Ukraine en tant qu’état neutre aurait permis d’éviter la guerre sans nul doute, mais on a bien compris que ni les États-Unis ni l’Union européenne n’avaient l’intention d’honorer leur promesse d’arrêter d’étendre l’OTAN ni la diffusion du régime libéral-autoritaire qui caractérise nos contrées. Et puis, l’armement des civils ukrainiens et la livraison d’armes toujours renforcée, risque de conduire au pire… Et quand j’évoquais un cauchemar au début de mon message, on peut penser aux civils ukrainiens et aux soldats russes, mais aussi au renforcement de cette logique impériale européenne qui ne dit pas son nom, et qui va massacrer à l’envie nos identités chrétiennes et patriotiques avec encore plus de force et d’entrain qu’auparavant. Les pays de l’est, ceux dont on disait qu’ils sont les représentants de démocraties illibérales, seront les dindons de la farce pour n’avoir pas compris le sens de l’histoire : on va pouvoir leur imposer toutes les anti-valeurs libertaires anti-chrétiennes, que la Russie va être seule à porter à l’est du continent, si seulement elle tient, au vu du déchaînement mondial sous patronage occidental, à l’exception de rares pays neutres (que ne sont plus la Suisse ni la Finlande).
Quel choix avait donc la Russie, finalement ? Regarder passivement son ancien empire tomber sous la coupe du soit-disant progrès « démocratique » occidental, en attendant que ce ne soit son tour ? Autant tomber avec honneur dans ce cas-là. Il est possible que cette histoire de frontières de l’OTAN n’ait été que le déclencheur d’une nouvelle guerre de civilisation entre une chrétienté occidentale dégénérée, et une orthodoxie qui cherche à renaître sous une autre forme.
[Post Scriptum :
J'ai fusionné ce nouveau sujet de Calliope avec les messages que nous avions écrits en 2014 à propos de la révolution ukrainienne et de l'affaire de Crimée, cela me semble intéressant de proposer cette vue plus globale, et même éclairant, puisque tout semblait déjà en place à l'époque.]
Pour ma part, j’ai tout d’abord découvert la civilisation russe à travers quelques écrivains au détour de mes programmes scolaires, comme Gogol, Pouchkine, Tolstoï, entre autres, et la musique bien sûr un peu plus tard ; j’ai donc beaucoup de respect et d’affection pour la culture russe, si ce n’est de l’admiration.
Toutefois, je pense qu’au-delà de l’émotion bien légitime occasionnée par cet événement déjà historique, il faut s’efforcer de prendre un peu de hauteur, c’est-à-dire de comprendre comment on en est arrivé là et quels sont les enjeux de cette guerre. Calliope a évoqué « notre civilisation européenne », mais c’est peut-être bien là-dessus qu’il convient de s’interroger : qu’est-ce que la Russie et qu’est-ce que l’Ukraine ? Sont-elles européennes ou bien eurasiatiques ? S’agit-il de deux états, de deux peuples, ou bien d’un ancien empire (russe) dont une partie (l’Ukraine) veut en rejoindre un autre (l’Union européenne voire l’Occident) ?
Comme j’apprécie l’histoire et de me fier aux origines des civilisations, j’ai commencé la lecture d’un ouvrage écrit par un russe qui a vécu et enseigné en France, Michel Heller. Son Histoire de la Russie et de son empire (1997), un livre copieux de plus de 1000 pages que je gardais sous le coude depuis un moment, est une bonne entrée en matière à mon avis, et si je suis très loin de l’avoir terminé, son récit sur la première Russie kiévienne montre bien que la première Russie avait pour siège Kiev, et que le grand-prince Vladimir (dit le Saint, ou le Soleil Rouge), contemporain de notre Hugues Capet, a choisi le christianisme orthodoxe et le modèle de l’Empire byzantin au niveau politique – dont l’empereur, le Basileus, avait aussi pour titre Autocrator, ce qui renvoie à cette notion d’autocratie qui fait encore tant parler à propos de la Russie d’aujourd’hui.
Ce qu’il faut donc comprendre à mon sens, c’est que si la Russie est un peuple frère, ce n’est pas un peuple européen au sens strict, ni au sens latin du moyen-âge, encore moins au sens libéral contemporain. Non seulement elle a toujours connu un courant eurasiate tempéré par un courant occidentaliste, sans jamais tout à fait trancher, mais de plus, les affrontements avec les latins, comme les Polonais (dès leur premier roi) ont toujours défini une part de son identité. La Russie a aussi prétendu au titre de « troisième Rome » après la chute de l’Empire byzantin, cela constitue donc un modèle chrétien impérial alternatif, en dehors de la papauté et des modèles monarchiques féodaux occidentaux.
J’ai donc donné le mot qui fâche, l’Empire, et qui est, il me semble, une des clés de compréhension du conflit actuel. Car il m’apparaît que ce serait mal comprendre Vladimir Poutine que de ne le considérer que par rapport à son passé au KGB, et même si l’on n’apprécie pas certaines de ses mises en scène comme Calliope (j’apprécie, moi, quand il n’hésite pas à s’immerger rituellement dans l’eau glacée selon le rite chrétien orthodoxe), je pense qu’il représente un courant syncrétiste (un peu à la manière de nos bonapartistes) qui considère avant tout la grandeur de la Russie, avec pour référence le passé impérial – mais aussi soviétique, c’est vrai.
La question est alors celle-ci : la Russie souhaite-t-elle renouer avec ce passé impérial, et donc récupérer une Ukraine qui n’existait pas en tant qu’état avant une période très récente, pas plus que quelques autres satellites ? Ou bien la Russie devrait-elle se contenter d’être un état moderne comme un autre, et se soumettre à la pax americana ? En tant que légitimiste, admirateur des grandes civilisations chrétiennes, et du défunt Empire byzantin, je me trouve beaucoup plus de points communs avec le projet de la « troisième Rome » (on notera comme le patriarche de Moscou Kirill désigne les ennemis de la Russie comme « forces du mal » sans ambiguïté), qu’avec celui du gouvernement mondial libéral autoritaire, qualifié de démocrate.
Si l’on adopte un point de vue plus dépendant des réalités politiques contemporaines, il faut noter qu’à mon sens, le conflit d’aujourd’hui en Ukraine, qui aurait pu éclater plus tôt ou plus tard, est surtout le résultat de la collision entre deux volontés impériales. D’un côté, l’Union européenne au nom du camp occidental et américain, qui est un Empire libéral autoritaire, usant d’élections factices, qui ne dit pas son nom, et de l’autre un Empire russe en devenir, au gouvernement autocratique, dont les processus électoraux sont plus consultatifs qu’autre chose. Quoi que l’on en pense, l’Ukraine est donc l’objet de convoitise de deux mondes politiques antagonistes que tout oppose : ou bien, comme le souhaite le président Volodymyr Zelensky, le pays achève de s’occidentaliser et tourne le dos à ses origines, ou bien, comme le souhaite sans doute le président Vladimir Poutine, le pays retourne à ses racines orthodoxes et russes.
Cela aurait-il pu se passer autrement, comme se le demande Calliope dans ses messages ? Peut-être, si nous ne nous trouvions pas face à de véritables logiques impériales de part et d’autre. La proclamation de l’Ukraine en tant qu’état neutre aurait permis d’éviter la guerre sans nul doute, mais on a bien compris que ni les États-Unis ni l’Union européenne n’avaient l’intention d’honorer leur promesse d’arrêter d’étendre l’OTAN ni la diffusion du régime libéral-autoritaire qui caractérise nos contrées. Et puis, l’armement des civils ukrainiens et la livraison d’armes toujours renforcée, risque de conduire au pire… Et quand j’évoquais un cauchemar au début de mon message, on peut penser aux civils ukrainiens et aux soldats russes, mais aussi au renforcement de cette logique impériale européenne qui ne dit pas son nom, et qui va massacrer à l’envie nos identités chrétiennes et patriotiques avec encore plus de force et d’entrain qu’auparavant. Les pays de l’est, ceux dont on disait qu’ils sont les représentants de démocraties illibérales, seront les dindons de la farce pour n’avoir pas compris le sens de l’histoire : on va pouvoir leur imposer toutes les anti-valeurs libertaires anti-chrétiennes, que la Russie va être seule à porter à l’est du continent, si seulement elle tient, au vu du déchaînement mondial sous patronage occidental, à l’exception de rares pays neutres (que ne sont plus la Suisse ni la Finlande).
Quel choix avait donc la Russie, finalement ? Regarder passivement son ancien empire tomber sous la coupe du soit-disant progrès « démocratique » occidental, en attendant que ce ne soit son tour ? Autant tomber avec honneur dans ce cas-là. Il est possible que cette histoire de frontières de l’OTAN n’ait été que le déclencheur d’une nouvelle guerre de civilisation entre une chrétienté occidentale dégénérée, et une orthodoxie qui cherche à renaître sous une autre forme.
[Post Scriptum :
J'ai fusionné ce nouveau sujet de Calliope avec les messages que nous avions écrits en 2014 à propos de la révolution ukrainienne et de l'affaire de Crimée, cela me semble intéressant de proposer cette vue plus globale, et même éclairant, puisque tout semblait déjà en place à l'époque.]
Dernière édition par Mickaelus le Lun 07 Mar 2022, 13:24, édité 1 fois (Raison : Ajout du post scriptum et fusion du sujet avec d'anciens messages de 2014)
Re: La guerre d'Ukraine
Une guerre entre une chrétienté dégénérée et une orthodoxie nationaliste? Je ne l'espère pas du tout!
Quand j'étais enfant, mes parents me racontaient plein d'histoires qui se passaient dans des villes de l'Est. Prague, Budapest et Odessa me faisaient rêver. Mes villes à vivre sont devenues Paris, Toulouse et Fribourg. Mais j'ai une tendresse énorme pour ces villes que je sais empreintes d'histoire mémorielle irremplaçable.
J'ai peur pour Odessa. Voir les "vidéos" où la population remplit des sacs de sable pour protéger statues et monuments historiques me touche énormément. Imaginer Odessa sous les bombes, je ne peux le croire ni même me le représenter.
J'espère qu'une raison fraternelle et chrétienne va réveiller aussi bien Poutine que Zelinski de cette horreur. Nous, les gens de civilisation européenne, ne voulons pas la guerre. Et, tous ces russes qui fuient leur pays pour rejoindre la Finlande me font une infinie tristesse...
L'altérité est une réalité de fait. Mais notre humanité se doit de dépasser celle-ci pour penser un Etre fraternel et bienveillant. Quand je lis ou écoute ce qui vient de Russie, je crois encore en cette possibilité.
Amitiés à tous en ces temps étranges.
Quand j'étais enfant, mes parents me racontaient plein d'histoires qui se passaient dans des villes de l'Est. Prague, Budapest et Odessa me faisaient rêver. Mes villes à vivre sont devenues Paris, Toulouse et Fribourg. Mais j'ai une tendresse énorme pour ces villes que je sais empreintes d'histoire mémorielle irremplaçable.
J'ai peur pour Odessa. Voir les "vidéos" où la population remplit des sacs de sable pour protéger statues et monuments historiques me touche énormément. Imaginer Odessa sous les bombes, je ne peux le croire ni même me le représenter.
J'espère qu'une raison fraternelle et chrétienne va réveiller aussi bien Poutine que Zelinski de cette horreur. Nous, les gens de civilisation européenne, ne voulons pas la guerre. Et, tous ces russes qui fuient leur pays pour rejoindre la Finlande me font une infinie tristesse...
L'altérité est une réalité de fait. Mais notre humanité se doit de dépasser celle-ci pour penser un Etre fraternel et bienveillant. Quand je lis ou écoute ce qui vient de Russie, je crois encore en cette possibilité.
Amitiés à tous en ces temps étranges.
Calliope- Vicomte
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Re: La guerre d'Ukraine
Calliope a écrit:Une guerre entre une chrétienté dégénérée et une orthodoxie nationaliste? Je ne l'espère pas du tout!
Hélas on s'y rapproche quelque peu...
Re: La guerre d'Ukraine
Pour plus de clarté, je publie à nouveau ce que Calliope a écrit à propos de cette guerre dans le sujet de présentation de la 'Caverne du Pèlerin' ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) :
Je lis beaucoup de bonnes intentions dans ton propos, Calliope, et il est vrai que du point de vue chrétien le plus idéaliste possible, il serait bon de pouvoir s'y tenir, ce qui permettrait de pouvoir régler non seulement cette guerre-ci, mais aussi de nombreux autres conflits sans faire couler le sang. D'ailleurs, la question de la "guerre juste" a toujours été assez difficile à traiter. Malheureusement, et tu l'auras déjà compris parce que j'ai employé le mot "idéaliste", je crains que cet espoir ne tienne pas véritablement compte de la nature humaine, souvent faible, intéressée, belliqueuse, violente - tout ce que l'on voudra, ou même tout simplement de l'histoire telle qu'elle s'est faite au temps même de la chrétienté dans sa toute-puissance, puisque tu convoques les "grands anciens."
Effectivement, puisque tu as parlé dans ton message précédent d'"orthodoxie nationaliste" en réponse à mon commentaire historique, j'aimerais poursuivre un peu, puisque j'ai continué la lecture de cet ouvrage passionnant écrit par Michel Heller. J'avais donc parlé de la fondation de la première Russie, la Russie kiévienne, et il faut expliquer comment le centre du pouvoir a commencé à s'éloigner de Kiev, avant même l'arrivée des Mongols ou Tatars. En fait, pour résumer, si les grand-princes russes (ceux qui régnaient suprêmement sur tous les autres) ont préféré déplacer leur pouvoir du côté de Vladimir au nord-est (avant que Moscou ne prenne la relève au XIVe siècle), c'est parce que les princes de la région de Kiev avaient un comportement que l'on pourrait qualifier de féodal, c'est-à-dire prompt à la querelle, aux divisions, rétif à une autorité centrale, favorisant les assemblées (la fameuse vétché ou viétché, même si le modèle le plus "populaire" fut la république de Novgorod au nord), etc. Au nord-est, ces habitudes étaient beaucoup moins prégnantes et donc déployer son pouvoir à partir de là était plus favorable au projet néo-byzantin, si je puis dire, ou en tout cas autocrate hérité de Vladimir dit Monomaque, ancien grand-prince de Kiev. Non seulement cela nous rappelle un peu comme le pouvoir royal français a dû s'affirmer, de la suzeraineté à la souveraineté jusqu'à l'absolutisme, en dépassant la féodalité, mais cela fait aussi écho à la situation de cette Russie en sécession que j'ai tendance à voir dans l'Ukraine.
Il y a donc une première cassure entre un sud-ouest plus turbulent et un nord-est qui préfigure la Russie tsariste autocratique, mais il faut aussi convoquer le souvenir des envahisseurs Mongols et Tatars. Quand ceux-ci vainquent les principautés russes, ils ne sont pas suffisamment nombreux pour occuper le territoire, mais sont suffisamment forts pour assujettir les Russes et exiger d'eux un tribut. D'après Michel Heller, la Russie du nord-est s'est en quelque sorte appuyée sur la solidité du pouvoir tatar, pour en finir avec les rébellions internes et pour développer le pouvoir du grand-prince (qui devait détenir son titre avec la permission du Khan), avant de devenir assez puissant pour se débarrasser des envahisseurs. Entre-temps, la Russie du sud-ouest a pu réagir différemment, notamment avec le cas de la Galicie-Volhynie, qui a misé sur l'indépendance et une alliance avec l'occident, en violation de l'unité de la terre russe sous l'autorité du grand-prince. Peut-être peut-on y voir une sorte de préfiguration de l'Ukraine ou de cette tendance.
Une des figures les plus intéressantes de la période d'occupation tatare est Alexandre Nevski, à propos duquel l'historien écrit que se dessinent déjà trois points fondamentaux quant à l'identité de la Russie pour bien des siècles : ainsi, l'ennemi numéro 1 est l'Occident, pas les Tatars (aujourd'hui, on pourrait presque faire le parallèle avec les Chinois) ; l'orthodoxie est un fondement de la civilisation et il n'est donc pas question de faire confiance à l'Occident latin ; l'école du pouvoir est autocrate. Si on prolonge notre expédition au cours des XIIIe et XIVe siècles, on découvre la montée en puissance de la Lituanie, qui devient le grand-duché de Lituanie, et qui va finir par absorber la première Russie, donc ce qui constitue une bonne partie de l'Ukraine d'aujourd'hui, et il faudra bien des siècles avant que la Russie restée fidèle à ses origines ne reprenne du terrain jusqu'à Kiev - avant les tristes événements que furent la Révolution bolchévique de 1917, l'URSS et tout ce qui s'ensuivit.
Si j'ai pris un peu de temps, sans entrer dans les détails, pour montrer comment la première Russie, où se sont pourtant définies toutes les bases de la civilisation russe (orthodoxie, autocratie, première idée d'un pouvoir plus souverain), a été tentée puis absorbée par l'occident, c'est pour montrer que des termes comme "nationalisme", "soviétique", ou autre, sont loin de saisir les enjeux et la profondeur historique de la problématique. Pour répondre à l'interrogation finale de Calliope, le territoire de l'Ukraine a été objectivement soumis à plusieurs tendances, mais il est bien d'origine russe, et quand il s'est séparé du pouvoir du grand-prince, c'est soit par rébellion du prince local, soit par occupation étrangère (Lituanie, Pologne). Personnellement, si je devais m'occuper de la crise en cours, je serais tenté de séparer la partie la plus à l'ouest de l'Ukraine (toute la partie autour de Lviv) et de laisser le reste à la Russie. Mais c'est effectivement compliqué, quand les légitimités se croisent sur un même territoire comme des strates géologiques. A ce moment-là, tout est question de choix et de pouvoir, et c'est ainsi que se déchaîne la violence, hélas, que déplore Calliope.
Calliope a écrit:Je doute totalement de l'honnêteté morale d'un Zelinsky ou de la volonté de Poutine de refonder une Russie impériale depuis des traditions plus fondamentales.
Le réhabilitation de la mémoire passée, des grands anciens, le redécouverte du génie musical, philosophique ou littéraire des grands pays de notre civilisation sont à présent à réhabiliter absolument dans un horizon de Foi redéployée. Je crains que tous ces "chefs" partis-en-guerre n'ont que faire de cela. Je crains que depuis l'oubli de leur essence civilisationnelle ils soient prêts à tout pour auto-affirmer leur égo depuis la seule force brutale.
L'éveil des Peuples à leur civilisation devrait pouvoir faire cesser cela. Stopper net cette flambée de partis-pris, de surenchère de force et de propagande, de rapports de force depuis des défiances dignes de cours d'école doivent cesser.
Je crains qu'exploser un pays en plusieurs est un choix mauvais. Le Liban, la Yougoslavie en sont des exemples. L' Otan et sa volonté de diviser la Russie est une erreur. Entre l'Ukrainien qui fait la surenchère en jetant de l'huile sur le feu et le Russe qui fait appel à une brutalité évidente, nous devrions aider en la pensée d'un autre chemin...
Je lis beaucoup de bonnes intentions dans ton propos, Calliope, et il est vrai que du point de vue chrétien le plus idéaliste possible, il serait bon de pouvoir s'y tenir, ce qui permettrait de pouvoir régler non seulement cette guerre-ci, mais aussi de nombreux autres conflits sans faire couler le sang. D'ailleurs, la question de la "guerre juste" a toujours été assez difficile à traiter. Malheureusement, et tu l'auras déjà compris parce que j'ai employé le mot "idéaliste", je crains que cet espoir ne tienne pas véritablement compte de la nature humaine, souvent faible, intéressée, belliqueuse, violente - tout ce que l'on voudra, ou même tout simplement de l'histoire telle qu'elle s'est faite au temps même de la chrétienté dans sa toute-puissance, puisque tu convoques les "grands anciens."
Effectivement, puisque tu as parlé dans ton message précédent d'"orthodoxie nationaliste" en réponse à mon commentaire historique, j'aimerais poursuivre un peu, puisque j'ai continué la lecture de cet ouvrage passionnant écrit par Michel Heller. J'avais donc parlé de la fondation de la première Russie, la Russie kiévienne, et il faut expliquer comment le centre du pouvoir a commencé à s'éloigner de Kiev, avant même l'arrivée des Mongols ou Tatars. En fait, pour résumer, si les grand-princes russes (ceux qui régnaient suprêmement sur tous les autres) ont préféré déplacer leur pouvoir du côté de Vladimir au nord-est (avant que Moscou ne prenne la relève au XIVe siècle), c'est parce que les princes de la région de Kiev avaient un comportement que l'on pourrait qualifier de féodal, c'est-à-dire prompt à la querelle, aux divisions, rétif à une autorité centrale, favorisant les assemblées (la fameuse vétché ou viétché, même si le modèle le plus "populaire" fut la république de Novgorod au nord), etc. Au nord-est, ces habitudes étaient beaucoup moins prégnantes et donc déployer son pouvoir à partir de là était plus favorable au projet néo-byzantin, si je puis dire, ou en tout cas autocrate hérité de Vladimir dit Monomaque, ancien grand-prince de Kiev. Non seulement cela nous rappelle un peu comme le pouvoir royal français a dû s'affirmer, de la suzeraineté à la souveraineté jusqu'à l'absolutisme, en dépassant la féodalité, mais cela fait aussi écho à la situation de cette Russie en sécession que j'ai tendance à voir dans l'Ukraine.
Il y a donc une première cassure entre un sud-ouest plus turbulent et un nord-est qui préfigure la Russie tsariste autocratique, mais il faut aussi convoquer le souvenir des envahisseurs Mongols et Tatars. Quand ceux-ci vainquent les principautés russes, ils ne sont pas suffisamment nombreux pour occuper le territoire, mais sont suffisamment forts pour assujettir les Russes et exiger d'eux un tribut. D'après Michel Heller, la Russie du nord-est s'est en quelque sorte appuyée sur la solidité du pouvoir tatar, pour en finir avec les rébellions internes et pour développer le pouvoir du grand-prince (qui devait détenir son titre avec la permission du Khan), avant de devenir assez puissant pour se débarrasser des envahisseurs. Entre-temps, la Russie du sud-ouest a pu réagir différemment, notamment avec le cas de la Galicie-Volhynie, qui a misé sur l'indépendance et une alliance avec l'occident, en violation de l'unité de la terre russe sous l'autorité du grand-prince. Peut-être peut-on y voir une sorte de préfiguration de l'Ukraine ou de cette tendance.
Une des figures les plus intéressantes de la période d'occupation tatare est Alexandre Nevski, à propos duquel l'historien écrit que se dessinent déjà trois points fondamentaux quant à l'identité de la Russie pour bien des siècles : ainsi, l'ennemi numéro 1 est l'Occident, pas les Tatars (aujourd'hui, on pourrait presque faire le parallèle avec les Chinois) ; l'orthodoxie est un fondement de la civilisation et il n'est donc pas question de faire confiance à l'Occident latin ; l'école du pouvoir est autocrate. Si on prolonge notre expédition au cours des XIIIe et XIVe siècles, on découvre la montée en puissance de la Lituanie, qui devient le grand-duché de Lituanie, et qui va finir par absorber la première Russie, donc ce qui constitue une bonne partie de l'Ukraine d'aujourd'hui, et il faudra bien des siècles avant que la Russie restée fidèle à ses origines ne reprenne du terrain jusqu'à Kiev - avant les tristes événements que furent la Révolution bolchévique de 1917, l'URSS et tout ce qui s'ensuivit.
Si j'ai pris un peu de temps, sans entrer dans les détails, pour montrer comment la première Russie, où se sont pourtant définies toutes les bases de la civilisation russe (orthodoxie, autocratie, première idée d'un pouvoir plus souverain), a été tentée puis absorbée par l'occident, c'est pour montrer que des termes comme "nationalisme", "soviétique", ou autre, sont loin de saisir les enjeux et la profondeur historique de la problématique. Pour répondre à l'interrogation finale de Calliope, le territoire de l'Ukraine a été objectivement soumis à plusieurs tendances, mais il est bien d'origine russe, et quand il s'est séparé du pouvoir du grand-prince, c'est soit par rébellion du prince local, soit par occupation étrangère (Lituanie, Pologne). Personnellement, si je devais m'occuper de la crise en cours, je serais tenté de séparer la partie la plus à l'ouest de l'Ukraine (toute la partie autour de Lviv) et de laisser le reste à la Russie. Mais c'est effectivement compliqué, quand les légitimités se croisent sur un même territoire comme des strates géologiques. A ce moment-là, tout est question de choix et de pouvoir, et c'est ainsi que se déchaîne la violence, hélas, que déplore Calliope.
Re: La guerre d'Ukraine
Mickaelus a écrit: Personnellement, si je devais m'occuper de la crise en cours, je serais tenté de séparer la partie la plus à l'ouest de l'Ukraine (toute la partie autour de Lviv) et de laisser le reste à la Russie. Mais c'est effectivement compliqué, quand les légitimités se croisent sur un même territoire comme des strates géologiques.
C'est aussi mon point de vue.
Il ne manque pas dans le monde, je songe particulièrement à l'Afrique subsaharienne, de pays aux frontières imposées, indépendamment des desiderata des peuples. Je n'est jamais lu un livre dont le titre eut été peu ou prou, "histoire de la géographie russe" m'indiquant le devenir des frontières russes au cours du temps.
D'autre part, et on le sait, l'Otan avait pour objet de s'opposer au pacte de Varsovie. Sachant la fin de l'union soviétique, l'Otan eut du être dissoute. Non seulement cela ne fut pas effectué mais de surcroît elle s'est étendue, allant de plus en plus à l'Est. A cela, il faudrait ajouter les révolutions dites oranges, d'origine douteuse.
Si à l'origine, les pays de l'Est furent ravis d'intégrer l'Europe, ils ont depuis changé de point de vue, d'où la création du groupe de Visegrad. Concrètement, ces pays sont tiraillés entre leur opposition à l'Europe démo-libérale et leur lointaine méfiance au sujet de la Russie.
Les peuples des pays de l'Est ont été formatés par deux doctrines dirigistes que sont le communisme et le catholicisme alors même qu'à l'Ouest s'imposait le libéralisme. C'est ainsi qu'à l'Est, de droite ou de gauche, on est aujourd'hui conservateurs alors même qu'à l'Ouest, de droite comme de gauche, on est libéral. C'est notamment le cas pour les problèmes dit de société.
Parmenidien- Roturier
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Re: La guerre d'Ukraine
La république "française" est en train d'anéantir la civilisation européenne en soutenant le fantoche d'Ukraine.
Je me moque souvent de Poutine depuis ses calendriers et postures un peu "gay" à mon goût. Mais la Russie est européenne. Elle nous a sauvé de l'horreur du socialisme national du NSDAP.
L'Otan est une infamie. Elle doit être dissoute.
J'écoute à nouveau beaucoup de musique russe. Que dire? Ces gens participent d'une humanité qui est la nôtre. Nous ne pouvons pas moralement avoir la Russie comme ennemie: Elle est notre soeur.
Ce ne sont pas les Peuples qui se font la guerre mais les Etats. L'Etat de France est d'une catastrophe ontologique absolue...
Je me moque souvent de Poutine depuis ses calendriers et postures un peu "gay" à mon goût. Mais la Russie est européenne. Elle nous a sauvé de l'horreur du socialisme national du NSDAP.
L'Otan est une infamie. Elle doit être dissoute.
J'écoute à nouveau beaucoup de musique russe. Que dire? Ces gens participent d'une humanité qui est la nôtre. Nous ne pouvons pas moralement avoir la Russie comme ennemie: Elle est notre soeur.
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Calliope- Vicomte
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Re: La guerre d'Ukraine
Mon humble opinion sur le système russe est que ce pays n'a jamais eu d'autre régime que despotique, au point d'en dégoûter un Custine pourtant peu suspect d'être un grand révolutionnaire après avoir vu guillotiner son père et son grand-père. Je ne m'interroge pas plus avant sur les caractéristiques ou la légitimité du tsarisme remis en honneur par Poutine qui fit canoniser Nicolas II, attendu que jamais au grand jamais nos rois ne songèrent à se comporter comme la monarchie russe.
Accessoirement la canonisation de Nicolas II au motif de martyre ne serait pas recevable dans le catholicisme. Il a été assassiné parce qu'il était le tsar, et nullement parce qu'il aurait refusé (principe du martyre) de renier sa foi en sachant sa vie condamnée par son refus. Les communistes se moquaient bien qu'il fût croyant ou non.
Accessoirement la canonisation de Nicolas II au motif de martyre ne serait pas recevable dans le catholicisme. Il a été assassiné parce qu'il était le tsar, et nullement parce qu'il aurait refusé (principe du martyre) de renier sa foi en sachant sa vie condamnée par son refus. Les communistes se moquaient bien qu'il fût croyant ou non.
Beaujeu- Ecuyer
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